Le Maroc se prépare activement pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, une occasion majeure pour le Royaume de briller sur la scène sportive internationale. Avec une délégation de 60 athlètes répartis dans 19 disciplines, le Comité national olympique marocain (CNOM) vise à faire des Jeux de Paris un événement mémorable pour le sport national. Mais bien que cette participation soit importante, elle ne constitue pas un record. Car la plus grande délégation marocaine remonte aux Jeux Olympiques de Londres 2012, où 72 athlètes avaient représenté le Maroc.
Marrakech, le défilé ” Caftan 2024 ” met en avant la richesse et l’authenticité du caftan marocain, organisé par le magazine “Femmes du Maroc”.
Le froid arrive à pas de géant sur les montagnes de l’Atlas
Chaque hiver, les populations des montagnes vivent un véritable calvaire. Les chemins qui mènent à ces villages perchés à 1500 mètres sont enneigés. Ils sont souvent inaccessibles et isolés.
0 mètres d’altitude dans l’Atlas
Ces moins 11° font vivres à ces habitants une vie difficile.
Les villageois n’ont pas de vêtement d’hiver. N’ont qu’un petit bout de pain, une pomme de terre et du thé en guise de repas.
Leurs habitations n’ont pas d’isolation et sont démunis de chauffage.
Pourquoi ne pas les aider avec nos petits moyens ?
Parfois un petit geste suffit !
Nous avons tous des affaires, que nous n’utilisons plus, elles sont souvent oubliées dans un coin.
Couvertures, Chaussettes en laine, Pullovers, Gants, Bonnets, Blousons…..
Sans oublier le nécessaire scolaire, Ardoises, Craies….. Pour les enfants
Peuvent améliorer leurs vies ou même les SAUVER.
Merci de faire parvenir vos colis à :
Mme. Chevalier Richard
Bab Agnaou
BP 12084
40000 Marrakech Médina
Maroc
LES MAROCAINS ET KARL LAGERFELD
IL Y A 4 JOURS par SHOELIFER TEAM
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Karl styliste, Karl dessinateur, Karl créateur, Karl photographe, Karl architecte d’intérieur… et surtout Karl icône pop, avec ses lunettes noires, ses mitaines, son catogan, son chat “Choupette” et ses réparties pleines d’humour et d’esprit. Celui qui ne s’arrêtait de travailler que dans son sommeil a fini par tirer sa révérence, presque un crayon dans la main. Il disait “quand c’est fini, c’est fini”. Oui mais non. Ce n’est pas fini. Le personnage a trop marqué son temps, ses contemporains, nous. Tamy Tazi, Noureddine Amir, Zineb Joundy, Yassine Morabite, créateurs, photographes, journalistes : des Marocains racontent comment il les a touchés, influencés. Certains se souviennent de ces coups d’éclat, de ces défilés, d’autres admirent sa persévérance, sa force de travail, sa culture, d’autres encore ont eu la chance de travailler avec lui et nous racontent sa rigueur, son humour, ses “Karlismes”. Karl forever.
Noureddine Amir: Créateur de mode
En quoi Karl Lagerfeld a été une inspiration pour vous ?
Karl était ultra créatif et polyvalent de surcroît. Le personnage est incroyable car il a touché à tout : la photo, le dessin, la mode et même la déco. Mais le plus impressionnant, c’est qu’il a travaillé jusqu’au bout. Vous imaginez ? À 85 ans, fatigué et toujours là, à créer. C’est incroyable ! J’aimerais arriver à son âge et être encore en train de créer comme lui (rires).
Si vous deviez faire un portrait-robot de Karl en quelques objets…
Indéniablement ses photos et ses dessins ! Je pense que c’est ce qui le personnifie le mieux.
Tamy Tazi : créatrice de caftans Couture
En quoi Karl Lagerfeld a été une inspiration pour vous ?
J’avais beaucoup d’estime pour lui, même s’il ne m’a jamais réellement inspirée dans mon travail. C’était un grand spécialiste de la mode et un grand travailleur.
