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février 14, 2020

Dans le sud du Maroc, des oasis ancestrales menacées d’extinction

Dans le sud du Maroc, des oasis ancestrales menacées d’extinction
Environnement
Des stipes de palmiers gisant sur une terre jaunâtre devant les ruines d’une maison en pisé abandonnée, dans une région aride du sud-est du Maroc : la scène de désolation résume le destin des oasis menacées d’extinction par le dérèglement climatique.

Par Afp

Plus de 40 mètres : c’est désormais la profondeur à atteindre pour trouver de l’eau, contre 7 à 10 mètres dans les années 1980, selon des habitants de Skoura. Crédit: Fadel Senna/AFP
5 min
J’ai grandi dans cette oasis et j’ai été témoin de son rétrécissement progressif”, déplore Mohamed El Houkari, un résident de l’oasis de Skoura, qui compte quelque 25.000 habitants. “La menace de sa disparition est bien réelle”, s’alarme cet acteur associatif de 53 ans, devant un canal d’irrigation à sec.

Des siècles durant, les oasis marocaines ont été le foyer de concentrations humaines, d’activités agricoles et d’un patrimoine architectural et culturel, bénéficiant de leur emplacement sur la route des caravanes commerciales transsahariennes.

Aujourd’hui, à Skoura, seuls les oliviers peu gourmands en eau résistent encore à l’ombre de la palmeraie, qui se résume pour le reste à un paysage de terre craquelée. Pourtant, jusque dans les années 1980, des “grenadiers et des pommiers poussaient ici”, se souvient Mohamed.

Sécheresse destructrice
Avec des cycles de sécheresse de plus en plus fréquents et dévastateurs, les oasis, autrefois boucliers contre la désertification, sont désormais “menacées d’extinction en raison de l’impact considérable des températures élevées sur les ressources en eau”, a récemment alerté l’ONG Greenpeace. Au cours du siècle dernier, le Maroc a déjà perdu les deux tiers de ses 14 millions de palmiers, selon des chiffres officiels.

Autrefois attractive pour les agriculteurs, la région de Skoura voit les jeunes partir travailler ailleurs

“Les activités oasiennes reposent sur les eaux souterraines, généralement alimentées par la neige (des montagnes, ndlr). Elles ont souffert avec le réchauffement climatique des années 1980 et 90”, souligne Lahcen El Maimouni, doyen de la faculté de Ouarzazate, en marge d’une conférence sur le tourisme solidaire dans les oasis.

Autrefois attractive pour les agriculteurs, la région de Skoura voit les jeunes partir travailler ailleurs, l’activité étant devenue marginale. Seul le tourisme permet d’en retenir certains. “Je suis prêt à vendre ma terre, mais il n’y a pas d’acheteur, tout le monde est parti !”, murmure Ahmed, un agriculteur de Skoura, l’air désemparé.

Ce quinquagénaire s’est installé avec sa famille il y a 25 ans, “lorsque la zone était verte et l’eau abondante”. “Mais la sécheresse a tout détruit”, soupire-t-il, regrettant le coût élevé des pompes électriques utilisées pour puiser de l’eau toujours plus en profondeur.

“Notre vie n’est plus ici”
Plus de 40 mètres : c’est désormais la profondeur à atteindre pour trouver de l’eau, contre 7 à 10 mètres dans les années 1980, selon des habitants. Le recours intensif aux pompes électriques a d’ailleurs participé à la surexploitation de la nappe phréatique, déplore Abdeljalil, 37 ans, électricien à Marrakech et Agadir, où il passe la majorité de son temps. “Notre vie n’est plus ici !”, lâche-t-il.

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Eau : la soif nous guette
Mohamed, lui, déplore l’abandon des méthodes traditionnelles qui permettaient de distribuer l’eau “économiquement et rationnellement”, en référence à un ancien système d’irrigation par canaux appelée “Khatarat”.

