Riad Dar Khmissa Marrakech
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octobre 5, 2018

La semaine vue par Majda

Chers lecteurs,
J’espère que tout va bien et que le mois d’octobre a démarré dans les meilleures conditions pour vous. De mon côté, je vais bien même si le climat m’est incompréhensible. L’automne a décidé de bouder le Maroc et le tout puissant semble déterminé à nous cramer plus tôt que prévu. Lah Yester.

Ce lundi, nous apprenions l’arrestation de deux Espagnols et de cinq Marocains dans le cadre de l’affaire du Go-fast qui a coûté la vie à Hayat Belkacem sous les balles de la Marine royale. Les inculpés sont sous le coup de plusieurs accusations, dont « la traite d’êtres humains par des gangs criminels dans un cadre transfrontalier, entraînant la mort d’une personne et trois blessés ». Qui a donné l’ordre de tirer ? Qui a tiré ? Allahou a3lam ! Tout ce que l’on sait c’est que « selon des sources proches de l’enquête », dit-on, « les candidats à l’émigration clandestine étaient, semble-t-il, couchés sous une bâche et que le bateau a effectué une série de manœuvres dangereuses qui auraient mis en danger le navire de la marine ». Je tiens tout de même à préciser que cette version « très officielle » est arrivée trois jours après le drame et après l’emballement d’une opinion publique très en colère. Perso, je ne sais pas qui croire mais je suppose que ça sera là l’unique explication qu’on nous fournira et que les sept inculpés payeront très cher – et seuls – la mort de Hayat. L’hamdoullah. Circulez, il n’y a plus rien à voir.

Mardi, la loi sur les travailleurs domestiques est (enfin) entrée en vigueur. Les Marocains sont donc aujourd’hui dans l’obligation de déclarer leurs employés de maison tout en leur garantissant leurs droits, à savoir : un contrat de travail détaillant les tâches à accomplir, un minimum (et ridicule) de 60% du SMIG mensuellement, des congés payés, des jours de repos obligatoires, des travaux interdits aux moins de 18 ans et j’en passe. Si ce texte peut paraître un bon début dans la réglementation d’un métier fort ingrat, il semblerait que pour certains, il ne soit que la porte ouverte aux exagérations de leurs esclaves modernes. En effet, les sceptiques (très en colère) ne comprennent pas au nom de qui ni de quoi ces « bonnes, logées, nourries et blanchies », en d’autres termes « très avantagées », se voient accorder autant de « privilèges » (soupir !). J’ai même vu passer sur la toile plusieurs commentaires de personnes annonçant le licenciement de leurs domestiques « qu’elles aillent trouver du travail maintenant ou faire le trottoir ! », ont-ils pesté derrière leurs écrans. Bah voyons ! Il existe un réel problème dans la compréhension du travail domestique au Maroc, où culturellement, les femmes de ménage sont perçues comme une sorte de « propriété privée ». Mais que ces sombres faquins se rassurent ! Il est quasi impossible de vérifier si leurs temples se plient à ces nouvelles obligations alors s’ils veulent continuer à exploiter leurs « bonnes », qu’il en soit ainsi, mais qu’ils n’oublient pas que s’ils se font dénoncer ou démasquer, ils le payeront cher et c’est tout ce que je leur souhaite du plus profond de mes entrailles ! Amen.

Mercredi, alors que nous apprenions qu’un Muezzin s’est fait tuer par un homme jaloux de ne pas pouvoir faire l’appel à la prière à sa place (allez comprendre !), une autre affaire de meurtre a fait trembler la place de Lahdim à Meknès. La victime s’appelait Oumaïma et a été poignardée à vingt reprises par un amoureux éconduit qui, contestant le refus de la jeune fille de l’épouser, a préféré mettre un terme à son existence. Un drame qui a secoué une opinion publique déjà très remontée et qui réclame que justice, la vraie, soit faite. Pas question qu’un juge ait pitié de ce meurtrier et plus question de se taire ! Qu’il paye, et de préférence à perpétuité, les conséquences de ses actes. Point.

