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octobre 9, 2019

Marrakech accueille la deuxième édition des Rencontres de la Photographie

Marrakech accueille la deuxième édition des Rencontres de la Photographie
Par: Camille CHATAIGNIER Le 9 octobre 2019.

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EVENEMENT Du 14 au 20 octobre, Marrakech vivra au rythme de la photographie contemporaine ! Après une première édition organisée lors de la Biennale d’art contemporain de Marrakech en 2016, les Rencontres de la photographie de Marrakech reviennent pour une deuxième édition qui mettra à l’honneur le Japon en plus de nos photographes marocains.

Le Palais Badii, le Musée Yves Saint Laurent, l’Esav, le Riad Denise Masson, le Comptoir des mines ou encore le Cyber Parc Arsat Moulay Abdeslam… du 14 au 20 octobre c’est toute la ville qui se mobilise pour transmettre la passion de la photographie et la rendre accessible à tous. Ainsi, durant une semaine, 60 artistes du Maghreb, d’Afrique, d’Europe et du monde entier seront réunis et présenteront leur travail à travers des expositions et projections ouvertes à tous. Ca sera également l’occasion de les rencontrer lors d’ateliers et stages ou encore lors de débats et conférences.

Et cette année, le pays mis à l’honneur est le Japon. La célèbre photographe nipponne Miki Natidori a sélectionné six photographes originaires de son pays natal et tous ont ainsi fait le déplacement à Marrakech pour nous offrir la possibilité de découvrir leur travail et donc une certaine facette de la photographie contemporaine japonaise.

Pour connaître le programme et les lieux partenaires : http://rencontres-photos.com

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juillet 31, 2019

Mous Lamrabat, ce photographe marocain qui reconfigure les clichés

Mous Lamrabat, ce photographe marocain qui reconfigure les clichés
Arts
LE 31 JUILLET 2019
Mous Lamrabat, photographe marocain de 36 ans, décrypte avec nous les symboles cachés derrière ses photos atypiques.

Par Soundous Chraibi

Instagram / @Mouslamrabat

7 min
Le 22 juin, l’exposition “Dounia”, signée par le duo Artismous débutait à la Voice Gallery de Marrakech. En novembre 2018, le créateur de mode Artsi Ifrach et le photographe Mous Lamrabat, deux artistes insolites aux styles complémentaires, ont décidé de joindre leurs efforts et leurs talents pour donner naissance à un duo artistique 100% marocain. En parallèle, chacun d’entre eux poursuit sa carrière ainsi que ses projets personnels.

Des débuts sous le signe de l’anticonformisme
“All the way from Mousganistan” – c’est ce qu’indique la biographie Instagram du photographe Mous Lamrabat. Il naît en 1983 à Temsamane, une petite commune rurale du Rif. Avant même de savoir faire ses premiers pas, il s’envole avec sa famille pour la Belgique, où il grandira.

Mous Lamrabat débute sa carrière artistique en 2010 en tant qu’assistant, après avoir fini ses études d’architecture d’intérieur. “J’ai obtenu mon diplôme à 27 ans et j’ai même reçu une belle offre d’emploi, mais j’ai laissé tomber. Je me suis tout simplement rendu compte que ce n’était pas un domaine où je pouvais exprimer ma créativité comme je le souhaitais. Alors j’ai commencé la photographie, bien que je ne savais pas réellement comment ça marche. Mes parents pensaient que j’étais devenu fou”, nous confie Mous Lamrabat.

Cependant, même après s’être fait une place dans le domaine en tant que photographe de mode, le problème restait le même : “Il fallait se conformer à certaines normes, faire ce qui est était attendu. Et ça non plus, ce n’est pas réellement ce que je voulais faire. Alors j’ai laissé tomber l’agence avec laquelle je travaillais. Financièrement ça a été une période très dure, mais ça m’a permis de me concentrer sur moi et sur mon travail personnel. A ce moment-là de ma vie, j’ai compris qu’un investissement, ce n’est pas toujours de l’argent”.

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L.ove R.ules E.verything A.round M.e

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Mélanges de genres et mariage de cultures
Des photos authentiquement marocaines, inspirées des traditions de son pays ainsi que du patrimoine culturel qui les accompagne, c’est ce que Mous Lamrabat met principalement en avant. La singularité de son travail, c’est aussi ce contraste entre le traditionnel et le moderne, la juxtaposition de deux mondes qui semblent à première vue complètement opposés, mais qui une fois combinés, créent une mystérieuse harmonie. Burqa à McDo, gandoura à Gucci, kaftan à Disney…

Il explique : “Ce mélange, c’est celui dans lequel j’ai grandi. Même si j’ai été élevé à l’étranger, je viens d’une famille traditionnelle, qui a toujours voulu s’assurer que je ne délaisse pas les valeurs et l’héritage culturel qui m’ont été transmis. De mon côté, quand j’étais au primaire, je ne voulais pas être étiqueté comme étant le petit Marocain. Je voulais un t-shirt Bob l’éponge comme les autres ! Plus tard, je me suis rendu compte que l’on n’avait pas besoin de choisir, que le traditionnel peut être moderne et fashion. Les gens pensent qu’en suivant la mode occidentale, ils auront l’air plus class et plus stylés. C’est faux, parce qu’on ne devrait pas toujours avoir à choisir entre une chose et une autre. Nous aussi, on peut faire de la mode à partir de nos propres traditions. Quand je vois des gens mettre un saroual avec la dernière paire de chaussures à la mode, je me dis que ça c’est le Maroc. C’est notre mode, et j’adore ça”.

