Le Maroc, la perle de l’Afrique du Nord, destination privilégiée des touristes en 2023
Le Maroc, la perle de l’Afrique du Nord, destination privilégiée des touristes en 2023
Source : Travel off path30/05/2023 16:00
Le Maroc, “joyau de la couronne” de l’Afrique du Nord, est désormais l’une des destinations privilégiées des touristes en 2023, écrit le site spécialisé nord-américain “Travel off path”.
Dans un article signé Vinicius Costa, le portail indique que le Royaume s’est imposé comme une destination de prédilection pour les touristes occidentaux, grâce notamment à des infrastructures “excellentes”, des paysages naturels “époustouflants” et des structures urbaines “de classe mondiale”.
Soulignant que le Maroc connaît une croissance “historique” dans le secteur du tourisme en 2023, la même source relève, en citant des statistiques du ministère du Tourisme, que près de 2,9 millions de touristes ont visité le pays au premier trimestre de l’année en cours, soit une augmentation de 17% par rapport à 2019 et une énorme hausse de 464% par rapport à 2022.
Le portail fait observer que les touristes occidentaux, notamment espagnols, britanniques, italiens et américains, reviennent en masse au Maroc, “attirés par sa richesse culturelle sans limite et ses prix abordables”, notant que l’ouverture du Royaume au tourisme et les voyages ne sont pas les seules raisons pour lesquelles la popularité de la destination Maroc ne cesse de croître.
Le Maroc est un pays qui se distingue par un héritage culturel et une histoire qui croise avec celle de l’Europe du Sud, fait remarquer l’auteur de l’article, citant également la beauté architecturale qui distingue les anciennes médinas dans plusieurs villes marocaines.
Marrakech, qui se veut un “magnifique labyrinthe” de bâtiments en grès, de madrasas et de cafés animés par le commerce, est l’une des villes les plus célèbres qui se sont imposées comme des centres économiques, culturels et politiques.
Parmi les autres villes “impériales” que les touristes doivent visiter à leur arrivée au Maroc figurent Fès, qui dispose de la plus grande médina et zone urbaine piétonne du monde, et Meknès, qui abrite des jardins verdoyants de style méditerranéen et un mausolée du sultan, selon le portail. Il s’agit aussi de la capitale Rabat, qui vit au rythme d’un développement “étonnant”.
“Travel off Path”, qui est l’un des sites indépendants d’informations sur les voyages au monde qui draine plus de 3 millions de vues par mois, a également mis en avant la richesse naturelle qui distingue le Maroc, de la ligne côtière au désert en passant par les régions montagneuses.
ECONOMIE
Tourisme interne: Les régions s’activent pour sauver la saison estivale
Par Aziza EL AFFAS | Edition N°:5786 Le 19/06/2020 | Partager
Chaque CRT doit présenter son plan de relance à l’ONMT ce lundi 22 juin
L’Office apporte son soutien financier à l’opération
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«Les régions pourront proposer des offres étudiées pour les touristes domestiques sur des plateformes digitales dédiées», affirme Younès Laraqui, président du Conseil régional du tourisme (CRT) de Béni Mellal-Khénifra (Ph. Jarfi)
Les 12 régions du Royaume affûtent leurs armes pour relancer l’industrie touristique post-covid-19 via le levier du tourisme interne. Les préparatifs vont bon train afin de concocter des offres et des promotions alléchantes destinées au touriste marocain.
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Chaque région misera sur ses atouts et mettra en avant son potentiel afin d’attirer une clientèle qui sort tout juste d’un confinement de plus de 3 mois. Les présidents des conseils régionaux de tourisme apportent actuellement les dernières retouches à leurs plans de relance pour cette saison qui démarre en juillet prochain. Ils doivent remettre leurs copies à l’ONMT lundi 22 juin, afin de bénéficier de son appui financier à cette opération.
«Suite à un appel à manifestation d’intérêt lancé par l’ONMT, nous présenterons lundi prochain notre offre préparée avec l’ensemble des opérateurs de la région. Hôtels, gîtes, agences de voyages, guides… Toute la filière a été impliquée dans l’élaboration de cette campagne de co-marketing avec l’office», confie Younès Laraqui, président du Conseil régional du tourisme (CRT) Béni Mellal-Khénifra.
