RÉGIONS
Tourisme: Marrakech va à la chasse des clandestins
Par Badra BERRISSOULE | Edition N°:5688 Le 31/01/2020 | Partager
170 faux guides arrêtés en janvier en flagrant délit
La plupart sont des récidivistes et s’en sortent avec des amendes
Nul ne peut contester que le tourisme reste de grande importance pour Marrakech dont l’activité économique se base principalement sur ce secteur. De fait, lorsque les touristes se sentent menacés ou harcelés, ce sont autant de touristes qui ne reviendront pas (voir L’Economiste n°5670 du 7 janvier 2020).
Les cas d’arnaque rapportés par L’Economiste ont suscité des réunions et poussé à un plan d’action. Ainsi, depuis le début de l’année 2020, la brigade touristique a démarré la chasse aux faux guides, premiers intervenants dans les affaires d’arnaque et de harcèlement des touristes. En trois semaines, ils ont procédé à 300 arrestations pour usurpation de la qualité de guide accompagnateur qui concerne 170 individus.
Dans le lot, il y a des récidivistes qui, une fois relaxés par l’autorité judiciaire, reprennent du service. Ce sont très souvent des jeunes des quartiers de la médina, qui ont abandonné l’école -des hitistes- comme ont les appelle à Marrakech. Ils attendent les touristes à la sortie des maisons d’hôtes et leur proposent la visite.
«L’approche sécuritaire n’est pas la solution pour éradiquer le fléau car, très souvent, ces faux guides sont juste condamnés à une amende qu’ils payent et reviennent dans le circuit», regrette Jamal Saadi de l’Association provinciale des guides. «Il faut réfléchir à une solution pérenne, recycler ces jeunes issus des quartiers de la médina, les former dans le tourisme et surtout les employer».
Pour certains guides locaux, outre la mauvaise image que peuvent donner les usurpateurs, il y a aussi la concurrence illégale que les accompagnateurs agréés subissent de la part des faux guides, des chauffeurs de taxi et parfois des réseaux bien organisés sur la toile. Rappelons que le tarif d’une sortie guidée est de 250 DH/jour, bien que ce ne soit pas là l’enjeu.
Tout comme pour les chauffeurs de taxi, l’enjeu pour les faux guides est une mise en relation avec les touristes qui ne connaissent pas la destination et la «commission» qu’ils percevront du bazar ou du restaurant auquel ils vont prescrire la clientèle. Il n’est de secret pour personne (y compris pour les touristes) que le guide accompagnateur perçoit des commissions de la part d’un bazariste ou autre commerce visité ou même d’un restaurant. L
e séjour, les visites… se font parfois en fonction de ce droit de passage. Même des TO et quelques voyagistes le pratiquent. Outre les faux guides, la Brigade de la police touristique à Marrakech a également arrêté en flagrant délit huit autres personnes pour «harcèlement» contre des touristes étrangers. Les réclamations pour harcèlement et pour arnaque reviennent souvent dans les réclamations des touristes sur les sites comme tripadvisor. D’où ces campagnes d’action. Espérons que ça va durer!
Que dit la loi
LA loi actuelle qui régit la profession précise que seuls les guides et les accompagnateurs marocains détenteurs d’une autorisation délivrée par le ministère de tutelle peuvent accompagner les touristes dans leur visite. L’article 21 du même texte précise que toute personne n’ayant pas un agrément et exerçant une activité rémunérée d’accompagnateur de tourisme sera punie conformément à l’article 391 du code pénal. Ce dernier prévoit de l’emprisonnement de trois mois à deux ans et une amende de 120 à 5.000 DH ou de l’une de ces deux peines seulement.
De notre correspondante permanente, Badra BERRISSOULE
Chandeleur
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Page d’aide sur l’homonymie Cet article concerne la fête traditionnelle. Pour les îles, voir îles Chandeleur.
Le jour de la Chandeleur *
Logo pci fond transparent.png Inventaire du patrimoine culturel
immatériel en France
Domaines Pratiques festives
Pratiques rituelles
Lieu d’inventaire
* Descriptif officiel Ministère de la Culture (France) [archive]
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Chandeleur, Hypapante
Présentation de Jésus au temple, Andrea Mantegna, 1465.
Présentation de Jésus au temple, Andrea Mantegna, 1465.
Observé par Chrétiens
Type Célébration religieuse et traditionnelle
Signification Commémoration de la présentation au Temple de l’enfant Jésus.
