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janvier 14, 2020

Iberia lance des vols vers le Maroc à 29 euros

Iberia lance des vols vers le Maroc à 29 euros

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8 janvier 2020 – 13h10 – Economie

La compagnie aérienne espagnole lance une large campagne promotionnelle à travers les quatre coins du globe. Des vols à destination des principales villes internationales, sont proposés à des tarifs compétitifs, dont Tanger et Marrakech.

De nouvelles dessertes seront ainsi mises à la disposition des voyageurs à partir de Valence et Alicante, aux tarifs abordables de 43 euros pour Tanger et 29 euros pour Marrakech.
Selon un communiqué de la compagnie aérienne, diffusé par les médias espagnols, l’offre est valable jusqu’au 17 janvier prochain, avec la possibilité de réserver des vols pendant l’année en cours.
Iberia, à l’instar des autres compagnies aériennes, compte sur cette période de l’année pour attirer un maximum de clients à travers des offres promotionnelles alléchantes.

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janvier 24, 2019

La nouvelle aérogare de Guelmim, un petit bijou d’architecture

La nouvelle aérogare de Guelmim, un petit bijou d’architecture
Jeudi 24 janvier 2019 à 17h12
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La nouvelle aérogare de Guelmim, un petit bijou d’architecture
Photos Fernado Guerra /FG+SG
Avec un budget modeste à cette échelle (273,5 MDH), la nouvelle aérogare de Guelmim est un petit bijou architectural posé aux portes du Sahara marocain, parfaitement digne de cette région chère au coeur des Marocains. Elle a été officiellement inaugurée le mardi 22 janvier 2019 par le Roi Mohammed VI.

La nouvelle aérogare de Guelmim a été réalisée par Groupe3 Architectes (Omar Tijani et Skandar Amine). Elle s’intègre à une infrastructure militaire existante située à 3 km au nord de la ville, moyennant la consolidation de la piste d’atterrissage et de ses abords ainsi que l’aménagement d’infrastructures d’accès.

Les architectes ont voulu un projet “simple, efficace, où les ambiances sont maîtrisées”. Deux phases sont prévues: la première qui vient d’être mise en service, de 7.000 m2 et une second quiaura la même superficie. Pour ce faire, ils ont opté pour “une conception linéaire, parallèle aux pistes”. L’extension ou les extensions pourront s’étendre de part et d’autre du module central.

“La flexibilité des usages et la modularité sont des composantes essentielles de cette machine à flux qu’est une aérogare”, explique Groupe3 Architectes. En effet, les parcours des voyageurs ainsi que leurs contrôles sont amenés à changer dans le temps, notamment en fonction des règles de sûreté nationales ou internationales et des évolutions technologiques. De ce fait, les architectes ont opté pour “la grande portée, libérant le sol de points porteurs trop nombreux et un système de partition et de cloisonnement évolutif, lié a un tramage régulier du bâtiment”.

Le bâtiment est de type halle, ce qui “permet de maîtriser l’économie du projet et les coûts de maintenance dans le cadre de son exploitation”.

Le climat local, lumineux, sec et très chaud, a imposé naturellement un travail sur “la protection solaire et sur la recherche d’un maximum d’apport de lumière naturelle”.

Le bâtiment de l’aérogare est constitué de :

-Deux halles légères, en acier, en double hauteur, de 21 m d’épaisseur, correspondants aux espaces d’attentes, s’ouvrant très largement sur le paysage d’un côté et sur l’activité des pistes de l’autre, protégées par de très larges débords de toiture et une façade filtre.

-Un corps central linéaire, interface entre les zones sous douane et hors douanes, où s’organisent les fonctions de filtre et de contrôle, surmonté d’un patio apportant de la lumière naturelle au cœur du bâtiment. Ce cœur frais est situé sur l’axe général du plan masse de l’aéroport, constitué de jardins aménagés et de murs de terre crue.

“Les façades sont constituées de larges débords de toiture. Ils apportent une ombre protectrice, et autorisent l’usage du verre. En retrait, le verre permet d’apporter la clarté et la transparence, nécessaires à un bon repérage et une bonne orientation des usagers. Ces larges débords de toitures sont revêtus d’une enveloppe filtre constituée de métal peu émissif”, selon les mêmes sources.