Les CRT, qui se font accompagner d’agences de com’, doivent ainsi définir un concept créatif de la campagne régionale avec la production des outils (contenu vidéo, photos…), la proposition du plan média budgétisé et achat d’espaces publicitaires.
S’ensuit la création d’une plateforme digitale ou adaptation de celle déjà existante pour l’insertion des offres commerciales. Cette dernière doit être ergonomique, intuitive… Elle doit permettre au client de filtrer et d’identifier les offres susceptibles de correspondre à ses besoins.
L’ONMT débloquera un appui financier aux CRT (allant de 500.000 à 1,5 million de DH) pour le financement de leurs campagnes promotionnelles via les médias (journaux, web, radios …). 90% de ce budget devra servir à l’achat des espaces médias, le reste sera dédié à la conception et production. «Chaque région aura sa propre plateforme en ligne où le client pourra choisir et réserver la destination de son choix selon son budget», explique Laraqui.
L’enjeu est de répondre aux besoins exprimés par le touriste marocain tout en respectant les normes de santé liées à la conjoncture actuelle et en proposant des tarifs à sa portée. En effet, les offres tarifaires doivent être adaptées aux attentes et au pouvoir d’achat des différents segments. L’objectif également est de faire découvrir l’étendue de l’offre du tourisme de telle ou telle région en faisant bénéficier l’ensemble des opérateurs touristiques de la dynamique de reprise du secteur.
Pour sauver cette saison estivale, la campagne de communication ambitionne donc de faire connaître aux Marocains toute la richesse et la diversité du pays, tout en promettant des «offres incitatives» et des «prix préférentiels».
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Situées à 30 km d’Azilal, les cascades d’Ouzoud sont des chutes d’eau d’environ 110 mètres de hauteur. Un site touristique à couper le souffle situé à 1.060 m d’altitude du massif de l’Atlas, entre le Moyen et le Haut-Atlas (Ph. CRT)
Montagnes, campagne, chasse, pêche, sports nautiques, randonnées, patrimoine culturel … Ce sont là autant d’atouts que la région Béni Mellal-Khénifra (classée zone 1) met en avant. «Dans le contexte actuel, notre priorité est d’adapter nos produits et nos offres au tourisme domestique, en rassurant nos clients nationaux par la mise en place de mesures d’hygiène et de sécurité sanitaire dans les différents espaces touristiques de la région», souligne le président du CRT, qui est aussi patron de l’un des hôtels les plus réputés de la région: Widiane Suite & SPA (Bin Ouidane). Dans cet établissement 5 étoiles, les mesures de sécurité sanitaire vont au-delà du manuel édité par le ministère du tourisme.
«Outre les mesures en vigueur (masques, distanciation, désinfection …), à chaque départ l’ensemble de la literie est changé, l’ensemble de l’hébergement est désinfecté, et la chambre n’est attribuée à un autre client qu’après 24 h après le départ du client précédent», assure Mohamed Ouassou DG de Widiane Suite & Spa.
Selon le président de la région, les attentes des consommateurs vont évoluer. Le tourisme durable, le développement territorial sont des sujets qui ont déjà émergé mais qui vont devenir centraux. Montagne et campagne vont prendre davantage de place dans le paysage touristique.
«Les loisirs en plein air dans un environnement pur et protégé, à vivre en famille ou entre amis, telles que les activités sportives (randonnée pédestre, kayak, chasse, pêche, parachutisme…), les activités culturelles avec des expériences de tourisme communautaire tels que les moussems et festivals permettant des rencontres avec les populations de la région, le bien-être, l’observation de la flore et de la faune, entre autres, peuvent devenir des niches très recherchées par les voyageurs», poursuit-il. La région, qui compte plus de 175 établissements (hôtels, gîtes…), dispose d’une capacité de 6.230 lits. Elle a attiré l’année dernière quelque 131.665 touristes.
Les sites incontournables
La région Béni Mellal-Khénifra englobe 3 grands ensembles géographiques distincts, à savoir la plaine de Tadla, le piémont (appelé aussi Dir) et la montagne entre le haut et le moyen Atlas. Carrefour historique des axes routiers desservant les villes impériales (Marrakech et Fès) et porte d’accès aux provinces du Sud (Ouarzazate, Demnat, Skoura, Errachidia …), la région promet de devenir une véritable destination de villégiature. Massifs montagneux (escalade, randonnées, chasse…), une variété de lacs et de cours d’eau qui se prêtent aux sports nautiques (pêche, rafting, kayak…), forêts (cèdre, chêne, thuya…).