Date 2 février
Célébrations Solennité
Lié à Noël
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La Chandeleur (fête des chandelles) est une ancienne fête païenne et latine, devenue ensuite une fête religieuse chrétienne correspondant à la présentation du Christ au Temple et sa reconnaissance par Syméon comme « Lumière d’Israël »1. C’est une des Douze Grandes Fêtes.
Cette fête se déroule le 2 février2, soit 40 jours après Noël.
Sommaire
1 Étymologie
2 Historique
3 Hypothèse de l’ours
4 Symbolique
4.1 France, Belgique, Suisse romande
4.1.1 Tradition
4.2 Luxembourg
4.3 Mexique
4.4 États-Unis et Canada
5 Proverbes
6 Annexes
6.1 Bibliographie
6.2 Articles connexes
7 Notes et références
Étymologie
Le nom de cette fête, « Chandeleur », ou « fête des chandelles », a une origine latine et païenne : la festa candelarum, expression dans laquelle on retrouve candela, qui signifie chandelle. Aujourd’hui, des cierges sont bénis pour rappeler que Jésus est lumière du monde3.
Historique
Chez les Romains, on fêtait les Lupercales aux environs du 15 février, fêtes inspirées de Lupercus, dieu de la fécondité et des troupeaux. À la même époque, on trouve également la fête de Feralia.
Les Lupercales ont fréquemment été liées à la fête de la Chandeleur, notamment par le cardinal Cesare Baronio au xvie siècle4,5, sans doute en raison de la visée purificatrice que ces fêtes pouvaient avoir. En 472, la Chandeleur a été associée aux « chandelles » par le pape Gélase Ier, qui a été le premier à organiser des processions aux flambeaux le 2 février1. Dans une lettre adressée au sénateur Andromachus, il souhaitait rétablir les Lupercales et arguait qu’elles avaient un pouvoir purificateur6. Comme le sacramentaire gélasien mentionne la fête de la Chandeleur, on en conclut que Gélase avait remplacé la fête païenne à date environnante par la fête de la Présentation. Cependant, le sacramentaire gélasien a subi une forte influence gallicane et a été compilé entre 628 et 731; il est donc aussi possible que l’adjonction de la fête ne soit pas due à Gélase. En effet, lorsque Gélase s’adresse à Andromachus, il n’use pas d’arguments d’autorité mais se contente de montrer par exemple que la fête des Lupercales n’aurait plus d’effet, ne serait-ce que par sa dénaturation et son incompatibilité avec des idéaux chrétiens4. Cela a été interprété comme dénotant son manque d’influence sur l’aristocratie romaine7.
La fête de la Présentation au Temple est célébrée dès le ive siècle à Jérusalem. On trouve ainsi des homélies sur la fête attribuées à Méthode de Patare († 312)8, au pseudo-Cyrille de Jérusalem9, au pseudo-Grégoire de Nysse († 400)10 ou à saint Jean Chrysostome († 407)11. En outre, on dispose du récit de pèlerinage d’Egérie (381-384) où elle affirme que des festivités ont lieu à Jérusalem quarante jours après l’Épiphanie — la naissance du Christ étant alors célébrée à cette date en Orient (comme cela est toujours le cas pour les Arméniens) — en l’honneur de la Présentation au Temple :
« XXVI. Sane quadragesimæ de epiphania ualde cum summo honore hic celebrantur. Nam eadem die processio est in Anastase, et omnes procedunt et ordine suo aguntur omnia cum summa lætitia ac si per pascha. Prædicant etiam omnes presbyteri et sic episcopus semper de eo loco tractantes euangelii, ubi quadragesima die tulerunt Dominum in templo Ioseph et Maria et uiderunt eum Symeon uel Anna prophetissa, filia Fanuhel, et de uerbis eorum, quæ dixerunt uiso Domino, uel de oblatione ipsa, qua optulerunt parentes. Et postmodum celebratis omnibus per ordinem, quæ consuetudinis sunt, aguntur sacramenta et sic fit missa12. »
« Le quarantième jour après l’Épiphanie, en vérité, se célèbre ici avec une très grande pompe. Ce jour-là, la réunion a lieu à l’Anastasis. Tout le monde s’y réunit et on y célèbre tout de la manière habituelle avec la plus grande solennité, comme à Pâques. Tous les prêtres prêchent, puis l’évêque, commentant toujours ce passage de l’évangile selon lequel le quarantième jour, Joseph et Marie portèrent le Seigneur au temple, où le virent Syméon et la prophétesse Anne, fille de Phanuel, ainsi que leurs paroles à la vue du Seigneur et l’offrande que firent ses parents. Après quoi, quand tout a été célébré de la manière habituelle, on accomplit les mystères, puis a lieu le renvoi13. » La Nativité était, en Occident, fêtée le 25 décembre depuis au moins son attestation en l’an 354 dans le Chronographe de 354. Quarante jours après, cela tombe automatiquement le 2 février. Dans la partie orientale de l’Empire romain, Justin institue la fête de l’Hypapante le 2 février 52114.
