Riad Dar Khmissa Marrakech
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Tag: Art

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mai 21, 2023

Awake Festival à Terra Janna Marrakech

Awake Festival à Terra Janna Marrakech
Marrakech

15 et 16 Septembre 2023
Awake est un nouveau concept qui puise son identité et son inspiration dans l’Art et la Culture.
Il se veut éclectique, riche, disruptif et précieux, à travers son positionnement comme plateforme d’exposition artistique et de promotion de l’Art qui permet aux jeunes artistes marocains d’exprimer leurs identités diverses, leurs perspectives expérientielles de vie, à travers une multitude de formes d’expression et de création…

Douar El Mghazli CR Al Ouidane, BP Guéliz 2691، Marrakech 40000
+212 (0) 663 271 327
haytem@awake.ma

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décembre 26, 2019

Artcurial prend définitivement ses quartiers à Marrakech

Artcurial prend définitivement ses quartiers à Marrakech
Par Jérémy Beaubet -26/12/2019

Il ne fait plus de doute que Marrakech effectue un retour remarqué sur la scène du marché de l’art contemporain. Les signes qui attestent cette tendance sont nombreux et l’installation d’une filiale d’Artcurial dans la cité ocre en est l’une des dernières manifestations.

C’est une grande première pour le Maroc et même, disons-le, pour le continent africain dans son ensemble. En cette fin d’année, l’illustre maison de vente internationale Artcurial a décidé d’installer une filiale à Marrakech. Excellente pour l’économie de l’art dans la région, cette nouvelle n’est pas vraiment une surprise puisque depuis 2011, la maison française y organisait régulièrement des présentations et des ventes d’oeuvres et d’objets d’art en duplex depuis Paris. Mais voilà, fort de ses résultats et de l’engouement suscité par sa vente mythique Pierre Bergé – Yves Saint Laurent au jardin Majorelle en 2015, Artcurial a fait le choix de l’avenir en y créant directement une filiale.

Selon les mots de son président délégué, François Tajan, cette structure sera destinée «à rayonner tout au long de l’année» et disposera de son propre programme de ventes, à raison de trois sessions par an, au printemps, à l’automne et au Nouvel An. «Le développement sur place d’une clientèle exigeante et de haut niveau et d’institutions culturelles ambitieuses ne pouvaient que nous encourager dans cette direction, précise-t-il, non sans oublier de mentionner «la vitalité d’une scène artistique marocaine, et plus largement africaine, passionnante.»

C’est d’ailleurs autour des tableaux orientalistes et de l’art contemporain africain que cette filiale concentrera ses efforts. Cette filiale placée sous la direction d’Olivier Berman aura aussi à coeur de développer des ventes de collections mettant à l’honneur la grande richesse des arts décoratifs marocains, et ce dans des domaines aussi étendus que la céramique, les textiles, les bijoux ou encore les armes anciennes. La première d’entre elles, forcément très attendue, aura d’ailleurs lieu le 30 décembre prochain au palais de La Mamounia. Les vacations s’articuleront ce jour-là autour de trois thèmes et offriront la possibilité aux collectionneurs marocains et étrangers de pouvoir payer en dirhams.

LE CHIFFRE : 1.280.500
Fondée en 2002 à Paris et présente dans 10 pays à travers le monde, Artcurial fait aujourd’hui partie de ces quelques maisons prestigieuses – avec Sotheby’s et Christie’s – capables de valoriser des oeuvres d’art de manière très, très significative. La maison parisienne possède d’ailleurs plusieurs dizaines de records de vente à son actif, à l’instar de l’oeuvre «Kasbah Rouge» du peintre Jacques Majorelle, qui s’est vendue 1.280.500 en juin 2011.

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décembre 16, 2019

Evénements artistiques

Les événements artistiques à ne pas manquer pendant les fêtes
ART
ANAIS ROBIN
Editor Made in Marrakech
16 DÉCEMBRE 2019

L’art est à l’honneur pendant les festivités de fin d’année à Marrakech ! Le programme artistique de la ville rouge s’annonce plutôt chargé et vous offre un large éventail de merveilles à contempler. Que diriez-vous d’un live painting, d’ateliers de calligraphie et d’expositions d’artistes venus d’ici et d’ailleurs ? Made in Marrakech vous a compilé les événements artistiques à ne pas manquer !

