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août 1, 2018

Djebeli, la petite marque qui rend hommage au patrimoine des montagnes du Maroc

MAROC
01/08/2018 17h:53 CET
Djebeli, la petite marque qui rend hommage au patrimoine des montagnes du Maroc
Une marque qui prend de la hauteur pour revisiter l’artisanat marocain.
Par Kaoutar Laili

DJEBELI
STYLE – Créée par une fratrie de designers amoureux du Maroc, Djebeli rend hommage au savoir-faire traditionnel des artisans marocains en le mêlant à une sensibilité esthétique résolument contemporaine.

Babouches en wax, plaids en coton tissé, sacs à dos en velours vintage et cuirs des tanneries… Les genres et les époques se mélangent dans un joyeux métissage, qui nous plonge dans un univers surprenant de matières et de formes.

DR
Djebeli, c’est l’histoire d’India, Nil et Orphée, une sœur et deux frères aux prénoms envoûtants, évoluant entre Tanger, Fès, Paris et Grand Bassam en Côte d’Ivoire, et qui sont (comme leurs parents) tombés sous le charme de l’artisanat marocain. C’est donc une histoire de famille que nous raconte India, l’une des trois fondateurs de la marque.

“Nous avons eu la chance de découvrir le Maroc dès notre plus jeune âge grâce à nos parents, deux talentueux artistes et designers français installés à Tanger depuis bientôt 20 ans. Notre mère est Laure Welfling, dont la marque est internationalement reconnue pour ses créations néo-baroques, et notre père est le sculpteur, peintre, designer et cinéaste Guidi. Ensemble ils ont fondé la Galerie Laure Welfling située place de la Kasbah à Tanger. C’est d’abord grâce à eux, en les regardant travailler avec les maâlems marocains, que nous avons pu nous rendre compte de l’incroyable richesse et du potentiel de l’artisanat marocain”, se souvient India.

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De gauche à droite et de haut en bas : Nil,India et Orphée, les 3 fondateurs de Djebeli
“Nous venons du nord, nous avons donc souhaité rendre hommage à la montagne à travers notre marque que nous avons décidé de nommer Djebeli. Nous aimons les matière pures, comme les peaux brutes et les chanvres des montagnes, entre autres, que nous travaillons souvent sans même les teindre. Depuis peu, nous avons également décidé d’inclure de la couleur dans nos nouvelles collections. Elles sont en effet beaucoup plus vivantes, nous veillions à utiliser des couleurs primaires, qui viennent de la nature”, souligne India.

Bien qu’ils aient toujours vécu au Maroc, ce n’est que lors d’un voyage en Inde que la soeur et les deux frères ont véritablement eu une “révélation”. “Nous avions retrouvé la-bas plusieurs techniques de l’artisanat marocain. Nous avons réalisé que nous étions allés chercher très loin ce qui a toujours été juste devant nous”, confie la jeune créatrice.

Avec des collections de chaussures, accessoires, tapis et linges de maison originaux réalisés en collaboration avec des maîtres artisans reconnus, la marque aspire à promouvoir l’authenticité sous toutes ses formes et dans tous ses états.

“Nous avons commencé par une première collection de foutas et de couvre-lits en collaboration avec Amine Bakali, l’un des maîtres tisserands marocains les plus reconnus, qui a notamment travaillé avec Yves Saint Laurent, Christian Dior et d’autres grandes maisons de coutures. C’est ainsi que démarre notre initiation au tissage”, raconte India.

DJEBELI
Toutes les créations de Djebeli sont intégralement réalisées à la main et comportent des imperfections “qui leur confèrent ce caractère unique auquel nous tenons tant”, indique la jeune créatrice. “Nous aimons le contact avec les artisans, ce sont les gardiens d’une tradition séculaire dont les différentes étapes de production garantissent l’intégrité et l’authenticité de nos réalisations. C’est à travers ce lien permanent entre designers et façonniers que nous concevons la philosophie créatrice qui anime notre projet”, ajoute-t-elle.

“Nos artisans sont nos héros. Face à la masse croissante d’objets fabriqués industriellement dans des usines où les conditions de travail ne sont pas toujours très reluisantes, nous sommes convaincus que des objets fabriqués avec passion dans des conditions dignes et équitables possèdent un réel supplément d’âme dont les consommateurs sont de plus en plus conscients”, conclut la fondatrice.

À travers sa marque, la petite équipe aspire ainsi à faire le lien entre le design et l’artisanat, entre le moderne et l’ancestral, en rendant hommage à ce Maroc rural et montagnard dont la beauté de la nature, les hommes et les objets du quotidien sont une perpétuelle source d’inspiration.

