La rfissa ou trid avec des ingrédients et une méthode de préparation diffèrent selon les régions et les traditions familiales.
Les femmes soulaliyates verront bientôt le bout du tunnel après un long combat pour leurs droits
Trois projets de loi au menu du prochain conseil de gouvernement reconnaissent l’égalité.
Par Leïla Hallaoui
ADFM
DROITS – Tout vient à point à qui sait attendre. Vendredi 8 février, le conseil de gouvernement devrait adopter trois projets de loi devant servir de cadre législatif aux terres collectives. Le premier (62-17) est relatif à la tutelle administrative sur les communautés soulaliyates et la gestion de leurs biens. Le second (63-17) vise à tracer les délimitations administratives des terres des communautés soulaliyates. Tandis que le troisième (64-17) modifie et complète le dahir relatif aux terres collectives situées dans les périmètres d’irrigation. “C’est le fruit d’un long combat”, confie au HuffPost Maroc Saïda Drissi, présidente de l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM).
Tant attendu, ce cadre législatif répond aux revendications de cette association devenue le porte-voix des femmes soulaliyates partout au Maroc depuis 2007. “Le dahir de 1919 sera enfin amendé pour garantir aux femmes leur droit à l’égalité. C’est ce que nous avions demandé depuis le début de notre combat, il y a plus de dix ans”, se réjouit Saïda Drissi, exprimant sa satisfaction quant à ce nouveau stade franchi par le mouvement revendicatif des soulaliyates. “Le projet de loi 62-17 précise clairement que les terres appartiennent aux hommes comme aux femmes et cela reconnaît l’égalité des sexes, un principe constitutionnel”, rappelle la militante.
Le cadre législatif devra mettre un terme aux règles coutumières communément appelées ”ôrf” et face auxquelles les soulalyates n’ont pas cessé de se battre afin de les abolir. “La loi indique que les membres de la jamaâ (assemblée) propriétaire de terres collectives ont désormais les mêmes droits et devoirs conformément à la constitution. Pour nous, c’est un grand acquis”, reconnait-elle, soulagée.
Un acquis qui intervient quelques années après un autre. “Les circulaires du ministère de l’Intérieur (2009, 2010 et 2012) ont été le premier acquis dans le sens de l’égalité. Les femmes soulalyates ont pu, par la suite, participer au dialogue national sur les terres collectives”, raconte Saïda Drissi, précisant que, dans ce cadre, le mouvement revendicatif des soulalyates avait présenté plusieurs recommandations.
Dans son combat, l’ADFM a mené, en parallèle, un plaidoyer dans le but de constituer une force de proposition. “Nous avions ainsi élaboré un mémorandum que nous avions présenté aux deux Chambres du Parlement pour soutenir ce mouvement”, rappelle-t-elle. Et d’estimer que la loi, pour les soulaliyates, s’assimile presque à “une réparation morale après tant d’années de souffrance”. “Ici, il est surtout question d’assurer aux femmes des revenus, mais aussi de leur permettre de contribuer au développement des régions où elles habitent et à la gestion de la jamaâ qui gère les terres collectives”, soutient-elle.
Légalement, les femmes sont reconnues comme déléguées, appelées “naîba” de la jamaâ. “Pour nous, la volonté politique d’harmoniser la loi avec les principes constitutionnels est un contexte propice pour revendiquer, à présent, l’activation du cadre législatif rapidement”, assure la militante.
ADFM
Le combat ne se termine pas, il continuera notamment auprès du Parlement qui devra bientôt examiner les projets de loi pour les adopter, prévient la présidente de l’ADFM. “Les soulalyates au Maroc se comptent par milliers. Dans notre mouvement, elles sont près de 3.000 femmes à travers les régions et plus particulièrement à Al Gharb. L’enjeu social et économique que représente leur droit d’accès à la propriété en tant que soulalyates impose beaucoup de persévérance”, note Saïda Drissi.
Le plaidoyer se poursuit donc par des séances de formation que l’ADFM assure auprès de ces femmes à travers le Maroc. “La semaine prochaine, on fera escale à Guercif, Berkane et Oujda pour rencontrer d’autres femmes, écouter leur plaintes et renforcer leurs capacités. Ce sera aussi l’occasion de faire le point sur la situation avec les autorités locales”, souligne la militante.