Exposition et ateliers by Noureddine Daifallah au Pearl

Noureddine Daifallah, calligraphe marocain, a apporté un nouveau souffle à la calligraphie arabe traditionnelle grâce à ses innovations. Son travail a été exposé au Maroc, en France, en Italie et au Portugal.

Ses oeuvres seront au centre de l’attention lors de l’exposition éphémère qui aura lieu du 24 décembre 2019 au 5 janvier 2020 au Loft, dans l’hôtel The Pearl Marrakech, Luxury Lifestyle Hotel. 
Ce dernier a d’ailleurs contribué à la décoration de l’hôtel : les têtes de lits ont été réalisées par ses soins et plusieurs de ses oeuvres habillent les murs de l’établissement. Il vous réserve également quelques surprises lors de ces ateliers !

Où ? Dans le quartier de l’Hivernage
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Live painting et dédicace du livre par Ceet Fouad à la BCK Art Gallery

Connaissez-vous les fameux poulets de Ceet ? Après avoir exposé à Toulouse, Hong Kong, et Genève, Ceet Fouad, peintre graffeur français d’origine marocaine est de retour à Marrakech pour présenter ses nouvelles oeuvres et surtout son nouveau livre axé principalement sur ses péripéties artistiques à la Réunion et dans l’Empire du Milieu. Rendez-vous le vendredi 27 décembre de 18h à 21h, à la BCK Art Gallery, pour un live painting sur minibus VOLKSWAGEN T2 et la dédicace de son dernier ouvrage.

Où ? En plein coeur de Guéliz
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Vernissage à la galerie d’art Dar El Bacha

Yasmina Alaoui et Marco Guerra conjugent leurs arts ! Le corps tient une place centrale dans les oeuvres de Yasmina. Dans leurs séries “Mille et un rêves”, cette dernière utilise les photos de Marco comme support et y imprime ensuite des dessins à l’encre rappelant l’art du dessin au henné sur la peau.
 Ils exposent aux Etats-Unis, en Europe, au Proche-Orient et en Asie et font partie de plusieurs collections prestigieuses.

Le 26 décembre à partir de 18h, la Khalid Art Gallery vous invite au vernissage de l’exposition par le couple d’artistes. Celui de la rétrospective de Marco Guerra aura lieu en même temps, à la Galerie Dar El Bacha.

Où ? En médina, dans le quartier de Dar El Bacha
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Vernissage au Musée Yves Saint Laurent

Ngoc Minh Ngo est une photographe autodidacte vietnamienne, dont le travail explore la beauté intrinsèque des plantes et de la nature. Sa deuxième exposition photographique « Un Jardin Rêvé » est le fruit de sa collaboration avec Umberto Pasti, écrivain et botaniste italien.

Jeudi 19 décembre à partir de 19h aura lieu son vernissage au Musée Yves Saint Laurent. Ses oeuvres seront visibles dans la galerie du musée jusqu’au 23 septembre 2020.

Où ? À côté du Jardin Majorelle
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BAB Africa au BAB Hôtel

BAB Africa c’est la célébration de Marrakech en capitale culturelle de l’Afrique en 2020 ! En plein coeur du quartier de Guéliz, le boutique hôtel urbain le BAB s’inscrit dans cette dynamique et se drape des couleurs du continent. Les artistes africains de renom ou en devenir sont à l’honneur et exposeront leurs plus belles oeuvres pour cette occasion.

Au programme : sculpture, peinture, art d’Afrique, photographie, vidéo et également de la mode et de la musique !

Où ? Dans le quartier de Guéliz
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Vernissage au Mövenpick Hotel

Anwar Belaaroui est un artiste accompli né à Marrakech : peintre, sculpteur, musicien… il touche à tout avec talent ! 
Après avoir sillonné de grandes galeries, ses portraits se réunissent au Mövenpick Marrakech. Adepte des techniques de collage, il transforme les portraits de grandes stars comme Jamel Debouzze, Ray Charles ou encore Charles Aznavour.

Rendez-vous le vendredi 20 décembre à partir de 19h30 !

Où ? Dans l’Hivernage
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MARRAKECH ART WEEK

MARRAKECH ART WEEK revient pour une deuxième édition du 26 décembre 2019 au 5 janvier 2020, suite à son succès l’année dernière. Le Royaume du Maroc est devenu le « hub » culturel entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient ce qui a notamment permis à la ville rouge d’être désignée Capitale Africaine de la Culture 2020.
Seize acteurs culturels vont se mobiliser pour vous proposer une programmation spéciale avec un objectif commun: promouvoir l’art marocain, oriental et plus largement du continent africain.