Si vous deviez faire un portrait-robot de Karl…
C’est difficile de répondre spontanément. Mais je dirais ses livres. C’était un grand collectionneur. Il en avait des milliers, une énorme bibliothèque personnelle, sans parler de sa librairie 7L.
Zineb Joundy : créatrice de caftans Couture
En quoi Karl Lagerfeld a été une inspiration pour vous ?
Il a toujours été une inspiration. J’ai beaucoup d’admiration pour lui. La raison est évidente : je l’ai côtoyé… C’était ma première expérience dans la mode, après ma sortie de l’Ecole syndicale de la Haute Couture à Paris. C’était en 87-88, je faisais partie de l’équipe studio. Il était alors directeur artistique de Chanel, de Revillon pour les fourrures, de Fendi, de Chloé et de sa marque Karl Lagerfeld (KL). Nous étions trois, avec son bras droit, à nous occuper de sa marque KL – défilés, tissus, dessins, photos, etc. Karl menait une vie trépidante. Il se déplaçait sans arrêt, maîtrisait beaucoup de choses : c’était le chef d’orchestre de ces maisons. C’était un pur bonheur de travailler avec lui. Il était très humain, très à l’écoute et très présent avec les uns et les autres. C’est quelqu’un qui vous apprend beaucoup. Il maîtrisait beaucoup de domaines, passait d’un style à l’autre avec aisance. Ce que j’admire le plus en lui, c’est d’avoir su faire perdurer la maison Chanel, son esprit. Il l’a marquée durablement tout en respectant le style de Coco.
Si vous deviez faire un portrait-robot de Karl en quelques objets…
Je dirais forcément l’éventail qui l’a toujours accompagné, ses gants de cuir noir, ses lunettes noires et surtout sa coiffure poudrée, très aristocratique. Un vrai dandy du siècle dernier, même s’il était très à l’aise dans son époque. C’était un homme de culture, qui avait de l’intuition et un humour particulier. Ses traits d’humours, nous les appelions ses “Karlismes”.
Lamia Lahbabi : photographe de mode
En quoi Karl Lagerfeld a été une inspiration pour vous ?
Il y a d’abord ses créations pour Chanel et ses défilés spectaculaires. Mais le personnage, aussi. Il était quand même incroyable par sa prestance, sa classe, son allure et son look qui représentaient pour moi Chanel version homme, même à 85 ans. Et puis, c’était un aussi un grand photographe de mode : un véritable artiste polyvalent.
Si vous deviez faire un portrait-robot de Karl en quelques objets…
Un nœud papillon. Il ne l’aurait pas porté, mais c’est ce que je trouve amusant. Il était même en contradiction avec le style Chanel. Gros nœud, grandes lunettes, grandes queues de cheval : il était plutôt dans le mastoc. C’est cette contradiction qui m’amuse.
Yassine Morabite : créateur de mode et illustrateur
En quoi Karl Lagerfeld a été une inspiration pour vous ?
Je vois Karl Lagerfeld comme une image. Son look très particulier est devenu une signature. Même les gens qui ne sont pas du milieu de la mode le reconnaissaient. Il ne m’a jamais réellement inspiré dans mon travail mais je le respecte pour son parcours. Plus qu’un créateur de mode, c’était aussi un éditeur, un photographe, un réalisateur, bref, un artiste complet.
Si vous deviez faire un portrait-robot de Karl en quelques objets…
Ses lunettes, ses gants noirs et son catogan blanc. C’est son monogramme. Qui n’est pas prêt de tomber dans l’oubli !
Widad Anoua : styliste photo
En quoi Karl Lagerfeld a été une inspiration pour vous ?
Il est une inspiration pour sa capacité à se réinventer malgré le temps qui passe, tout en respectant le patrimoine des maisons dont il était directeur artistique. Il a toujours été curieux et friand de savoir, sans se reposer sur ses acquis.
Si vous deviez faire un portrait-robot de Karl en quelques objets…
Les mitaines en cuir. La cravate en cuir. Les bagues. Et si on rajoute une queue de cheval et un col de chemise blanche, on a un parfait portrait-robot de lui.
Farah Nadifi : Rédactrice mode et lifestyle
En quoi Karl Lagerfeld a été une inspiration pour vous ?