À l’horizon se dressent les pics des montagnes de l’Atlas recouverts de neige. Insuffisant, toutefois, pour nourrir les lits asséchés des oueds traversant l’oasis. Les effets de la sécheresse sont d’ailleurs visibles le long de la route tortueuse allant de Marrakech à Ouarzazate, à 40 km de Skoura. “La fréquence des sécheresses a augmenté au cours des 20 à 40 dernières années en Tunisie, au Maroc, en Syrie et en Algérie, passant au Maroc d’une fois tous les cinq ans à une fois tous les deux ans”, précise Greenpeace.

Sensibiliser au danger
Pour Mohamed, le sauvetage des oasis passe par “la sensibilisation” au danger de la désertification. Il regrette notamment “le déracinement de nombreux palmiers pour les vendre à des propriétaires de villas”.

“On s’est donné comme objectif la mobilisation d’un milliard de mètres cubes d’eau d’ici la fin de 2020”

Brahim Hafidi, ANDZOA
Pour réhabiliter l’espace oasien, l’Agence nationale de développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) a lancé en 2008 un “grand programme avec la plantation de trois millions d’arbres, un objectif atteint en 2019”, assure Brahim Hafidi, son directeur général. “On s’est donné comme objectif la mobilisation d’un milliard de mètres cubes d’eau d’ici la fin de 2020”, avec notamment la construction de barrages et la réhabilitation de canaux d’irrigation. Un “programme très avancé” affirme-t-il.

La pénurie d’eau ne menace pas que les oasis. La ville semi-désertique de Zagora, dans le sud, a connu en 2017 des “manifestations de la soif” contre des coupures d’eau récurrentes. Début janvier, le Maroc a lancé un Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation pour 2020-2027, doté de 115,4 milliards de dirhams, soit l’équivalent de 10,9 milliards d’euros.

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février 6, 2020

Le gigantesque projet d’Agadir

Dessalement : Le gigantesque projet d’Agadir
6 février 2020

Le projet de dessalement d’Agadir est l’un des plus grands projets au Maroc et même dans la région méditerranéenne et africaine a indiqué jeudi le Directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi.

Dans une déclaration à la presse à l’occasion du lancement par le Roi Mohammed VI des travaux de réalisation du réseau d’irrigation à partir de la Station de dessalement d’eau de mer d’Agadir, El Hafidi a relevé que c’est un projet “très structurant et innovant”, surtout en matière d’optimisation du coût de production, et une première en matière de mutualisation entre la production de l’eau potable et de l’eau d’irrigation.

Ce projet permettra de réaliser l’une des plus grandes stations de dessalement au niveau de la région méditerranéenne et africaine avec une capacité initiale de 275.000 mètres cube (m3) par jour, dont 150.000 par jour destinés à l’eau potable, a-t-il encore souligné, ajoutant que ce projet permettra également l’accès à l’eau potable d’environ 1.600.000 habitants de la région du grand Agadir et développera l’économie agricole et tout ce qui a trait à la problématique d’irrigation. Il a en outre précisé que c’est un projet pour lequel “nous avons pris en considération un facteur d’une grande importance conformément aux instructions du Roi Mohammed VI et qui est le coût de production”, expliquant que, généralement, le mètre cube produit à partir du dessalement de l’eau de mer a un coût très élevé au niveau mondial.

El Hafidi a, par ailleurs, mis l’accent sur trois paramètres sur lesquels ils ont agi pour réduire ce coût de production. Le premier concerne le recours aux dernières générations en matière de technologies pour pouvoir réduire le coût de l’énergie de production, lesquelles sont améliorées par un système appelé le “système des échangeurs de pression” qui est fait de la filtration sous haute pression et “permet de récupérer l’énergie et de réaliser un impact très positif sur le coût de l’énergie par m3 produit et réduit à peu près 43%”.