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Prince bob

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Des voiles et des tissus, tout un symbole
Une autre constante dans le travail de Mous Lamrabat : des portraits aux visages cachés. Sa spécialité. Masques, bandeaux sur les yeux, longs voiles et tissus de couleurs, unis ou alors signés Gucci et Louis Vuitton, les traits d’un visage apparaissent rarement, et l’attention est rarement focalisée sur le corps du mannequin. “Je trouve qu’un visage attire beaucoup trop l’attention, et qu’il a tendance à détourner nos regards du reste de la photo. C’est toujours la première chose que l’on voit et sur laquelle on se focalise le plus. Moi, je veux être en mesure d’orienter et de diriger le regard de mon spectateur comme je le souhaite, lui faire voir un tout, et pas seulement un visage”, nous explique le photographe.

“Ensuite, il y a aussi le mystère qui réside dans ce qui est caché. J’ai remarqué que pendant les expositions, les gens passent beaucoup plus de temps devant les photos avec des visages cachés. A partir du moment où l’on sait qu’il y a un visage, mais qu’on ne peut pas le voir, notre créativité est tout de suite stimulée. On peut s’imaginer tout et n’importe quoi. En fait, j’ai compris que lorsque je cache un visage ou une personne, ça devient la personne qui regarde la photo”, poursuit l’artiste.

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Moroccan dinner 🍖

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Pour des raisons aussi bien symboliques qu’esthétiques, le voile est donc rapidement devenu un élément récurrent de ses photographies. Sur la même lancée, on y retrouve également beaucoup de niqab et de burqas, ces longs tissus noirs recouvrant l’intégralité du corps de la femme.

Ces vêtements alimentent des débats passionés depuis plusieurs années, mais Mous Lamrabat tient à signaler un point important : pas de dimension religieuse ou politique dans son travail. “Il y a quelques dizaines d’années, le voile était un accessoire de mode – ça ne dérangeait personne. Pour moi, c’en est encore un, et c’est pour ça que j’aime m’en servir”.

Un style tout droit sorti du “Mousganistan”
“Mousganistan”, c’est le nom que le photographe a donné à son univers, celui dans lequel il puise son inspiration. Un univers décalé et original. Pour l’artiste, le beau et l’esthétique restent essentiels et représentent une grande partie de son travail. “J’ai commencé en tant que photographe de mode, donc oui, la dimension esthétique a toujours fait partie de mon travail. Je pense que c’est important de pouvoir représenter certaines choses qui valent par leur beauté, et qui sont belles en elles-mêmes”, nous confie-t-il.

“Mais il n’y a pas que ça. Au-delà de la dimension esthétique, je pense que la vraie beauté de mon travail apparaît lorsque je regarde les commentaires des gens sur mes photos : ils y voient tous quelque chose de différent. J’ai beaucoup appris sur mon travail à travers la perception que les gens avaient dessus”, s’enthousiasme encore Mous Lamrabat.

En arrière-plan, ses prises présentent souvent un fond blanc ou noir, sobre et uni. Il n’est pas rare de retrouver aussi un papier peint Gucci customisé aux couleurs du drapeau du Maroc. Il lui arrive également d’opter pour un ciel bleu, un désert ou de vastes étendues pour restituer l’impression d’infini, et très rarement pour des photos prises en intérieur.

Pour Mous Lamrabat, la notion de pureté est cruciale parce que comme il nous l’a si bien dit, ce sont les choses pures qui perdurent au fil du temps : “Je veux faire des photos intemporelles. Mousganistan, c’est un monde idéal où chacun peut revenir à la plus pure version de soi”.

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Sa prochaine exposition au Maroc est prévue pour 2020. Après “Mousganistan“ le 31 janvier à Sint-Niklaas en Belgique, ce sera sa première exposition personnelle dans son pays natal. Son ambition pour ce projet : transmettre un art que l’on ne retrouve pas seulement dans les galeries ou les salons. “Je veux que cette exposition soit accessible à tout le monde – surtout à la jeunesse et aux artistes qui se sentent un peu perdus, et qui ne savent pas vraiment par où commencer. Je veux que les gens qui viendront voir cette exposition soient ceux qui en ont le plus besoin”.

