
On l’avait presque perdue de vue… Jennifer Garner, la star qui avait tant le vent en poupe dans les années 2000, est bien décidée à revenir sur petit et grand écran. Propulsée il y a des années par la série Alias qui lui a valu un Golden Globe, la comédienne commençait effectivement à remplir un joli CV : petit rôle marquant dans Arrête-moi si tu peux de Steven Spielberg, incarnation de Elektra dans la superproduction Daredevil face à Ben Affleck (avant le spin-of super raté), un joli succès culte avec 30 ans sinon rien (et sa BO démentielle), une capacité à prouver qu’elle savait jouer sobre et sérieux (Le Royaume) et même une reconnaissance critique avec Juno.
Pourtant, de plus en plus discrète et loin des super-productions ayant contribué à sa renommée, Jennifer Garner s’est spécialisée dans des comédies disons frivoles (Hanté par ses ex, Ma vie sans lui, Valentine’s day, The invention of lying) et si le charme fonctionne encore, la complexité et la brutalité d’Alias semblent bien loin. Et ce même si des rôles brefs mais marquants dans des films indépendants comme Dallas Buyers Club ou Men Women & children rappelaient de quoi elle était capable. Revers de la médaille : la comédienne devient moins visible, moins bankable aussi pour s’illustrer dans une super-production.
Romain LE VERN