Où ? À travers la ville de Marrakech
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ANAIS ROBIN
Editor Made in Marrakech
16 DÉCEMBRE 2019

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novembre 4, 2019

Marrakech s’enrichit d’un nouveau musée consacré à l’art culinaire marocain

Marrakech s’enrichit d’un nouveau musée consacré à l’art culinaire marocain
Par la tribune -04/11/2019

C’est dans la médina, dans le quartier du Riad Zitoun, à deux pas de l’incontournable Palais de la Bahia,que se situe le tout nouveau projet culturel de Marrakech : Le Musée d’art culinaire marocain.

Edifiée dans un magnifique riad du XVIIe laissé à l’abandon pendant des décennies, des investisseurs privés se lancent dans un vaste projet de rénovation qui durera plus de deux ans pour redonner vie à cette belle demeure. Le musée s’articule autour de deux patios : le plus grand abrite une fontaine en marbre entourée d’oliviers et d’un palmier centenaire, l’autre patio offre un tapis de zelliges fassi composé de pas moins de 100.000 petits carreaux de terre cuite émaillée sur lequel s’élève une petite fontaine. Une équipe de Maâlems marocains a su restaurer les lieux, utilisant les matériaux et le savoir-faire traditionnels pour redonner à l’ensemble du riad sa noblesse : tadelakt aux murs, ornements travaillés des gebs (plâtres ciselés), plafonds de cèdre aux tons chauds, sols en bejmats, coupoles en bois de cèdre zouakées. La réalisation et la mise en oeuvre du concept ont été confiées à M. Taoufik Ghaffouli, un professionnel doté de plus de 25 ans d’expérience dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme. Les visiteurs découvriront la richesse de la cuisine marocaine en circulant dans plusieurs salles dédiées à ses plats et ingrédients emblématiques : épices et herbes, salades, soupes, briouates et pastillas, tagines et couscous, cuisine juive méditerranéenne, pains, pâtisseries et thé. Les arts de la table seront également représentés. Au fil de leur déambulation, ils pourront assister à des démonstrations permettant de mieux comprendre les tours de main d’une cuisine qui se transmet oralement de mère en fille : la fabrication de l’huile d’argan, la cuisson du pain tafarnout, l’art délicat de rouler la semoule pour le couscous, la distillation de fleurs d’oranger ou de rose, le service du thé… Ceux qui voudront passer à la pratique pourront rejoindre des ateliers de cuisine marocaine dispensés par des Dadas expertes et déguster les plats qu’ils auront préparés sur la terrasse. Sur le toit, avec une vue panoramique sur la Médina, dans une ambiance «Jemaa el Fna», on pourra déguster toutes les spécialités marocaines. La visite se clôture par un passage à la boutique souvenirs.

Rue El Bahia, Riad Zitoun Jdid (en face de La Poste), Médina | ouvert de 10h à 19h 7j/7 | Tarif public : 60 dh – Marocains : 40 dh | Cours de cuisine : 500 dh par personne

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juillet 31, 2019

Mous Lamrabat, ce photographe marocain qui reconfigure les clichés

Mous Lamrabat, ce photographe marocain qui reconfigure les clichés
Arts
LE 31 JUILLET 2019
Mous Lamrabat, photographe marocain de 36 ans, décrypte avec nous les symboles cachés derrière ses photos atypiques.

Par Soundous Chraibi

Instagram / @Mouslamrabat

7 min
Le 22 juin, l’exposition “Dounia”, signée par le duo Artismous débutait à la Voice Gallery de Marrakech. En novembre 2018, le créateur de mode Artsi Ifrach et le photographe Mous Lamrabat, deux artistes insolites aux styles complémentaires, ont décidé de joindre leurs efforts et leurs talents pour donner naissance à un duo artistique 100% marocain. En parallèle, chacun d’entre eux poursuit sa carrière ainsi que ses projets personnels.

Des débuts sous le signe de l’anticonformisme
“All the way from Mousganistan” – c’est ce qu’indique la biographie Instagram du photographe Mous Lamrabat. Il naît en 1983 à Temsamane, une petite commune rurale du Rif. Avant même de savoir faire ses premiers pas, il s’envole avec sa famille pour la Belgique, où il grandira.

