Le Jardin Majorelle à Marrakech dans le collimateur des autorités françaises

Le ministère français de l’Intérieur a décidé de contrôler les comptes de la fondation Bergé-Yves Saint Laurent Paris, qui a une filiale au Maroc. Il a ainsi diligenté une inspection générale de l’administration (IGA).
Le responsable aurait reçu des rémunérations en tant que paysagiste et aurait perçu un pourcentage sur le chiffre d’affaires des activités marocaines d’un montant de 1 million d’euros par an. Cette situation a été dénoncée par Alain Minc, ancien membre du conseil d’administration de la fondation. “Près de 50% du chiffre d’affaires échappe à une analyse précise”, aurait déclaré le conseiller politique dans une lettre relayée par l’hebdomadaire.
M. Minc a condamné l’opacité des documents transmis par la fondation. Du côté de la fondation, un porte-parole de Madison Cox assure que le gouvernement a eu vent de toutes les pièces requises dans cette affaire.
Ecrit par : S.A