Parmi les attractions phares, figurent les cascades d’Ouzoud, le lac Bin Louidane, les sources d’Oum Rbiaa et la Vallée d’Aït Bouguemez (Azilal), Aïn Asserdoune (Beni-Mellal), le lac Aguelmam Azegza (ou lac vert en berbère) et la Kasbah de Mouha ou Hammou Zayani (Khénifra)… Pour les férus de la chasse, la Région regorge de nombreuses espèces (mouflon à manchette, sanglier, magot de barbarie, chacal, chat sauvage, lièvre, la perdrix…).
Le CRT planche actuellement sur la réhabilitation des cascades d’Ouzoud et Aïn Asserdoune en accordant davantage d’intérêt à la propreté des lieux. De même, la route vers le lac Bin Louidane est actuellement en cours d’élargissement afin d’accélérer le désenclavement de cette zone montagneuse.
Aziza EL AFFAS
MÉDIAS24|TOURISME
VACANCES D’ÉTÉ: CETTE ANNÉE, ÇA SERA AU MAROC (ONMT)
TOURISME
Reprise du trafic aérien : Une décision gouvernementale imminente ?
Au regard de l’évolution positive de la situation épidémiologique, une source ministérielle nous déclare que la reprise du trafic aérien avec les marchés internationaux qui ne présentent pas de risques sanitaires est imminente. La rencontre qui aura lieu vendredi 19 juin entre le Chef du gouvernement, sa ministre du transport aérien et les opérateurs de la CNT sera l’occasion d’aborder ce sujet voire de donner lieu à une annonce.
Reprise du trafic aérien : Une décision gouvernementale imminente ?
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Samir El Ouardighi
Le 18 juin 2020 à19:03
Modifié le 18 juin 2020 à 23:12
« S’il convient de rester prudent, la décision gouvernementale de reprise du trafic aérien, aussi bien domestique qu’international, sera actée dans les prochains jours », nous révèle une source fiable proche du ministère du Transport aérien.
Opérateurs marocains et étrangers font du forcing
« En effet, face à la pression des opérateurs publics et privés (CNT, RAM …) qui perdent de l’argent chaque jour mais aussi de leurs homologues étrangers, la décision de rouvrir le ciel marocain est imminente.
« Ainsi, dans un courrier, daté d’hier, du syndicat français du tour-opérating adressé à la ministre du Tourisme, “Les entreprises du voyage” l’ont exhortée à les informer de la date de réouverture du ciel marocain pour être en mesure de satisfaire la très forte demande de clients qui s’est manifestée dans l’Hexagone pour un séjour au Maroc » (voir copie à la fin de l’article).
« A moins que la situation sanitaire ne se détériore brusquement, elle sera donc annoncée par El Otmani dans les jours à venir, pour entrer en vigueur au plus tard à la fin de l’état d’urgence sanitaire (le 10 juillet) mais peut-être même avant », affirme notre interlocuteur.
Pas de vols domestiques avant que tout le Maroc ne passe au vert
« Les vols domestiques, quant à eux, ne pourront reprendre qu’au moment où il n’y aura plus deux zones , une confinée et l’autre deconfinee, et que les 75 provinces du Royaume passeront au vert .
« On en saura sans doute un peu plus dans les jours à venir, quand seront annoncées des mesures d’assouplissement du confinement.
“Mais sachant que les plus grands aéroports du Maroc (Casablanca, Marrakech et Rabat) sont situés dans la zone 2, où il est interdit de circuler entre les villes, il faudra encore attendre quelques semaines avant qu’ait lieu la reprise des liaisons domestiques.
« Ceci dit, à valeur aujourd’hui, le dernier NOTAM (message aux navigants) publié par la direction de l’aviation civile (DGAC) qui a suspendu le trafic aérien jusqu’au 10 juillet ne sera pas prorogé à une autre date.
La reprise du trafic aérien se fera pays par pays
« De plus, contrairement à certains pays européens comme l’Espagne qui n’émettent plus de restrictions sur l’origine des vols, la reprise du trafic aérien au Maroc ne sera pas globale mais se fera progressivement pays par pays.
« Bien évidemment, les liaisons aériennes pour les passagers ne reprendront qu’avec les pays où la situation épidémiologique est maîtrisée.