Notre-Dame de Candelaria (patronne des îles Canaries). Dans cet archipel espagnol a commencé l’identification de la Chandeleur avec la Vierge Marie.
Par conséquent, Gélase – s’il a peut-être contribué à la répandre – n’a clairement pas inventé cette célébration et le lien fait par le cardinal Baronius entre le 14 février et les Lupercales est inopérant, puisque les Lupercales, fête romaine par excellence de par son lien à Remus et Romulus, n’étaient pas célébrées à Jérusalem et que c’est là seulement qu’on trouva des célébrations de la Présentation faites autour de cette date4. Mais il semble qu’elle ait plutôt pris de l’importance à la suite de la peste de Justinien en 541 avant de se répandre lentement en Occident.
Chez les Celtes, on fêtait Imbolc le 1er février. Ce rite en l’honneur de la déesse Brigit célébrait la purification et la fertilité au sortir de l’hiver. Les paysans portaient des flambeaux et parcouraient les champs en procession, priant la déesse de purifier la terre avant les semailles[réf. nécessaire].
Dans les églises, on remplace les torches par des chandelles bénites dont la lueur est supposée éloigner le mal et rappelle que le Christ est la lumière du monde. Les chrétiens rapportent ensuite les cierges chez eux afin de protéger leur foyer. En 1372, cette fête sera également associée à la Purification de la Bienheureuse Vierge Marie, autrement dit ses relevailles15.
Les crêpes avec leur forme ronde et leur couleur dorée rappelleraient le Soleil enfin de retour après la nuit de l’hiver16, ce qui expliquerait que l’on confectionne des crêpes à la Chandeleur, moment de l’année où les jours s’allongent de plus en plus vite. C’est également à cette époque de l’année que les semailles d’hiver commençaient. On se servait donc de la farine excédentaire pour confectionner ces crêpes, qui sont un symbole de prospérité pour l’année à venir.
La fête a pris un caractère marial après l’apparition de l’image de Notre-Dame sur l’île de Tenerife. En 1497, le vainqueur de Tenerife, Alonso Fernández de Lugo, a célébré la première Fête de la Chandeleur dédiée à la Vierge17. Une autre coutume, celle de la pièce d’or : les paysans faisaient sauter la première crêpe avec la main droite tout en tenant une pièce d’or dans la main gauche. Ensuite, la pièce d’or était enroulée dans la crêpe avant d’être portée en procession par toute la famille jusque dans la chambre où on la déposait en haut de l’armoire jusqu’à l’année suivante18. Avant la conquête de Tenerife, les aborigènes guanches célébraient une fête autour de l’image de la Vierge lors de la fête de Beñesmen au mois d’août. C’était la fête de la récolte, qui marquait le début de l’année. Actuellement, la fête de la Vierge de Candelaria aux îles Canaries est célébrée non seulement le 2 février mais aussi le 15 août, jour de l’Assomption de la Vierge Marie chez les catholiques. Pour certains historiens, les festivités organisées en l’honneur de la Vierge au cours du mois d’août sont un syncrétisme qui rappelle les vieux partis beñesmen19.
Hypothèse de l’ours
Articles détaillés : Fêtes de l’ours en Vallespir, Fête de l’ours d’Arles-sur-Tech, Fête de l’ours de Saint-Laurent-de-Cerdans et Fête de l’ours de Prats-de-Mollo-la-Preste.