Au Maroc, il est très difficile d’être ponctuel, vous voulez savoir pourquoi ?
Ghita Tber
PAR GHITA TBER
Les Marocains font toujours la course contre la montre et ont un véritable problème de ponctualité. Soucis de la vie de tous les jours ou question d’habitude ? Quelles sont les véritables raisons qui font qu’au Maroc il est très dur d’être à l’heure et quasiment impossible de devenir une personne ponctuelle. Vous voulez savoir pourquoi ? Les raisons sont énumérées dans cet article.
1. Le Marocain adore dormir
Il est capable de retarder l’heure de son réveil juste pour profiter de quelques minutes de sommeil supplémentaires. Ce n’est pas grave s’il est en retard après…
2. Le Marocain adore papoter
S’il rencontre un voisin, un ami ou quelqu’un de sympa au feu rouge, il peut littéralement refaire le monde avec lui et lui raconter sa vie depuis qu’il est né.
3. Le Marocain a la tête en l’air
Il est capable d’oublier son sac de cours en allant à l’école. Retour immédiat à la maison : perte de temps bonjour.
4. Le Marocain n’arrive pas à avoir la notion du temps
Il sous-estime le temps qu’il va perdre à admirer son plafond ou à caresser son chien.
5. De toutes les manières, train mcha 3lih b7al lberd li derbou
Ce n’est jamais de sa faute… Même s’il fait vite, le retard viendra toujours à lui.
6. Les embouteillages
Partie intégrante de la vie de chaque Marocain.
7. Le Marocain aime prendre soin de lui
Se faire une beauté, ça prend du temps.
8. Parce que le meilleur pour la fin…
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Ghita Tber
Ghita Tber
Passionnée d’ecriture et éternelle rêveuse, je suis constamment à la recherche de ce qui fera la différence ou donnera du sens à ma vie.
Le Maroc a remporté sa cinquième médaille aux Jeux Olympiques de la Jeunesse
Publié par : MAP Info 18 octobre 2018
Le Maroc a remporté sa cinquième médaille aux Jeux Olympiques de la Jeunesse après la médaille de bronze gagnée, mercredi à Buenos Aires, par le karatéka marocain Oussama Edari (-61 kg).
Avec cette médaille, le Maroc compte désormais 5 médailles lors de ces Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ), qui se déroulent jusqu’au 18 octobre dans la capitale argentine Buenos Aires, après celles remportées par Yassine Elouarz (argent, Boxe), Fatima Zahra Abou Fares (or, Taekwondo), Safia Salih (argent, Taekwondo) et Anas Essayi (argent, 1.500 m).
La boxe marocaine continue d’aspirer à d’autres médailles de bronze avec les rencontres, jeudi, de Mohammed Boulaouja (poids super léger -64kg) et Abdessamad Abbaz (poids coq -56 kg).
Vingt athlètes marocains participent à cette manifestation sportive olympique.
Organisée sous le thème « Vivre l’avenir », l’édition de Buenos Aires rassemble plus de 4.000 athlètes issus de plus de 200 pays et participant à 32 épreuves sportives.
Le Maroc a élu son nouveau meilleur sommelier (REPORTAGE)
Il fera rayonner le savoir-faire marocain dans le monde.
Par Yasmine Bidar
ASMA
Abdelghafour Sadik, sommelier à La Mamounia depuis 2015, élu meilleur sommelier du Maroc.
ART DE VIVRE – Niché le long des contreforts de l’Atlas, le célèbre Château Roslane, premier château vitivinicole AOC au Maroc, a accueilli, lundi 10 septembre, la deuxième édition du Trophée Château Roslane du meilleur sommelier du Maroc, organisée par l’Association des sommeliers du Maroc (ASMA). Neuf jeunes chantres du vin ont pris part à une journée d’épreuves théoriques et techniques pour décrocher ce précieux titre, sous l’oeil aguerri d’un jury très sélect.