Aucun vol vers le Brésil,la Chine et les USA jusqu’à 2021
« Il est par exemple exclu que la RAM reprenne ses vols vers le Brésil, la Chine et les Etats-Unis qui constituent actuellement les principaux foyers d’infection planétaire de la pandémie du Covid 19.
« Par conséquent, l’arrêt des liaisons vers Washington, Sao Paolo et Pékin devrait durer au moins jusqu’à la fin de l’année courante.
« Hormis les instructions gouvernementales d’éviter les destinations durement touchées par la crise sanitaire, les compagnies aériennes sont également en train de changer leur programme de vols.
Les séjours au Maroc reprogrammés partout dans le monde
« Plusieurs destinations vont sauter, voire disparaître car les transporteurs aériens vont se concentrer, au moins dans un 1er temps, sur celles des pays où la situation évolue favorablement et est jugée sûre comme notre pays.
« En effet, pour se convaincre de l’attrait international du Maroc il suffit d’aller sur les sites de réservations des compagnies aériennes comme Air France, Lufthansa, Transavia … ou de réservations de séjour à l’image de Booking … où il figure en très bonne place dans les offres de réservations.
« Ainsi, grâce à sa gestion exemplaire de la crise, le Maroc doit s’attendre à recevoir un maximum de touristes étrangers au moment de la réouverture de ses frontières
La gestion exemplaire de la crise attirera de nombreuses arrivées étrangères
« En effet, si notre industrie du tourisme a beaucoup souffert après l’arrêt total des liaisons aériennes, elle va pouvoir capitaliser sur l’image d’un pays qui a surpris et a été encensé par l’ensemble des médias de la planète.
« En dehors de sa gestion exemplaire, avec un taux de mortalité parmi les plus bas du monde, le Maroc a également mis en place des protocoles sanitaires stricts dans ses infrastructures touristiques qui ne manqueront pas de rassurer les visiteurs étrangers.
« Tout cela aura pour effet de séduire ses marchés émetteurs traditionnels comme la France et l’Espagne qui seront les premières destinations à être desservies par les compagnies aériennes qui opèrent au Maroc, conclut notre source qui ajoute que l’annonce d’une date de reprise du trafic aérien est une question de jours ou de semaines.
Précisons que ces déclarations ont eu lieu avant que Medias24 n’apprenne la tenue d’une réunion demain, vendredi 19 juin, entre le Chef du gouvernement et la CNT qui pourrait, selon un de ses membres, joint par notre rédaction, faire l’objet, à son issue, d’une annonce de date de reprise du trafic aérien.
Ci-après, le courrier du syndicat français du tour-opérating “Les entreprises du voyage” adressé mercredi 17 juin à la ministre marocaine du tourisme:
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Samir El Ouardighi
Le 18 juin 2020 à 19:03
Modifié le 18 juin 2020 à 23:12
Tourisme mondial : des résultats au beau fixe
La Quotidienne – 27 janvier 2019
Selon le dernier Baromètre OMT du tourisme mondial, le nombre total d’arrivées de touristes internationaux en juillet et août a dépassé pour la première fois la barre des 400 millions. De nombreuses destinations ont enregistré des taux de croissance à deux chiffres, notamment sur le pourtour méditerranéen.
«La croissance du tourisme observée ces dernières années confirme que le secteur est, aujourd’hui, l’un des moteurs les plus puissants de la croissance économique et du développement. Il nous incombe de gérer cette croissance sur un mode durable et de la convertir en retombées concrètes pour tous les pays, en particulier pour toutes les populations locales, par des créations d’emploi et des possibilités d’entrepreneuriat, sans faire de laissés-pour-compte», a ainsi déclaré le secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili (photo).
Le nombre de touristes a connu en 2018 une progression de 6 % à 1,4 milliard de personnes, « une hausse a notamment été tirée par les touristes se rendant en Europe méridionale (+7 %)« , a précisé l’organisme des Nations Unies basé à Madrid. Globalement, le nombre de touristes venus en Europe a lui progressé de 6 % à 713 millions de personnes l’an dernier.
Compte tenu de l’optimisme des perspectives concernant les derniers mois de l’année, 2018 devrait s’inscrire comme neuvième année consécutive de forte croissance du tourisme international.
Les résultats traduisent une croissance soutenue dans de nombreuses destinations, combinée au redressement de celles qui avaient récemment accusé des problèmes de sécurité.