Longtemps en Europe20, l’ours fut l’objet d’un culte qui s’étendit de l’Antiquité jusqu’au cœur du Moyen Âge. Les peuples germains, scandinaves et, dans une moindre mesure, celtes célébraient la sortie d’hibernation de l’ours vers la fin du mois de janvier ou le tout début du mois de février. Mais la date faisant l’objet des plus importantes célébrations était le 24 janvier dans la majeure partie de l’Europe. Il s’agissait du moment où l’ours sortait de sa tanière pour voir si le temps était clément. Cette fête était caractérisée par des déguisements ou travestissements en ours et des simulacres de viols ou d’enlèvements de jeunes filles.
L’Église catholique chercha pendant longtemps à éradiquer ce culte païen. Pour ce faire, elle institua la fête de la Présentation de Jésus au Temple, qui est célébrée le 2 février.
Cependant, les célébrations de l’ours et du retour de la lumière continuaient lors de feux de joie et autres processions aux flambeaux. Le pape Gélase Ier institua donc au ve siècle la fête des chandelles.
Du xiie au xviiie siècle, la Chandeleur fut appelée « Chandelours » dans de nombreuses régions (notamment les Alpes, les Pyrénées et les Ardennes) où le souvenir du culte de l’ours était encore très présent21.
Il est indéniable qu’il subsista longtemps des cultes païens en Europe que les souverains chrétiens et les Églises ont cherché à éradiquer. Mais pour que « l’hypothèse de l’ours » soit ici éclairante, il faudrait, selon certains, qu’elle soit opérante à Rome au milieu du ve siècle, là où la fête de Noël a été fixée au 25 décembre, et à Jérusalem, là où l’usage liturgique s’est établi de fêter la Présentation. En fait il n’y a pas besoin de cet éclairage, le calendrier chrétien lui-même s’en chargeant. En effet on y voit que la Chandeleur y est fixée au 2 février, et la Sainte-Brigitte au 1er février (Brigitte étant le nom de la déesse celtique, célébrée à date équivalente). Il y a également la Saint-Ours d’Aoste, la Saint-Blaise (qui signifie « ours »). De plus la Chandeleur est l’ouverture de la période carnavalesque ; or l’ours est l’animal carnavalesque par excellence22.
Reste que la festa candelarum à Rome commémorait la recherche de la déesse chthonienne Proserpine enlevée par le dieu des Enfers Pluton, par sa mère la déesse de l’Agriculture et des Moissons Cérès. Proserpine n’étant plus dans notre monde, sa mère menaça les hommes d’être privés de nourriture, mais elle finit par obtenir de Jupiter que sa fille serait sur Terre et dans l’Olympe pendant 2/3 de l’année (période claire) et dans l’Autre Monde (les Enfers) durant 1/3 du temps (saison hivernale). Une autre version du mythe indique une moitié de l’année dans chaque monde. Ainsi, la fête des chandelles symbolise le retour du printemps avec le soleil qui fait croître la terre ensemencée.
Février, par ailleurs, tire son nom du verbe latin februare qui signifie « purifier ». Le christianisme a donc placé la fête de la Purification de la Vierge à ce moment. La purification dont il s’agit est celle de la sortie de la « ténèbre hivernale ». Les mythes de La Belle au bois dormant ou de Thésée et Ariane (par exemple) narrent la libération de la lumière (l’Aurore de l’année) par le « chevalier solaire ».
Symbolique
France, Belgique, Suisse romande
On prépare traditionnellement des crêpes à la Chandeleur.
La Chandeleur est toujours fêtée dans les églises le 2 février et la crèche de Noël n’y est rangée qu’à partir de la Chandeleur, qui constitue la dernière fête du cycle de Noël. La Chandeleur est célébrée en tant que fête profane comme « jour des crêpes » : la tradition attribue cette coutume au pape Gélase Ier, qui faisait distribuer des crêpes aux pèlerins qui arrivaient à Rome, mais on peut voir dans cette cérémonie la coutume des Vestales, qui lors des Lupercales faisaient l’offrande de gâteaux préparés avec le blé de l’ancienne récolte pour que la suivante soit bonne23. À l’occasion de la Chandeleur, toutes les bougies de la maison devraient être allumées[réf. souhaitée].
On dit aussi que les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire, évoquant le retour du printemps après l’hiver sombre et froid24.