Jeudi, nous apprenions que la veille, l’escapade romantique parisienne de Mohamed Yatim, ministre de l’Emploi et PJDiste assumé, a fait bondir la branche idéologique du parti de la lampe. En effet, le MUR a publié un communiqué (oui, oui, on fait des communiqués sur « ça »), accusant l’amoureux transit d’enfreindre les règles de la sainte Charia. « Après avoir enquêté (oui, vous avez bien lu, « ils enquêtent ») et écouté les explications de Mohamed Yatim, nous avons constaté qu’il avait commis des erreurs inacceptables. Il a, ainsi, transgressé certaines règles et limites concernant ses fiançailles. Il s’est comporté d’une manière indigne de son statut et a éveillé les suspicions à son encontre. Nous avons donc décidé de le lui notifier pour qu’il en tire les conséquences qui s’imposent » (Pchakh !). Vous l’aurez compris, l’heure est grave et Mohamed Yatim est au pied du MUR. Moi, honnêtement, je me fous, mais complet, de Yatim et de ses amours ! Toutefois, j’ai une excellente mémoire et je peux vous confirmer que Mohamed Yatim est un très mauvais menteur. En été, il était déjà au cœur de rumeurs disant qu’il était en passe de convoler en secondes noces, ce qu’il avait réfuté avec force en expliquant qu’il n’était pas polygame et que son avis sur la question (c’est à dire qu’il n’est pas pour la polygamie) n’a pas changé. Pourtant, depuis dimanche, il s’étale dans les médias en annonçant son divorce parce que sa femme – avec qui il a passé quarante ans de sa vie – et je le cite « a refusé que je prenne une seconde épouse ». Bref, même dans le mensonge, Mohamed Yatim est incompétent, c’est fatiguant !

Allez, je vous laisse et vous donne rendez-vous la semaine prochaine !

Par Majda El Krami

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septembre 3, 2018

Marrakech abrite du 1er au 4 octobre prochain la 11ème Conférence arabe de l’énergie

Marrakech abrite du 1er au 4 octobre prochain la 11ème Conférence arabe de l’énergie
Par H24Info.ma avec MAP – 3 septembre 2018À 16:30
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Image d’archive. c.DR
La 11ème Conférence arabe de l’énergie aura lieu à Marrakech du 1er au 4 octobre prochain sous le thème “l’énergie et la coopération arabe”.

Initié par l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (Organization of Arab Petroleum Exporting Countries-OAPEC), cet événement se tient au Maroc eu égard aux importantes mutations énergétiques que connaît actuellement le Royaume et aux progrès en termes de développement durable enregistrés et aux questions de l’environnement et du climat.

Selon un communiqué de l’OAPEC, les travaux de la conférence connaîtront la présence des ministres arabes de l’énergie, du pétrole, du gaz et de l’électricité, de représentants de sociétés privées arabes et internationales, de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), de la Ligue arabe, de banques et d’institutions financières intéressées par la question et d’experts concernés par l’industrie du pétrole et de l’énergie dans les pays arabes et étrangers.

Lors de la 11ème Conférence arabe de l’énergie, les participants aborderont des questions telles que l’énergie fossile, les énergies renouvelables, la production d’électricité, outre des activités liées à l’énergie dont le transport et la logistique.

La Conférence arabe de l’énergie se tient une fois tous les quatre ans dans les pays arabes en fonction des besoins énergétiques.

L’OAPEC est une organisation internationale intergouvernementale fondée en 1968 et dont le siège est à Koweït. Son rôle est de coordonner les politiques énergétiques des pays arabes dans le but de promouvoir leur développement économique.

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août 13, 2018

Circuits écotouristiques

Circuits écotouristiques : Un safari pour découvrir la faune et la flore du parc du Souss-Massa
Publié par Mohamed LaabidDate :août 13, 2018dans:Société, UneLaisser un commentaire
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Circuits écotouristiques : Un safari pour découvrir la faune et la flore du parc du Souss-Massa
Ce projet s’étale sur une superficie de 30 ha avec un circuit pédestre aménagé pour accueillir le public avec une signalétique adaptée, et qui permettra aux touristes d’avoir accès à une aire protégée avec la possibilité d’observation de la faune sauvage en toute sécurité.

Les circuits écotouristiques du Parc national Souss-Massa (PNSM) représentent un produit touristique susceptible de contribuer à la diversification et l’enrichissement de l’offre touristique de la destination Agadir, tout en réconciliant l’homme et la nature.

Le PNSM, créé en 1991 dans la région située entre Agadir et Tiznit, représente un patrimoine national qui témoigne de la richesse et la diversité biologique en espèces rares et endémiques, ainsi qu’en écosystèmes naturels et paysages.

Ce parc à moins de dix minuites à vol d’oiseau d’Agadir donnera à la destination la possibilité d’avoir des produits touristiques de qualité liés au milieu naturel pour s’ouvrir sur les activités écotouristiques et de récréation tout en restant dans un cadre naturel de conservation des ressources naturelles.