Mous Lamrabat débute sa carrière artistique en 2010 en tant qu’assistant, après avoir fini ses études d’architecture d’intérieur. “J’ai obtenu mon diplôme à 27 ans et j’ai même reçu une belle offre d’emploi, mais j’ai laissé tomber. Je me suis tout simplement rendu compte que ce n’était pas un domaine où je pouvais exprimer ma créativité comme je le souhaitais. Alors j’ai commencé la photographie, bien que je ne savais pas réellement comment ça marche. Mes parents pensaient que j’étais devenu fou”, nous confie Mous Lamrabat.

Cependant, même après s’être fait une place dans le domaine en tant que photographe de mode, le problème restait le même : “Il fallait se conformer à certaines normes, faire ce qui est était attendu. Et ça non plus, ce n’est pas réellement ce que je voulais faire. Alors j’ai laissé tomber l’agence avec laquelle je travaillais. Financièrement ça a été une période très dure, mais ça m’a permis de me concentrer sur moi et sur mon travail personnel. A ce moment-là de ma vie, j’ai compris qu’un investissement, ce n’est pas toujours de l’argent”.

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L.ove R.ules E.verything A.round M.e

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Mélanges de genres et mariage de cultures
Des photos authentiquement marocaines, inspirées des traditions de son pays ainsi que du patrimoine culturel qui les accompagne, c’est ce que Mous Lamrabat met principalement en avant. La singularité de son travail, c’est aussi ce contraste entre le traditionnel et le moderne, la juxtaposition de deux mondes qui semblent à première vue complètement opposés, mais qui une fois combinés, créent une mystérieuse harmonie. Burqa à McDo, gandoura à Gucci, kaftan à Disney…

Il explique : “Ce mélange, c’est celui dans lequel j’ai grandi. Même si j’ai été élevé à l’étranger, je viens d’une famille traditionnelle, qui a toujours voulu s’assurer que je ne délaisse pas les valeurs et l’héritage culturel qui m’ont été transmis. De mon côté, quand j’étais au primaire, je ne voulais pas être étiqueté comme étant le petit Marocain. Je voulais un t-shirt Bob l’éponge comme les autres ! Plus tard, je me suis rendu compte que l’on n’avait pas besoin de choisir, que le traditionnel peut être moderne et fashion. Les gens pensent qu’en suivant la mode occidentale, ils auront l’air plus class et plus stylés. C’est faux, parce qu’on ne devrait pas toujours avoir à choisir entre une chose et une autre. Nous aussi, on peut faire de la mode à partir de nos propres traditions. Quand je vois des gens mettre un saroual avec la dernière paire de chaussures à la mode, je me dis que ça c’est le Maroc. C’est notre mode, et j’adore ça”.

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Prince bob

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Des voiles et des tissus, tout un symbole
Une autre constante dans le travail de Mous Lamrabat : des portraits aux visages cachés. Sa spécialité. Masques, bandeaux sur les yeux, longs voiles et tissus de couleurs, unis ou alors signés Gucci et Louis Vuitton, les traits d’un visage apparaissent rarement, et l’attention est rarement focalisée sur le corps du mannequin. “Je trouve qu’un visage attire beaucoup trop l’attention, et qu’il a tendance à détourner nos regards du reste de la photo. C’est toujours la première chose que l’on voit et sur laquelle on se focalise le plus. Moi, je veux être en mesure d’orienter et de diriger le regard de mon spectateur comme je le souhaite, lui faire voir un tout, et pas seulement un visage”, nous explique le photographe.

“Ensuite, il y a aussi le mystère qui réside dans ce qui est caché. J’ai remarqué que pendant les expositions, les gens passent beaucoup plus de temps devant les photos avec des visages cachés. A partir du moment où l’on sait qu’il y a un visage, mais qu’on ne peut pas le voir, notre créativité est tout de suite stimulée. On peut s’imaginer tout et n’importe quoi. En fait, j’ai compris que lorsque je cache un visage ou une personne, ça devient la personne qui regarde la photo”, poursuit l’artiste.

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Moroccan dinner 🍖

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Pour des raisons aussi bien symboliques qu’esthétiques, le voile est donc rapidement devenu un élément récurrent de ses photographies. Sur la même lancée, on y retrouve également beaucoup de niqab et de burqas, ces longs tissus noirs recouvrant l’intégralité du corps de la femme.

Ces vêtements alimentent des débats passionés depuis plusieurs années, mais Mous Lamrabat tient à signaler un point important : pas de dimension religieuse ou politique dans son travail. “Il y a quelques dizaines d’années, le voile était un accessoire de mode – ça ne dérangeait personne. Pour moi, c’en est encore un, et c’est pour ça que j’aime m’en servir”.