Ils sont marocains, exercent dans les plus prestigieux hôtels, palaces et restaurants du royaume, sont autodidactes ou encadrés par de grands sommeliers et sont animés par une passion du vin qu’ils ont renforcée au fil d’expériences et d’opportunités. Parmi eux, des finalistes malheureux de l’édition précédente qui se remettent en selle pour succéder à Zakaria Wahby, premier lauréat du concours et assistant chef sommelier au Royal Mansour à Marrakech. Mais aussi de nouveaux profils, jeunes et fougueux comme Kamil Essbai, sommelier de 24 ans en service au Sofitel Marrakech ou encore Sabrina Rahmani, superviseur du restaurant Iloli à Casablanca, première femme à participer à la compétition.
Vin, vedi, vici
Les candidats, tirés à quatre épingles et en rang d’oignons devant la salle des épreuves, ont tous conscience de la délicate mission que leur confèrera le statut de meilleur sommelier, soit positionner le Maroc parmi l’élite de la sommellerie internationale. Le stress est à son apogée mais pas d’animosité entre les compétiteurs qui s’entraident pour des révisions de dernière minute. Une fois la porte franchie, ils s’attarderont sur plusieurs épreuves écrites, à savoir un questionnaire théorique, une description organoleptique d’un vin rouge et d’un vin blanc et l’identification de trois spiritueux, tout cela en français, langue officielle de la compétition.
ASMA
“C’était rude, il y avait beaucoup de questions de culture générale très compliquées mais chacun a ses points forts et ses points faibles. Je préfère la pratique et j’espère faire mes preuves si je suis sélectionné pour la finale” nous confie Rabi Ahsina, sommelier au Fairmont Royal Palm de Marrakech et troisième finaliste de la précédente édition. Mais malgré ses efforts, il n’a pas été sélectionné pour la phase finale aux côtés de Abdelghafour Sadik de La Mamounia, El Mokhtar Alia du Royal Mansour et Kamil Essbai.
“On attend de vous que vous ayez cette classe, que vous représentiez la sommellerie” indique aux trois finalistes avant la très redoutée épreuve pratique Serge Dubs, meilleur sommelier de France, d’Europe et du monde dans les années 80 et membre du jury du Trophée.
ASMA
Michèle Chantôme, Serge Dubs et Thierry Collard, membres du jury en pleine correction des épreuves.
De retour dans la salle, ils se succèdent devant le jury et jouent le rôle de chef sommelier d’un restaurant en respectant le protocole inhérent à leur métier. Associations de vins aux mets d’une carte, service d’un vin pétillant, service d’un vin jeune en carafe, analyse de vins et spiritueux… Les finalistes, pleins de prestesse, s’agitent, font valser les liqueurs dans les verres, questionnent leur nez et leur palais et enchaînent des gestes techniques presque chorégraphiques.
Après de longues délibérations (et corrections), le verdict est tombé. C’est Abdelghafour Sadik, numéro deux de l’édition précédente, qui remporte avec succès les épreuves et devient ainsi le meilleur sommelier du Maroc. Le jeune homme a séduit le jury par son élégance naturelle, son odorat très fin et sa connaissance poussée des vins tant marocains qu’étrangers.
FACEBOOK/SOMMELIER DU MAROC
Abdelghafour Sadik, le meilleur sommelier du Maroc 2018 Trophée Château Roslane, entouré par Mr Serge Dubs, meilleur sommelier du monde 1989, parrain et président du jury, Michèle Chantome, présidente de l’association des sommeliers du Maroc et Mikael Rodriguez, chef sommelier de l’hôtel La Mamounia.
“Du point de vue de la religion, il est assez compliqué d’être sommelier ici”
Sommelier à La Mamounia à Marrakech depuis 2015, il découvre ce métier lors de ses services en salle à défaut d’avoir fait une formation en école, puisque le métier n’est pas reconnu ici. “J’ai découvert ma passion pour le vin lorsque j’ai commencé à travailler dans l’hôtellerie mais je ne pensais pas en faire un jour ma profession car c’est un métier qui n’est pas facile, avec beaucoup d’obstacles dont l’apprentissage qui n’est pas favorisé ici au Maroc où il n’existe pas d’écoles qui nous y forment” explique au HuffPost Maroc le lauréat.
“J’ai de la chance toutefois car je travaille à La Mamounia, sous les ordres de mon chef sommelier Mikael Rodriguez qui m’a beaucoup appris et qui était professeur de sommellerie en Europe et en France. Pour ce concours, j’ai appliqué strictement les règles que je suis dans mon métier au quotidien, et je pense que ça a plu au jury. Maintenant, avec ce titre, je dois être prêt pour représenter le Maroc comme il faut à l’international” poursuit-il, déterminé.