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octobre 23, 2018

«Les Marocains» de Leila Alaoui offerts gratuitement au public

SOCIÉTÉ
«Les Marocains» de Leila Alaoui offerts gratuitement au public
Par Stéphanie JACOB | Edition N°:5373 Le 17/10/2018 | Partager
L’initiative du Musée Yves Saint Laurent Marrakech
Une exposition gratuite et une première pour le musée
Une trentaine de portraits dont des inédits
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Des femmes, des hommes et des enfants. Au total, une trentaine de portraits pour l’exposition temporaire et gratuite «Les Marocains» de Leila Alaoui au Musée Yves Saint Laurent de Marrakech, du 30 septembre 2018 au 5 février 2019 (Ph. L. Alaoui)

Des photographies dont l’éclat est lui toujours là. Une exposition de Leila Alaoui est forcément un grand moment. D’autant plus quand elle se passe à Marrakech, ville où elle a grandi et où elle repose aujourd’hui.

Du 30 septembre 2018 au 5 février 2019, le Musée Yves Saint Laurent de Marrakech organise une exposition temporaire de la série «Les Marocains» signée par cette photographe franco-marocaine qui a tragiquement succombé à ses blessures après l’attentat de Ouagadougou voilà presque 3 ans.

Pour permettre à tout le monde d’admirer l’un de ses derniers projets, réalisé entre 2010 et 2014, l’accès à la salle est gratuit via une entrée dédiée, rue Al Houdhoud, pendant toute la durée de l’exposition. C’est une première pour le musée.

Car ces portraits font un peu partie du patrimoine et ce regard de la photographe sur ses concitoyens appartient à tous. Ils permettent de voir à quel point la pluralité culturelle est de mise au Maroc. Elle-même disait «puisant dans mon propre héritage, j’ai séjourné au sein de diverses communautés et utilisé le filtre de ma position intime de Marocaine de naissance pour révéler, dans ces portraits, la subjectivité des personnes que j’ai photographiées».

Au total, une trentaine de portraits sont à découvrir, dont certains sont inédits. Des femmes, des hommes et des enfants rencontrés par Leila durant son road trip marocain, avec pour bagage son studio mobile. Leurs mains sont burinées, leurs visages sont souvent graves, pendant que leurs vêtements racontent eux aussi une partie de l’histoire. Mais ce qui reste en tête surtout, ce sont ces regards.

Les yeux fixes et profonds de ceux que la photographe a choisis pour modèles. Voilà tout l’attrait du portrait. Frontal pour celui qui prend la pause comme pour celui qui regarde. La série «Les Marocains» avait déjà été admirée à la Maison européenne de la photographie à Paris, entre novembre 2015 et janvier 2016.

«Leila Alaoui faisait partie de ces gens engagés qui n’hésitent pas à parcourir le monde pour venir au secours des autres, pour témoigner, et c’est là ce qu’elle a fait de plus beau», disait Pierre Bergé à l’occasion de la remise à Leila Alaoui, à titre posthume, de l’insigne de Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres, le 14 avril 2017 à Marrakech.

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septembre 14, 2018

PHOTO DU MOIS

PHOTO DU MOIS
SEPTEMBRE 2018

Du catalogue photographie de nouveau “Nicolàs Muller, Maroc: Exil et fascination 1939-1947”, par de la published Maison de la photographie de Marrakech Avec le concours d’Ana Muller. This photographie d’enfants à un prix Tanger Été en 1942, pendant la fête de Mouloud.

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juin 1, 2018

PHOTO DU MOIS DE JUIN 2018

PHOTO DU MOIS DE JUIN

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mai 3, 2018

Vernissage à Dar Moulay Ali

UNE FRAGILE POÉSIE CAMILLE LEPAGE, LEILA ALAOUI

Du 
 Jeudi 03 mai
 
 19:00

Au 
 Samedi 28 juil.
 
 19:00

Commissaire d’exposition : Guillaume de Sardes

Camille Lepage et Leila Alaoui ont choisi de témoigner de la dureté du monde à travers la photographie. Cet engagement leur a coûté la vie. Camille Lepage est décédée en mai 2014, alors qu’elle faisait un reportage sur l’exploitation diamantaire en République centrafricaine ; Leila Alaoui en janvier 2016 au Burkina Faso, où elle réalisait une série d’images pour Amnesty International. La première avait vingt-six ans, la seconde en avait trente-trois. L’une et l’autre sont mortes par balles.
En dépit d’une vie écourtée, les deux jeunes femmes ont eu le temps de laisser derrière elles une œuvre. Des photographies souvent difficiles à regarder, parce qu’elles témoignent de tragédies. Camille Lepage, photojournaliste engagée, a documenté les conditions de vie difficiles des populations dans les Monts Nouba au Soudan, au Soudan du Sud et en République centrafricaine. Leila Alaoui s’est elle intéressée aux déshérités de Jordanie et du Maroc, ainsi qu’aux réfugiés syriens au Liban.
Au fil des images, des exilés, des morts, des blessés, des malades, des estropiés, des enfants souvent. La réalité crue. Mais il est frappant que Camille Lepage et Leila Alaoui aient su aussi saisir au milieu de ce chaos de brefs instants de délicatesse, des moments fragiles de poésie.
L’exposition rend hommage à deux jeunes femmes qui ont su saisir la beauté dans ce qu’elle a de plus inattendu parce qu’elle était aussi dans leur regard.

Vernissage le 3 mai à 19h : lors de la Journée Internationale de la liberté de la presse

En partenariat avec : 

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