L’Afrique et l’Europe (+8 %) affichent la croissance la plus élevée.
L’Afrique a enregistré une hausse de 7 % des arrivées en 2018.
Avec une hausse de 10 %, le Moyen-Orient et l’Afrique ont connu une progression supérieure à la moyenne mondiale qui est de 6% pour un total des arrivées de touristes internationaux estimé à 1,4 milliard en 2018. C’est, selon le rapport, le deuxième plus fort taux de croissance depuis 2010, et ces chiffres confirment les résultats solides enregistrés en 2017.
Ces bonnes performances ont été confirmées par des experts du monde entier, auxquels l’OMT s’est adressée pour élaborer son indice de confiance, qui ont évalué très positivement la période mai-août. Toujours selon eux, les perspectives des quatre derniers mois de 2018 restent aussi très florissantes.
« Le tourisme, moteur économique et source d’emploi de premier ordre, contribue à améliorer le niveau de vie de millions de personnes dans le monde entier » a affirmé à Londres, avant le World Travel Market, le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili.
« À l’avenir, nos efforts et ceux des décideurs politiques, des entreprises et des voyageurs doivent principalement viser un objectif commun, celui de maximiser les bénéfices sociaux et économiques du tourisme tout en minimisant ses impacts négatifs sur les communautés d’accueil et l’environnement » a ajouté M. Pololikashvili.
La France toujours en haut du palmarès
La France, première destination mondiale en 2017, et les États-Unis, troisièmes, ont également vu croître le nombre de visiteurs, tandis que l’Espagne, deuxième en 2017, a connu une progression plus timide.
Forte demande des grands marchés émetteurs, rebond de la Russie et du Brésil
La croissance du nombre de visiteurs d’entrée dans les destinations du monde entier a été alimentée par une forte demande sur la plupart des marchés émetteurs.
Parmi les dix premiers marchés, les dépenses de tourisme international ont monté plus rapidement en Chine (+19 %), en République de Corée (+12 %), aux États-Unis (+8 %) et au Canada (+7 %). En Allemagne, au Royaume-Uni, en Australie, en Italie et à Hong-Kong (Chine), elles ont augmenté de 3 à 5 %, la France faisant état quant à elle d’une progression modeste de 1 %.
Il convient de souligner, hors des dix premiers marchés, une reprise significative de la demande en Fédération de Russie (+27 %) et au Brésil (+35 %) après plusieurs années de contraction des dépenses touristiques à l’étranger.
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Mannée 2018 exceptionnelle
Jeudi 27 décembre 2018 à 11h58

Marrakech a enregistré durant la période janvier-novembre 2018 plus de 2,4 millions d’arrivées, avec plus de 2,6 millions d’arrivées prévues à fin 2018 dans les établissements hôteliers classés. Les nuitées ont enregistré, de leur côté, plus de 7,2 millions durant la même période et il est prévu que ce chiffre grimpe pour atteindre plus de 8 millions de nuitées à la fin de l’année en cours.
Premier pôle touristique du Royaume, Marrakech a vécu en 2018 une année exceptionnelle en termes de flux touristiques, d’arrivées, de nuitées et de taux d’occupation.
Ces résultats positifs viennent confirmer la bonne santé de la destination Maroc en général et de la ville ocre en particulier.
En chiffres, Marrakech a enregistré durant la période janvier-novembre 2018 plus de 2,4 millions d’arrivées, avec plus de 2,6 millions d’arrivées prévues à fin 2018 dans les établissements hôteliers classés.
Les nuitées ont enregistré, de leur côté, plus de 7,2 millions durant la même période et il est prévu que ce chiffre grimpe pour atteindre plus de 8 millions de nuitées à la fin de l’année en cours.
Le taux d’occupation a grimpé de près de 6 points pour atteindre 58% et les opérateurs touristiques prévoient un taux d’occupation de 60% (+4 points) à la fin de cette année, alors que chez les grandes enseignes hôtelières, ce taux d’occupation augmente pour se situer entre 70 à 80%.
Tous les marchés traditionnels émetteurs de touristes ont connu une nette évolution.
Le nombre de touristes provenant des marchés français, allemand et espagnol par exemple ont connu une hausse respective de 14%, 25% et 52%. La même tendance haussière est à mettre du côté des nouveaux marchés émetteurs de touristes pour le Maroc tels le marché chinois ou de l’Europe de l’Est, qui ont enregistré des hausses de 100 à 300%.