Quant au deuxième paramètre, il concerne, selon le responsable, le raccordement de la station de dessalement à un parc éolien, étant donné que le “Maroc a un potentiel renouvelable très puissant et qu’il est l’un des rares pays à produire de l’énergie à partir de l’éolien avec un coût très optimisé”.

Le troisième et dernier paramètre est lié au transport de l’eau dessalée à partir de la station de dessalement vers le réseau de distribution du grand Agadir, a-t-il fait savoir, notant que “nous avons bénéficié de la géographie de la région pour pouvoir mobiliser la force gravitaire et ne pas utiliser l’énergie électrique pour ce transport, ce qui permet d’avoir un mètre cube très optimisé”

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juillet 1, 2018

L’eau détox spécial vitamine C

VIDEO-L’eau détox spécial vitamine C
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FEMME ACTUELLE – Eau détox spécial vitamine C
Cette boisson super light est une petite bombe de vitamine C, la Rolls des effaceurs de fatigue. De quoi recharger nos batteries à l’heure hivernale où nos défenses immunitaires sont toute raplapla. Et c’est trop bon !
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Muriel Gaudin

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C’est l’une des tendances du moment : les eaux aromatiques du jardin. Rien de plus naturel car la recette se compose uniquement d’eau, de fruits et d’herbes fraîches. Un mélange tout simple mais diablement efficace ! En macérant, les fruits libèrent leurs vitamines qui participent au bien-être de l’organisme. En hiver, on mise sur les fruits riches en vitamine C (kiwi, orange mais aussi citron, goyave, mangue….) pour enrichir ses boissons healthy.

Testez cette recette top vitalité* :

. Les bons ingrédients : 2 kiwis + 1 orange + 30 g de persil

. Le mélange top pour 1 litre d’eau de source :

. Epluchez les kiwis et coupez-les en morceaux.

. Enlevez au couteau toute l’écorce de l’orange comme pour réaliser des suprêmes et coupez la chair en rondelles.

. Placez tous les ingrédients dans un bocal.

. Laissez macérer au frais 12 heures avant de déguster.

Bon à savoir : l’apport quotidien recommandé en vitamine C est d’environ 110 mg par jour chez l’adulte (non fumeur) mais beaucoup d’experts estiment, aujourd’hui, qu’il devrait être bien supérieur. Une étude a montré qu’une cure de 250 mg à 1 g par jour pendant trois à huit semaines réduisait le risque de contracter un rhume ! Bref, en hiver, on a tout intérêt à l’inviter à sa table. Outre les fruits, de nombreux légumes en apportent aussi et en particulier la grande famille des choux.

* Recette extraite de “Eaux détox & infusions”, Geraldine Olivo, édition Larousse

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février 21, 2017

Les barrages de la région de Marrakech sont pleins

Les retenues des principaux barrages de la région Marrakech-Safi ont atteint 127,97 millions de m3 (Mm3) à la date du 7 février 2017, enregistrant ainsi un taux de remplissage de 82,62%.

A noter que ce niveau est supérieur à la même période de l’année écoulée (121,6 millions de m3, 76,67%), selon la situation journalière des barrages, publiée sur le site du ministère délégué chargé de l’eau.

Ainsi, une progression des taux de remplissage a été constatée essentiellement au barrage S. M’Hamed Ben Slimane Jazouli qui est passé de 89,3% le 07 février 2016 à 94,4% le même jour de 2017, au barrage Abou El Abbas Essabti (de 85,1% à 95,3%) et au barrage Lalla Takerkoust (de 37,3% à 56,4%).

Le Département relève, toutefois, une baisse des réserves d’eau dans le barrage Yaakoub Mansour (passé de 95% à 84,8%)

Les retenues des principaux barrages du Royaume, tous usages confondus, ont atteint plus de 8,15 milliards de m3 à la date du 7 février 2017, enregistrant ainsi un taux de remplissage de 53,6%, soit un niveau inférieur de la même période de l’année écoulée (plus de 9,36 milliards de m3 ou 61,5%), rappelle la même source.

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