Ceux qui me connaissent un peu savent que je suis une grande admiratrice d’Yves Saint Laurent. Et pourtant Karl Lagerfeld était pour moi une inspiration : j’admirais sa ténacité. “Qu’est ce qui fait un succès à la Lagerfeld ?” lui avait-on demandé un jour dans une interview. Il avait répondu : “Croire en soi, ne jamais relâcher la pression.” J’admirais aussi son infinie culture, je rêvais de voir sa bibliothèque un jour, ou mieux, d’avoir la même.
Si vous deviez faire un portrait-robot de Karl en quelques objets…
L’accumulation de bagues Chrome Hearts. Ensuite je dirais les lunettes de soleil, je suis un peu comme ça aussi, je peux en porter qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente. Et enfin, le Coca Light !
Sofia Benbrahim : Rédactrice en chef de Shoelifer.com
En quoi Karl Lagerfeld a été une inspiration pour vous ?
Je crois que j’ai ouvert les yeux sur la mode avec Karl. Ado, je rêvais d’assister, un jour, à un de ses défilés Chanel, au milieu de toutes les rédactrices de mode. Etudiante à Paris au milieu des années 90, je pouvais rater mes cours mais pas la transmission en direct à la télévision de ses défilés, ni les changements de vitrine Chanel, Fendi, et Karl Lagerfeld –une marque que portaient beaucoup de femmes autour de moi. Par la suite, j’ai accompli mon rêve ultime d’assister à ses shows, de suivre pendant une semaine le montage d’une collection de Haute Couture Chanel entre l’atelier de broderie, le plumassier ou encore le chausseur… J’ai entendu tout ce monde paniquer lorsque Karl a décidé un jour avant le défilé de changer les 200 camélias de la robe de mariée, car ils étaient 1/5è de ton trop jaune. J’ai compris ce qu’était Karl : le sens du détail poussé à l’extrême. Une attitude que j’essaie toujours de mettre en pratique. Et même si j’en ai eu la possibilité à une époque, je n’ai pas demandé d’interview, j’avais trop peur de me ridiculiser.
Si vous deviez faire un portrait-robot de Karl en quelques objets…
Vishnou et ses quatre bras lookés de mitaines, d’une chemise noire à col haut et d’une petite veste noire Chanel.
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4 créateurs marocains en vogue à New York
Mode, bijoux ou accessoires, les créateurs marocains ont pris d’assaut la grosse pomme.
Par Kaoutar Laili
DR
MODE – Ils sont jeunes, audacieux et marocains… et ils ont réussi à conquérir la ville qui ne dort jamais. En mode, bijoux et accessoires, voici 4 créateurs marocains bourrés de talents qui ont su s’imposer à New York.
Amina Azreg: Création a l’état brut
DR
Cette jeune créatrice native de Casablanca s’inspire de son héritage berbère marocain pour proposer une autre vision du vêtement, à la fois brute, intemporelle et terriblement contemporaine. Après un long cursus dans la mode dite “classique”, la jeune femme décide de se lancer dans une approche indépendante, dans laquelle la mode et l’art puisent leur sève dans la mémoire. Amina Azreg dévoile alors sa marque éponyme en plein cœur de New York où elle vient tout juste d’installer sa boutique au pied de l’Empire States Building, le 26 septembre dernier. Sa première collection, Talisman, est une ode à la culture judéo-berbère marocaine, composée de pièces unisexes et monochromes. On y retrouve un clin d’œil au blanc des Haïk portés par les femmes, ainsi qu’au noir, obligatoire pour les juifs marocains jusqu’à la fin du 18ème siècle. A travers sa marque qu’elle qualifie de “Wearable Heritage” (Héritage Portable), Amina nous raconte l’histoire du Maroc “sans clichés” et “sans faire la course à l’originalité”.