Ce filtre est un “patchwork de panneaux perforés qui dessinent l’ombre et colorent la lumière”. Les deux architectes le décrivent comme “à la fois apaisant et protecteur et subtilement évocateur des thèmes décoratifs de la culture régionale”.

Bioclimatique

Les concepteurs ont eu recours à l’architecture en grande partie bioclimatique, rendant l’usage de la climatisation accessoire ou additionnel et ceci, grâce à “la bonne protection solaire assurée en façade et la bonne isolation thermique en toiture” ainsi que “la grande hauteur des volumes intérieurs du bâtiment”.

Les pare soleils en façade permettent également d’avoir des façades entièrement vitrées assurant un éclairement naturel très important, l’apport de lumière naturelle se faisant également par le patio central. “L’investissement principal porte donc sur la qualité de la protection solaire et non des équipements techniques coûteux à entretenir”.

“L’utilisation de la terre pour les partitions de la zone centrale du bâtiment apportera la sérénité du contact avec un élément naturel, évocateur du paysage régional. Le jardin suspendu et les jardins frais, marquent le paysage à l’échelle de l’aéroport et contrastent avec le grand paysage, horizontal et aride”, concluent nos interlocuteurs.

Voici une galerie de photos (Photos Fernado Guerra /FG+SG):

La fiche du projet

Projet : Aéroport de Guelmim.

Année : 2018.

Localisation : Guelmim, Maroc.

Programme : Terminal voyageur, annexes aéroportuaires, parkings.

Maitre d’ouvrage : Office national des Aéroports (ONDA).

Architectes : Groupe3Architectes.

Site : www.groupe3architectes.com

Equipe : Omar Tijani et Skander Amine, chef de projet : Vincent Missemer.

Bureau d’études : Tech Etudes.

Paysage : atelier Bertrand Houin.

Budget de la construction: 273,5 MDH.

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mai 7, 2016

L’extension de l’aéroport de Marrakech prête pour la COP22

Les travaux ont tardé mais Aziz Rebbah le promet, l’extension de l’aéroport Menara Marrakech sera prête avant la COP22.

Les travaux de l’extension de l’aéroport de Marrakech ont pris plus de temps que prévu. Mais le ministre des Transports le promet à l’occasion du Marrakech Air Show : ils seront terminés avant la COP22 qui se tient en novembre dans la ville ocre. Une source autorisée au sein de l’Office national des aéroports (ONDA) nous précise que les travaux doivent même être terminés en juillet.

Cette extension doit permettre à l’aéroport Menara de passer d’une capacité de 6 millions de passagers à 9 millions de passagers par an. Lancés en 2011, les travaux ont pris beaucoup de retard puisque leur achèvement était initialement prévu pour 2014, avant d’être repoussé à mars 2015. D’après les chiffres communiqués sur le site de l’ONDA, le développement de l’aéroport (nouveau terminal et réaménagement du premier) représente un coût total de 1,3 milliard de dirhams.

Mais cet agrandissement ne suffira pas à répondre à la hausse du trafic aérien. Un second aéroport est donc prévu dans la commune de Sid Zouine, à 40 kilomètres de Marrakech. Alors qu’en septembre 2015 l’ONDA a publié un appel d’offre demandant à un cabinet d’établir si la solution du partenariat public-privé (PPP) était la plus pertinente pour mener à bien le projet, le recours au PPP est aujourd’hui acté. «Bien sûr que ce sera en PPP», s’exclame-t-on à l’office.

PPP aussi pour l’aéroport de Benslimane, nous assure-t-on toujours du côté de l’ONDA. Aziz Rebbah a révélé qu’une étude était en cours pour faire de Benslimane un nouveau hub aérien. L’idée est de soulager le trafic à l’aéroport Mohammed V de Casablanca. L’extension de ce dernier – dont les travaux doivent prendre fin en décembre d’après le ministre – ne permettra de répondre que temporairement à la hausse du trafic. Selon les chiffres communiqués par Aziz Rabbah, l’aéroport sera déjà saturé en 2025. Alors que d’après les prévisions, le trafic devrait passer de 18 millions de passagers aujourd’hui à 75 millions par an en 2035.

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