Tradition
Il existe encore de nos jours toute une symbolique liée à la confection des crêpes. Une tradition qui remonte à la fin du ve siècle et liée à un rite de fécondité consiste à faire sauter les crêpes de la main droite en tenant une pièce d’or dans la main gauche (par exemple un louis d’or ou à défaut une monnaie) afin de connaître la prospérité pendant toute l’année, il s’agit de faire en sorte que la crêpe atterrisse correctement dans la poêle. On dit aussi que la première crêpe confectionnée doit être gardée dans une armoire et qu’ainsi les prochaines récoltes seront abondantes25. Il est parfois précisé qu’il s’agit du sommet d’une armoire et que la crêpe est alors réputée ne pas moisir et éloigner la misère et le dénuement26.
Luxembourg
Lointaine héritière d’une ancienne procession aux flambeaux, la tradition actuelle fait du Liichtmëssdag une fête au centre de laquelle se retrouvent les enfants. En petits groupes, ils parcourent les rues l’après-midi ou la soirée du 2 février, tenant à la main une baguette allumée ou un lampion confectionné par leurs soins, pour chanter dans chaque maison ou magasin l’une ou l’autre chanson traditionnelle27, en particulier Léiwer Härgottsblieschen28. Ils espèrent recevoir en échange une récompense sous forme de sucreries ou menue monnaie (anciennement du lard, des petits pois, des biscuits)29.
Mexique
Au Mexique, il est de tradition de commémorer la présentation de l’enfant Jésus au Temple le 2 février. Cette célébration, très importante pour les Mexicains, passe par la levée de l’enfant (la “levantada” del niño) de la crèche qui est suivie par la tradition de l’habillage et de l’adoration de l’enfant Jésus et accompagnée de plusieurs chants (Ya vienen los Reyes Magos, Levantada del niño Dios, Levantamiento del niño Jesús y Arrullo de Dios)30. Vient ensuite le repas familial autour de tamales.
Cette fête est étroitement liée à celle de l’Épiphanie, puisque c’est ce jour, lors de la dégustation de la « Rosca de Reyes »31 (gâteau des rois). qu’est désignée la personne qui devra se charger de l’organisation de la Chandeleur. En effet, celui qui trouve le muñeco (fève en forme d’enfant Jésus) dans la brioche est désigné comme parrain de l’enfant. C’est lui qui devra habiller le niño dios (image de l’enfant Jésus sous forme de poupées de taille plus ou moins grande) le jour de la Chandeleur avec des vêtements richement décorés et l’apporter à l’église pour le faire bénir. Ces images sont souvent transmises de génération en génération dans les familles. Elles sont aussi vendues dans des boutiques spécialisées. Tous les ans, de nouveaux habits pour l’image de l’enfant Jésus sont achetés en signe de dévotion.
Un repas en famille suit cette bénédiction. Celui qui a tiré la fève à l’Épiphanie doit également préparer les tamales, préparation à base de maïs que l’on croit rappeler les offrandes de maïs du passé pré-chrétien du Mexique. Toute la famille est conviée à ce repas (il s’agit souvent des mêmes personnes que pour la dégustation de la Rosca à l’Épiphanie), ce qui donne à cette fête une dimension familiale et de partage. Ces célébrations ne se déroulent pas seulement au Mexique mais également dans les communautés mexicaines du reste du monde, notamment en France. C’est pour cela que cette pratique typique du Mexique apparait dans l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France32.
États-Unis et Canada
La célébration de la Chandeleur a généralement été remplacée dans les médias par le jour de la marmotte bien que la tradition de la Chandeleur persiste encore sous ce nom dans plusieurs régions où les traditions françaises demeurent vivaces, comme au Québec, en Acadie, en Louisiane, dans la vallée du Mississippi et dans le Maine33,34.
Proverbes
« À la Chandeleur, l’hiver se meurt ou prend vigueur. »
« À la Chandeleur, au grand jour, les grandes douleurs. »
« À la Chandeleur, grande neige et froideur. »
« À la Chandeleur, la neige est à sa hauteur, ce qui signifie que c’est souvent à cette date que l’épaisseur de la neige est à son maximum, au Québec. »
« À la Chandeleur, le froid fait douleur. »
« À la chandeleur, trouve ton âme soeur : que du bonheur ! Alsace »
« À la Chandeleur, le jour croît d’une heure, familièrement À la Chandeleur, ça y va d’une heure. »
« À la Chandeleur, Quéré fait des crêpes jusqu’à pas d’heure35. »
« À la Chandeleur, Rose n’en sentira que l’odeur. »
« Rosée à la Chandeleur, l’hiver à sa dernière heure. »
« Si la Chandeleur pleure, l’hiver ne demeure36. »
« Si le ciel n’est ni clair ni beau, nous aurons plus de vin que d’eau (Bordelais)35. »
« Si point ne veux de blé charbonneux, mange des crêpes à la Chandeleur1. »
« Chandeleur à ta porte, c’est la fin des feuilles mortes37. »
Annexes
Sur les autres projets Wikimedia :
Chandeleur, sur Wikimedia CommonsChandeleur, sur le Wiktionnaire
Bibliographie
Philippe Walter, Mythologie chrétienne, éd. Imago.