Il souligne par ailleurs les interdits religieux et les préjugés autour de ce métier qui rendent la tâche un peu plus ardue. “Du point de vue de la religion, il est assez compliqué d’être sommelier ici, et c’était aussi assez difficile de l’annoncer à ma famille car consommer de l’alcool, c’est déjà très mal vu alors en être un expert…” confie Abdelghafour, qui souhaite que le métier soit mieux compris au royaume et s’attèlera à en faire la promotion.
Faire rayonner le savoir-faire marocain
Une mission que se donne aussi l’ASMA, chapeautée par l’indéboulonnable Michèle Chantôme, figure du vin au Maroc, qui forme régulièrement dans ses locaux et sur le terrain des jeunes au métier de la sommellerie via des ateliers et des rencontres avec des oenologues et des sommeliers de renom.
Créée par en 2012 par ses soins, l’association a permis au royaume de se doter de la première union de sommeliers d’Afrique et d’intégrer l’élite de la sommellerie internationale qui compte pour l’heure une cinquantaine de pays. “Nous sommes ravis de voir que l’objectif de l’ASMA, qui est de faire connaitre le métier de sommelier au Maroc, est respecté. Nous souhaitons encourager davantage de passionnés à prendre part à notre concours, il y a des talents évidents dans ce pays qu’il faut mettre en lumière” nous explique-t-elle.
ASMA
Même son de cloche du côté de Mikael Rodriguez, chef sommelier de La Mamounia et mentor du gagnant de cette édition. “Certains candidats, comme Abdelghafour, ont la chance d’évoluer dans des établissements hôteliers où il y a une toute une équipe performante et reconnue de sommeliers qui peut les guider, tandis que d’autres doivent apprendre souvent seuls. C’est pour ça que l’ASMA existe, pour pouvoir permettre à ces jeunes autodidactes de se former auprès de professionnels pour comprendre l’histoire du vin, le service, le stockage, la vinification car leur potentiel est énorme. On essaye de leur apporter un peu de notre savoir et avec ce concours, on forme aussi des maîtres de demain, qui perpétueront l’apprentissage” avance-t-il.
Pour l’heure, son petit protégé est déjà prêt à assumer ses responsabilités de meilleur sommelier du Maroc et se dit déterminé à faire rayonner le savoir-faire marocain dans le monde. L’occasion lui sera d’ailleurs donnée en mars prochain à Anvers, au concours du meilleur sommelier d’Europe auquel il participera avec son prédécesseur Zakaria Wahby.
Voici la date de Aïd Al Adha 2018
Vendredi 11 mai 2018 à 11h13
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Voici la date de Aïd Al Adha 2018
Médias24 dévoile la date de Aïd Al Adha de l’année 2018, qui sera fêté en aout prochain. La coïncidence calendaire fait que les Marocains bénéficieront de six jours chômés consécutifs. Détails.
Aïd Al Adha sera fêté au Maroc le mercredi 22 aout 2018. Le second jour de l’Aïd, également férié, correspondra au jeudi 23 aout 2018.
De ce fait, les Marocains bénéficieront de 6 jours chômés consécutifs: les samedi et dimanche 18 et 19 aout 2018. Le lundi 20 aout (Révolution du Roi et du Peuple), le mardi 21 aout (Fête d ela Jeunesse) sont fériés. Si vous arrivez à négocier le pont du vendredi 24 aout, vous vénéficierez de 9 jours chômés consécutifs.
Voici l’explication du calcul de la date de Aïd Al Adha.
Cette fête religieuse est célébrée le 10 Dou Al Hajja. Pour le Maroc, la nouvelle lune du mois Dou Al Hajja va naître le samedi 11 août à 09h59 TU. mais au coucher du soleil, elle sera trop jeune pour être visible, même avec des instruments optiques.
La nouvelle Lune sera par contre visible le dimanche 12 aout 2018 après le coucher du soleil. De ce fait, le 1er Dou Al Hajja tombera le lendemain lundi 13 aout 2018. Le 10 Dou Al Hajja tombera donc le mercredi 22 aout.