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avril 29, 2016

LA BABOUCHE : LA NOUVELLE TENDANCE MODE À SUIVRE POUR L’ÉTÉ 2016

Depuis quelques années, la tendance mode se veut être au confort : pantalon loose, gros pull et basket sont devenus les pièces phares du dressing de toutes modeuses qui se respectent. C’est ainsi que sans surprise, la babouche fait son grand retour cette saison. Dans la version de 2016, la babouche est le symbole du “cool” par excellence, une pièce à la fois casual et chic.

C’est Phoebe Philo pour Céline qui a lancé la tendance, dans sa collection croisière. Elle revisite le produit emblématique des souks avec une semelle fine, un bout pointu et une boucle en métal, à la croisée entre la sandale et la ballerine. D’autres créateurs ont vite adopté eux aussi la tendance, comme chez Balenciaga, Acne, Victoria Beckham ou A.P.C.

COMMENT PORTER LA BABOUCHE ?

Après avoir envahi tous les podiums, les fashionistas s’arrachent toutes la babouche, la chaussure hype de l’été.

La babouche 2.0 s’adapte pour être portée avec un pantalon ou une jupe. En dentelle, monochrome ou imprimés, en version mules ou sleepers une multitude de choix s’offre à vous. Bien loin de son look premier du souk, cette nouvelle it-shoes se porte avec des tenues à la fois élégantes et casual. Avec un pantalon loose et une veste en jean ou avec un jean boyfriend, un pull et un trench pour une tenue décontractée, idéale pour les baroudeuses. La babouche a aussi un atout classe, accompagnée d’une robe imprimée, d’une robe en maille ou d’une jupe plissée. Vous pouvez aussi compléter votre tenue avec beaucoup d’accessoires, afin d’ajouter un côté girly à cette chaussure.

Et vous, que pensez-vous de cette nouvelle tendance ?

Allez-vous l’adopter ?

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juillet 12, 2015

Les babouches dans les souks de Marrakech

L‘achat de la babouche artisanale par un novice

En vacances sur Marrakech pendant quelques jours, je garde le moment tant redouté pour la fin : j’ai nommé « les achats de cadeaux pour tout le monde ». Bien entendu, j’ai au moins 2000 paires, ou 4 en fait, de babouches à ramener !

Les babouches, beaucoup de touristes en achètent mais personne ne les porte vraiment, ou du moins pas en extérieur… Seuls les locaux en élégante tenue traditionnelle en ont aux pieds !

Maman, papa, mon frère et ma petite sœur, tout le monde en veut, pour les porter en chaussons… Je me jette donc à l’assaut des échoppes du souk de Marrakech pour trouver les paires de babouches qui satisferont toute la famille. Pour maman et ma sœur, Jade, je vois bien du « girly », du plus sobre pour mon père et de la couleur pour mon frère.

Après avoir demandé 3 fois mon chemin, pris un jus d’orange place des épices, s’être senti forcé d’acheter de l’huile d’argan à un herboriste et avoir traversé 2 fois le souk aux métaux, me voilà enfin dans ce qui semble être « le royaume de la babouche »  de Marrakech où des milliers de paires s’exposent de toutes parts. Les couleurs des boutiques sont magnifiques, les étals sont bien ordonnés et il règne une odeur agréable de cuir.

A peine le temps de réagir qu’au moins 3 bazaristes m’interpellent :

« Babouche ? Jeune homme ? »
« Tu veux du rouge ? En quoi ? 40 ? »
« C’est pas cher, ma babouche ! »
Je retiens celui qui souriait le plus et j’entre dans sa boutique, numéro 33. Ses chaussures semblent effectivement être de bonne qualité. La semelle n’est pas collée mais cousue (attention aux babouches chinoises !) et les couleurs sont vives. Je dégaine ma liste et j’annonce : celle-ci en 45 pour papa, en vert, celle-là pour mon frère en orange, en 43, et la petite blanche perlée en 35 pour ma sœur. Je m’arrête un instant pour choisir celle pour ma mère. Heureusement qu’elle n’est pas là, on y aurait passé une heure… « Les bleues pointues avec le pompon, stp ! ». Le vendeur constate que ces dernières seront « très belles pour maman Shéhérazade ». J’AI TOUT ! Ce n’était pas si terrible, finalement.

« Combien je te dois ? 
Ça + ça + ça et ça = 350 dhs, mon ami et je t’offre un thé !
Heuuu, c’est beaucoup, non. Je te les prends à 300 dhs.
320 dhs ?
… Bon, ok, et le thé à la menthe ! »
Samir m’apporte un verre pendant que je m’installe au milieu d’un tas de babouches. C’est confortable en fait ! Après une petite discussion très sympathique, je me décide à repartir, quand il me tend une mini-babouche jaune en porte-clés : « Celle-ci, elle est pour toi, mon ami ! »

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