Philippe Walter, La Mémoire du temps. Fêtes et calendriers de Chrétien de Troyes à la Mort Artu., Paris : Champion, 1989.
Marie-Odile Mergnac et Thomas Köhler, Proverbes et dictons de toujours, Paris, Archives et cultures, 13 octobre 2008, 192 p. (ISBN 978-2-35077-101-4, lire en ligne [archive]).
Articles connexes
Fêtes et jours fériés en France
Jour de la marmotte
Présentation de Jésus au Temple
Fraternité de la Chandeleur, confrérie religieuse de la ville de Jerez de la Frontière, en Espagne.
Notes et références
« D’où vient la tradition de la Chandeleur ? – Chandeleur – Fêtes religieuses – Définitions – Croire.com » [archive], sur croire.la-croix.com (consulté le 7 mars 2018)
Lexilogos [archive].
« D’où vient la chandeleur ? » [archive], sur croire.la-croix.com
William M. Green, « Lupercalia in the fifth century », Classical Philology, no Vol. 26 no 1, janvier 1931, p. 60-69 (lire en ligne [archive]).
(la) Barri Ducis, L.Guerin, Annales Ecclesiastici Caesaris Baroni, 1864, t.IX, p. 603. p..
(la) ed. Otto Guenther, Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum, vol. 35.1, Prague/Vienna/Leipzig, 1895, 453-464 p. (lire en ligne [archive]).
(en) George E. Demacopoulos, The Invention of Peter : Apostolic Discourse and Papal Authority in Late Antiquity, University of Pennsylvania Press, 2013, 74-80 p. (ISBN 978-0-8122-4517-2 et 0-8122-4517-2, lire en ligne [archive]).
« De Simone et Anna quo die Dominico in templo occurrerunt ac de sancta Deipara », dans Patrologiæ Græcæ vol. 18, p. 347-381. disponible ici sur Google Books. [archive]
pseudo-Cyrille de Jérusalem, Homilia de Occursu Domini in Patrologiæ Græcæ vol. 33, p. 1183-1204. Disponible ici sur archive.org [archive] et ici sur Google Books [archive] en latin et grec. Une traduction d’Antoine Faivre (St Cyrille de Jérusalem, Œuvres complètes, trad. A. Faivre, 1844, vol. 2, p. 447-462) est disponible ici sur archive.org. [archive] Elle a pu être attribuée aussi à Cyrille d’Alexandrie, mais comme le mentionne A. Faivre dans son introduction (op. cit., p. 447-9), vu les thèmes traités, il s’agit de quelqu’un de Jérusalem de la fin du ve ou du début du vie siècle, sous le patriarcat de Salustius (486-494) ou d’Élie Ier de Jérusalem (494-416).
De Occursu Domini, de deipara Virgine et de justo Simeone, in Patrologiæ Græcæ vol. 46. 1152-1182. Disponible ici sur Google Books [archive].
Saint Jean Chrysostome, Monitum – Ad Homiliam in Occursum Christi, De Occursu D. N. Jesu Christ deque depipara et symeone oratio dans Patrologiæ Græcæ vol. 50, p. 807-811. Disponible ici sur Google Books. [archive]
Peregrinatio Aetheriæ, texte latin disponible ici [archive], traduction anglaise ici. [archive]
Pierre Maraval (trad.), Égérie, journal de voyage (Itinéraire), Paris, Cerf, 1982, 385 p. (ISBN 978-2-204-06990-8), p. 255-7
Eduard von Muralt, Essai de chronographie byzantine : Pour servir à l’examen des annales du bas-empire et particulièrement des chronographes slavons de 395 à 1057, St. Petersbourg, Eggers, 1855.
Fernand Leroy, Histoire de naître, De Boeck Supérieur, 2001, p. 96.
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Historia de la Virgen de Candelaria, en página de turismo de Tenerife [archive].