Dans la perspective de partager les richesses de ce territoire avec les visiteurs d’Agadir et pouvoir en faire le fer de lance des produits du tourisme durable de la région du Souss-Massa, un nouveau circuit pédestre sera ouvert aux visiteurs dans les prochaines semaines. Ce projet s’étale sur une superficie de 30 ha avec un circuit pédestre aménagé pour accueillir le public avec une signalétique adaptée, et qui permettra aux touristes d’avoir accès à une aire protégée avec la possibilité d’observation de la faune sauvage en toute sécurité. Le coût global de ce projet est de trois millions DH financé par le Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification.

«Plusieurs initiatives seront menées pour faire connaître ce nouveau circuit avec tout un programme de signalétiques qui sera déposé sur les axes routiers, des rencontres BtoB pour expliquer aux différents partenaires le travail accompli. Des actions sont également en cours avec le CRT d’Agadir et le Conseil régional pour installer des panneaux sur la balade côtière d’Agadir, en vue de donner l’information touristique en mesure d’attirer les touristes vers cet espace», explique Mohammed El Bekkay, directeur du PNSM.

Et de poursuivre que «pour les familles marocaines ce sont seulement les adultes qui vont payer 45 DH par personne pour y accéder. Alors qu’un programme parallèle est lancé pour former des guides locaux afin d’assurer le rôle d’interprétation du milieu naturel».

Ce nouveau circuit s’ajoute à ceux déjà commercialisés par le PNSM, en l’occurrence le Circuit de découverte de la nature et qui est matérialisé sur une longueur de 5 km. Ce dernier présente une vue panoramique sur l’Oued Massa, offre une balade à dos d’âne avec des accompagnateurs locaux équipés et formés par la direction du parc, et permet d’apprécier la beauté et la nature de la réserve.

Le Circuit ornithologique s’étale sur 3 km, est aménagé le long du même Oued et permet d’observer des oiseaux d’eau. Des guides ont été formés et équipés en matériels optiques et ornithologiques pour accompagner et interpréter le circuit de la visite.

Quant au Circuit sentier de randonnée en pleine nature, il permet de voir de près une faune saharienne, l’autruche d’Afrique du nord, l’addax, l’oryx, en plus d’un habitat dunaire riche en oiseaux.

Ces circuits constituent un véritable atout susceptible de diversifier l’offre touristique de la destination Agadir. Dans ce sens, le PNSM dispose de nombreuses potentialités naturelles et d’une richesse culturelle à même d’en faire une grande destination écotouristique du Royaume en mesure de séduire des milliers de touristes et visiteurs.

Ce dernier présente un paysage dunaire façonné par l’érosion éolienne. Il se distingue par une végétation diversifiée composée de 300 espèces de mammifères, 35 espèces de reptiles et 250 espèces d’oiseaux qui ont trouvé refuge dans cette zone laquelle abrite la plus importante population sauvage d’ibis chauve dans le monde. Le parc sert également de lieu pour la réhabilitation d’une faune saharienne aujourd’hui disparue du grand sud marocain.

Ainsi différents écosystèmes sont représentés dans le PNSM : des steppes, des falaises, des dunes littorales, et des zones humides de grande importance pour l’hivernage d’un grand nombre d’oiseaux migrateurs du paléarctique occidental. La région du PNSM est considérée comme le premier noyau de protection au sein de la Réserve de la biosphère d’arganeraie (RBA). Le secteur de Rokein avec 250 ha d’arganiers et les secteurs d’Arouiss d’Ouled Noume avec quelques arbres épars sont aujourd’hui les seuls endroits où cet arbre endémique existe encore dans le parc.

Le PNSM présente la particularité d’englober des zones avec des entités écologiques spécifiques qui se distinguent par une grande diversité faunistique et floristique. D’une grande valeur botanique, les peuplements d’euphorbes sont utilisés par la population locale pour la production du miel d’euphorbes très appréciées pour leurs qualités nutritives et pharmaceutiques.

Faisant partie des zones de conservation des ressources naturelles, les deux réserves de faune du PNSM sont destinées à l’acclimatation et le développement d’une faune saharienne aujourd’hui disparue du sud marocain. Elles se distinguent par une végétation naturelle adaptée aux milieux dunaires.Depuis plusieurs années, le parc a vu l’introduction de l’oryx algazelle, l’addax, et l’autruche d’Afrique au nord. Cette opération s’inscrit dans le cadre du programme de réhabilitation de la faune saharienne au Maroc et vise à constituer un troupeau de base pour repeupler les aires protégées des régions sahariennes, augmenter les attraits touristiques du PNSM, et préserver un patrimoine génétique pour le maintien de la diversité biologique du Sud marocain. Ce parc abrite l’un des oiseaux les plus rares au monde, en l’occurrence l’ibis chauve, avec une population qui compte 116 couples nicheurs et près de 580 individus, cet oiseau est l’élément le plus remarquable au sein de l’avifaune de la région du Souss-Massa.

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