Sous l’œil avisé d’un jury international composé de grands noms du Street Art.

ZAKARIA LATOURI/SBAGHA BAGHA

STREET ART – Alors que la sixième édition de Sbagha Bagha a débuté le 2 juillet dernier, les rues de Casablanca grouillent d’artistes, professionnels ou amateurs, prêts à habiller de fresques colorées les murs de la ville blanche. En attendant les peintures géantes sur les immeubles de la capitale économique, la Battle Graffiti, événement phare du festival, revient pour une troisième édition, les 13 et 14 juillet, et annonce des duels prometteurs pour célébrer l’esprit du street art.

SBAGHA BAGHA 2019

Après un appel à candidatures lancé mi-juin, douze artistes venus des quatre coins du royaume ont été sélectionnés pour participer à cette troisième édition ce week-end et montrer l’étendue de leurs talents.

Ainsi, Basec (Berrechid), Isake (Tanger), Bosta (Khenifra), Peor (Meknes), Neval (Tanger), Dakon (Berrechid), Zores (Oujda), Jeka (Kalaat Sraghna), Mers (Azilal), Relk (Tanger), Omba (Souk Larbaa) et Med (Tanger) s’affronteront ces deux jours sous l’oeil avisé d’un jury composé d’artistes internationaux, et véritables références dans leur discipline, indiquent les organisateurs dans un communiqué. Il s’agit de l’artiste espagnol Japon, membre de deux crews internationaux, VLOK et WMD, de l’Espagnole MUSA71, une artiste avec presque trente ans de carrière, et de l’Allemand Dater127, qui s’est lancé dans le graffiti en 1995 et sillonne le monde avec son crew Love Letters.

Avant de démarrer la compétition, les artistes en compétition ont brisé la glace en réalisant une fresque collective sur un mur, pour célébrer le street art sans enjeu, en plein boulevard d’Anfa, sur la face du lycée Wellada. Dès samedi, ils auront la possibilité de se démarquer lors de la première étape de “sketching”, où ils réaliseront en direct leurs croquis devant le jury. Les finalistes seront alors retenus et invités à revenir s’affronter le lendemain, au même endroit.

Pour la deuxième journée d’épreuves, ils devront sortir du lot pendant les phases de quart de finale et de demi-finale, rue des Libellules dans le quartier Riviera à Casablanca, jusqu’à la tombée de la nuit.

En outre, les festivités se poursuivent un peu partout à Casablanca avec des concerts live qui animent chaque jour les battles, par des performances du collectif casablancais de hip-hop Block 10, mais aussi le “Live Printing” qui propose, pour la première fois, une démonstration publique de sérigraphie présentée par Gemma Berengue, du studio/atelier espagnol Monostereo.