« Origine de la Chandeleur » [archive], sur Momes.net (consulté le 1er février 2017).
Álvarez Delgado Juan, Sistema de Numeración Norteafricano. A. Numerales Canarios.- B. Sistema Numeral Norteafricano : Caracteres. Estudio de lingüística comparada sobre el sistema de numeración y cómputo de los aborígenes de Canarias, Madrid, Instituto Antonio de Nebrija (CSIC), 1949
Michel Pastoureau, L’Ours. Histoire d’un roi déchu, Seuil, collection La librairie du xxie siècle, Paris, 2007. (ISBN 202021542X), p. 149-152.
http://icietaudela.over-blog.com/article-chandeleur-ou-chandelours-98629259.html [archive].
Pastoureau et Ph. Walter, Mythologie chrétienne, Imago.
Marcel Laperruque, Fêtes païennes et fêtes chrétiennes, Éditions du Prieuré, 1996, p. 57.
Migros Magazine, no 5, 1er février 2010, « Chandeleur, qui es-tu ? », par Mélanie Haab, p. 23.
Académie de Toulouse : la chandeleur [archive].
Migros Magazine, no 5, 1er février 2010, « Chandeleur, qui es-tu ? », par Mélanie Haab, p. 22-23.
« Liichtmëssdag : Mir gi Liichten » [archive], sur Stroossener Schoulen [archive], Écoles et Administration Communale de Strassen (consulté le 31 janvier 2012), ou en version française « La quête de la Chandeleur » [archive], sur Stroossener Schoulen [archive], Écoles et Administration Communale de Strassen (consulté le 31 janvier 2012).
La chanson traditionnelle Léiwer Härgottsblieschen fait référence à saint Blaise, fêté le 3 février, qui selon la légende aurait sauvé un enfant qui avait une arête de poisson dans la gorge. Cette chanson et d’autres sont reprises sur la page (lb) Liichtmëssdag de la Wikipedia en luxembourgeois.
« Liichtmëssdaag (jour de la Saint-Blaise) » [archive], sur luxembourg.lu [archive], Service information et presse [archive] du gouvernement luxembourgeois (consulté le 31 janvier 2012).
« Fiches d’inventaire – Patrimoine Culturel Immatériel en France » [archive], sur www.pci-lab.fr (consulté le 7 mars 2018)
(en) « Authentic Rosca de Reyes Recipe » [archive], recette de la rosca de reyes, par Donna, site web san-miguel-de-allende.com.
Fiche d’inventaire du « Dia de la Candelaria » [archive] au patrimoine culturel immatériel français, sur culturecommunication.gouv.fr (consultée le 7 avril 2015).
(en) Kent Beaulne, « “Notre Dame de la Chandeleur — Candlemas/ Groundhog Day” », Missouri Folklore Society Journal, vol.24, 2002
(en) Ray Brassieur, Expressions of French Identity in the Mid-Mississippi Valley, University of Missouri—Columbia, 1999
Raymond Matabosch, La Cuisine Facile I. Les Crêpes., Lille, TheBookEdition.com, coll. « Savoir faire », 2009, 124 p. (ISBN 978-2-35937-017-1, lire en ligne [archive]), p. 19.
Explorations pyrénéennes, Bulletin trimestriel de la Société Ramond, Bagnères de Bigorre, 1866, page 136. [archive]
Grazia.fr, « L’infographie du jour : La Chandeleur, une fête populaire chez 90% des français…. », Grazia.fr, 2 février 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 7 mars 2018)
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Temps ordinaire Présentation de Jésus au Temple (Chandeleur) · Annonciation
Carême Mardi gras · Mercredi des Cendres · Mi-Carême · 4e dimanche de Carême (Laetare) · Semaine sainte : Dimanche des Rameaux
Triduum pascal Jeudi saint · Vendredi saint · Samedi saint · Vigile pascale · Dimanche de Pâques
Temps de Pâques Pâques · Divine miséricorde (Quasimodo) · Jours des Rogations · Ascension · Pentecôte
Temps ordinaire Trinité · Saint-Sacrement (Fête-Dieu) · Sacré-Cœur · Assomption · Exaltation de la Sainte-Croix · Toussaint · Défunts · Fête du Christ Roi · Saint-Nicolas (fête)
Voir aussi : Comput · Couleur liturgique · Solennité
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Vous allez en voir de toutes les couleurs !