www.aminaazreg.com
Mimia Leblanc: tout ce qui brille
DR
Après avoir réussi à conquérir les stars et la jet-set orientale, de Myriam Fares à Assala Nasri, et enchaîné les parutions dans les magazines, Miryam Labiad alias Mimia Leblanc, a décidé de partir à la conquête des Amériques. Installée entre Paris, Beyrouth et Casablanca, cette créatrice de bijoux de luxe fait son entrée dans la très pointue boutique new-yorkaise Flying Solo, dans le quartier de Broadway. Ses bijoux en or, diamants et pierres précieuses ne se prennent pourtant pas au sérieux, et s’amusent avec glamour et sensualité à faire pétiller les formes et les couleurs. Sa signature? La fleur de lys, qu’elle décline en bagues, sautoirs ou pendants d’oreilles.
www.mimialeblancjewelry.com
Youssef Lahlou: Le chapelier toqué
DR
En voilà un qui sait faire tourner les têtes. Avec son style bien trempé, Youssef Lahlou est sans nul doute l’une des stars montantes de la création. Repéré par des magazines prestigieux comme Vogue Arabia ou Buro247, le jeune Casablancais basé à New York séduit par l’extravagance bestiale et l’audace de ses créations. Lancée en janvier 2017, sa marque éponyme de chapeaux fait fureur auprès des stars, des magazines de mode et de la jet-set américaine. Ses chapeaux, réalisés dans le plus grand respect de la nature et des animaux, ne comprennent pas de cuir ou de fourrure d’origine animale. Il donne ainsi libre cours à son imagination en façonnant des pièces uniques en feutre ou feutrine, ornées de bijoux en plaqué or 24K, de cristaux de Swarovski, de métal ou encore de résine.
www.yousseflahlou.com
Moroccan Birds: l’ornement prend son envol
DR
Lancée par Rim et Zineb Debbagh, deux sœurs attachées à la culture de leur pays, Moroccan Birds est une jeune marque new-yorkaise qui fusionne tradition marocaine et esprit bohème à travers des bijoux en argent réalisés à la main de manière artisanale par des mâalems de la région de Tiznit. A travers des collections de colliers, bracelets, bagues et boucles d’oreilles, c’est toute la richesse de la culture marocaine qui prend son envol vers la ville qui ne dort jamais. Des bijoux authentiques, chargés d’histoire et de symboles qui contrastent avec l’éclat clinquant de modernité de New York.
www.moroccan-birds.com
Au Maroc, il est très difficile d’être ponctuel, vous voulez savoir pourquoi ?
Ghita Tber
PAR GHITA TBER
Les Marocains font toujours la course contre la montre et ont un véritable problème de ponctualité. Soucis de la vie de tous les jours ou question d’habitude ? Quelles sont les véritables raisons qui font qu’au Maroc il est très dur d’être à l’heure et quasiment impossible de devenir une personne ponctuelle. Vous voulez savoir pourquoi ? Les raisons sont énumérées dans cet article.
1. Le Marocain adore dormir
Il est capable de retarder l’heure de son réveil juste pour profiter de quelques minutes de sommeil supplémentaires. Ce n’est pas grave s’il est en retard après…
2. Le Marocain adore papoter
S’il rencontre un voisin, un ami ou quelqu’un de sympa au feu rouge, il peut littéralement refaire le monde avec lui et lui raconter sa vie depuis qu’il est né.
3. Le Marocain a la tête en l’air
Il est capable d’oublier son sac de cours en allant à l’école. Retour immédiat à la maison : perte de temps bonjour.
4. Le Marocain n’arrive pas à avoir la notion du temps
Il sous-estime le temps qu’il va perdre à admirer son plafond ou à caresser son chien.
5. De toutes les manières, train mcha 3lih b7al lberd li derbou
Ce n’est jamais de sa faute… Même s’il fait vite, le retard viendra toujours à lui.
6. Les embouteillages
Partie intégrante de la vie de chaque Marocain.
7. Le Marocain aime prendre soin de lui
Se faire une beauté, ça prend du temps.
8. Parce que le meilleur pour la fin…
TAGSDIFFICILEMAROCMAROCAINPOURQUOIQUESTIONSRAISONS
Ghita Tber
Ghita Tber
Passionnée d’ecriture et éternelle rêveuse, je suis constamment à la recherche de ce qui fera la différence ou donnera du sens à ma vie.