Un style tout droit sorti du “Mousganistan”
“Mousganistan”, c’est le nom que le photographe a donné à son univers, celui dans lequel il puise son inspiration. Un univers décalé et original. Pour l’artiste, le beau et l’esthétique restent essentiels et représentent une grande partie de son travail. “J’ai commencé en tant que photographe de mode, donc oui, la dimension esthétique a toujours fait partie de mon travail. Je pense que c’est important de pouvoir représenter certaines choses qui valent par leur beauté, et qui sont belles en elles-mêmes”, nous confie-t-il.

“Mais il n’y a pas que ça. Au-delà de la dimension esthétique, je pense que la vraie beauté de mon travail apparaît lorsque je regarde les commentaires des gens sur mes photos : ils y voient tous quelque chose de différent. J’ai beaucoup appris sur mon travail à travers la perception que les gens avaient dessus”, s’enthousiasme encore Mous Lamrabat.

En arrière-plan, ses prises présentent souvent un fond blanc ou noir, sobre et uni. Il n’est pas rare de retrouver aussi un papier peint Gucci customisé aux couleurs du drapeau du Maroc. Il lui arrive également d’opter pour un ciel bleu, un désert ou de vastes étendues pour restituer l’impression d’infini, et très rarement pour des photos prises en intérieur.

Pour Mous Lamrabat, la notion de pureté est cruciale parce que comme il nous l’a si bien dit, ce sont les choses pures qui perdurent au fil du temps : “Je veux faire des photos intemporelles. Mousganistan, c’est un monde idéal où chacun peut revenir à la plus pure version de soi”.

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Sa prochaine exposition au Maroc est prévue pour 2020. Après “Mousganistan“ le 31 janvier à Sint-Niklaas en Belgique, ce sera sa première exposition personnelle dans son pays natal. Son ambition pour ce projet : transmettre un art que l’on ne retrouve pas seulement dans les galeries ou les salons. “Je veux que cette exposition soit accessible à tout le monde – surtout à la jeunesse et aux artistes qui se sentent un peu perdus, et qui ne savent pas vraiment par où commencer. Je veux que les gens qui viendront voir cette exposition soient ceux qui en ont le plus besoin”.

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novembre 7, 2018

L’essentiel de Marrakech

News du 7 novembre au 13 novembre 2018

Dakhla is calling !

Ce ne sont pas moins de 1.391 km qui séparent les villes de Dakhla et Marrakech, ce qui équivaut à presque 18h de route en voiture, une distance non négligeable qui en décourageait plus d’un. Toutefois, depuis quelques jours, l’idée d’y passer un week-end est devenue tout à fait concevable avec le lancement de la ligne aérienne Marrakech-Dakhla par le leader du transport aérien à bas coût au Maroc : Air Arabia. En seulement 2 heures de vol, vous voilà les pieds dans l’eau sur l’Île du Dragon pour apprécier une des plus belles plages sauvages au monde. Qu’attendez-vous pour réserver votre billet ?

Quand la peinture croise la photographie, cela donne l’exposition “Interferences”réunissant Hassan Nadim et Abdallah Belabbes, ce mercredi, à Dar Cherifa. Patricia Piasco, conseillère en alimentation santé et naturopathie, vous donne rendez-vous du côté du concept-store Ayaso, ce jeudi, pour vous expliquer les bienfaits de la détoxification. Bien-être toujours, la Ferme Berbère vous accueille le temps d’un week-end d’initiation au jeûne. Yoga, balades, massages et rencontres sont au programme de cette escapade healthy. Samedi, les amoureux du théâtre se donneront rendez-vous au Cinéma Leila Alaoui à l’occasion de la représentation théâtrale de La Chute d’Albert Camus, mise en scène par Nabyl Lahlou. Si vos enfants sont des férus d’arts martiaux, direction Terre d’Éveil ce dimanche pour une matinée découverte du Shaolin Kung Fuavec le maître Essaid Boudhim.

Jeudi rime avec afterwork à L’envers qui reçoit son grand habitué DJ James. Vendredi, le talentueux finaliste du télé crochet La Nouvelle Star Max Pen vous donne rendez-vous à Dar Soukkar pour un showcase inédit. Samedi, le Buddha-Bar Marrakech vous fera découvrir des traditions ancestrales venues de l’Inde en célébrant Diwali dans une ambiance dépaysante.

Excellente semaine à tous !!

Majda F.

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