C’est une semaine haute en couleurs qui se profile à l’horizon pour la ville rouge. En effet, grand moment pour Marrakech qui va accueillir ce samedi l’avant première mondiale du spectacle FIQ (réveille-toi !). Quatorze artistes, habillés et entourés de l’univers décalé de Hassan Hajjaj, accompagnés aux platines par un Dj old-school marocain, seront sur scène pour un spectacle de haute voltige.
En parallèle, plongez dans l’univers de cette figure majeure de l’art contemporain marocain à travers son exposition à contempler au Mövenpick Hotel Mansour Eddahbi jusqu’au 15 février.
Envie de devenir le roi du poker et de rafler la mise ? Rendez-vous samedi au Casino de Marrakech pour le tournoi Chivas Poker Challenge.
Finissez votre semaine avec une touche de gourmandise ! L’Entrepotes propose à tous les amoureux de fromage, une soirée raclette ! On en salive rien que d’en parler…
Côté cinéma, trois nouveaux films sont à l’affiche cette semaine ! Une comédie française déjantée, un biopic retraçant le combat historique d’un jeune avocat et une comédie musicale pleine d’amour…
Les plus fêtards vont être servis cette semaine ! Vendredi soir, direction le Kabana pour une soirée mouvementée ! Mr ID, le king des platines, va vous faire danser avec ses sons électros mêlés aux sonorités traditionnelles marocaines comme il sait si bien le faire.
Et comme chaque vendredi, le Babouchka accueille un DJ marocain ! Cette semaine, c’est Naamane qui fera le déplacement.
Le Mod Red Lounge by Art Me, quant à lui, vous propose encore une fois de folles aventures électroniques jusqu’à samedi.
Excellente semaine !
Anaïs.R
Marathon international de Marrakech: le Marocain Hicham Laqouahi remporte la 31è édition
Marathon international de Marrakech: le Marocain Hicham Laqouahi remporte la 31è édition
Dimanche 26 janvier 2020 à 14:21
L’athlète marocain Hicham Laqouahi a remporté le titre de la 31ème édition du marathon international de Marrakech, qui s’est déroulée dimanche matin, sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Laqouahi a parcouru la distance de 42,097 km en 2h 06mn 32sec, battant ainsi le record du marathon.
La deuxième position lors de cette 31è édition du MIM est revenue au Kenyan Jacob Kendagor (2h 07mn 16s) ,suivi en troisième place de l’Ethiopien Feleke Wondouser (2h 07mn 32s).
Dans la catégorie Dames, c’est l’Ethiopienne Negeri Hawi Alemu qui a remporté le titre de cette 31è édition en finissant la course en 2h 27mn 56s.
Source : MEDI1TV.COM avec MAP
Medi1TV Afrique en direct:
Iberia lance des vols vers le Maroc à 29 euros
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8 janvier 2020 – 13h10 – Economie
La compagnie aérienne espagnole lance une large campagne promotionnelle à travers les quatre coins du globe. Des vols à destination des principales villes internationales, sont proposés à des tarifs compétitifs, dont Tanger et Marrakech.
De nouvelles dessertes seront ainsi mises à la disposition des voyageurs à partir de Valence et Alicante, aux tarifs abordables de 43 euros pour Tanger et 29 euros pour Marrakech.
Selon un communiqué de la compagnie aérienne, diffusé par les médias espagnols, l’offre est valable jusqu’au 17 janvier prochain, avec la possibilité de réserver des vols pendant l’année en cours.
Iberia, à l’instar des autres compagnies aériennes, compte sur cette période de l’année pour attirer un maximum de clients à travers des offres promotionnelles alléchantes.
Le dernier clip de Coldplay tourné en partie à Marrakech
Mis en ligne sur la plateforme Youtube le 9 décembre 2019, “Everyday Life”, le dernier clip du groupe britannique Coldplay a été tourné en partie à Marrakech.
Après avoir dévoilé le dernier album du groupe en novembre, Chris Martin et ses musiciens nous livrent une nouvelle pépite avec le clip “Everyday Life” qui nous fait voyager à travers le monde. Réalisée par la Canadienne Karena Evans, la vidéo nous transporte en Afrique du Sud, en Ukraine, mais aussi au Maroc, à Marrakech plus précisément. On y découvre quelques prises dans la médina, avec des scènes capturées dans les ruelles, dans un riad et une performance de danseuses d’Ahidouss.