Le tourisme interne qui fait partie des priorités des opérateurs du secteur, représente 30% des nuitées, soit le deuxième marché juste après la France.
Plus de basse saison
Ces performances ont valu à Marrakech le prix de la meilleure destination MICE (Meetings, incentives, conferencing, exhibitions) attribué par les Tours opérateurs espagnols et la Cité Ocre est restée pendant les 10 dernières années dans le Top 10 des destinations préférées des voyageurs publié par le site américain spécialisé “TripAdvisor”.
“On est satisfait de ce success-story mais au vu de ses atouts, Marrakech peut mieux faire”, s’est réjoui le directeur du Conseil régional du tourisme (CRT) de Marrakech, Abderrahim Bentbib, qui attribue ces bons résultats en premier lieu à une synergie entre le CRT, l’Office national marocain du tourisme (ONMT), le Conseil régional de Marrakech-Safi, la Commune de Marrakech et les autorités locales.
Dans une déclaration à la MAP, il a relevé que ces bonnes performances sont dues aussi au développement de l’aérien, avec 22 vols supplémentaires à destination de Marrakech en 2018.
De nouveaux pays de l’Europe de l’Est tels que la Roumanie, la Pologne et la République Tchèque sont désormais connectés au niveau aérien à la ville ocre, en plus de vols supplémentaires sur l’Allemagne, la Suisse et la France entre autres, a-t-il indiqué.
A cela vient s’ajouter un troisième élément à savoir “l’explosion de l’événementiel” sur le plan qualitatif et quantitatif, a-t-il insisté.
La 8è édition du Sommet “Africités”, le 11è Forum mondial sur la migration et le développement (GFMD), le Pacte mondial sur la migration, le Festival international du film de Marrakech, sont des méga-événements parmi d’autres que la ville a abrités, en plus d’autres séminaires, congrès, forums et festivals à caractère scientifique, médical, culturel, politique et sportif, a-t-il expliqué.
Le volet événementiel et MICE a permis à Marrakech de remplir les saisons connues auparavant comme des périodes “creuses”, a estimé M. Bentbib, qui a fait remarquer qu’il n y a plus en réalité de saisons creuses à Marrakech, il y a seulement des saisons moyennes et de hautes saisons.
Les segments événementiel et nature à développer
L’explosion de l’événementiel, a-t-il poursuivi, a poussé le CRT à réfléchir sur la question de la création d’un parc d’exposition, qui sera une véritable structure devant abriter les méga-événements.
En parallèle, le CRT travaille pour la mise en place d’un “Marrakech Convention Bureau”, une structure dédiée à la promotion du tourisme des congrès et de l’événementiel, a-t-il enchaîné.
Les bonnes performances du secteur sont dues également à l’amélioration de l’attractivité de la destination (aéroports, espaces verts, transports, création d’une multitude de musées) grâce à la synergie des efforts de tous les intervenants, dont le Conseil régional et la Commune urbaine de Marrakech.
Et de faire savoir que le CRT travaille aussi sur le segment “nature et aventure”, qui est un véritable gisement, où la province d’Al Haouz est très bien positionnée.
Dans ce cadre, M. Bentbib a appelé à réfléchir au développement de ce segment afin que les populations locales, notamment les jeunes et les femmes, puissent bénéficier des revenus de ce “tourisme solidaire”, qui constitue la meilleure garantie de la durabilité et de la pérennité du tourisme.
Optimisme pour 2019
Concernant l’année 2019, le directeur du CRT a soutenu qu’elle s’annonce sous de bons auspices, faisant savoir que la grande majorité des opérateurs touristiques sont optimistes et confiants quant aux perspectives de développement du secteur durant l’année prochaine.
Dans ce sens, il a fait remarquer que les objectifs stratégiques de 2022 confirment Marrakech et sa région comme une véritable “Marque mondiale” en tirant profit des atouts de la région Marrakech-Safi (montagnes, mers, arrière-pays entre autres).
“Nous aspirons atteindre d’ici 2022 un taux d’occupation de 70% en moyenne et figurer sur la liste des Top 20 des meilleures destinations mondiales”, a-t-il relevé.
S’agissant du plan d’action 2019, M. Bentbib a noté que tous les acteurs concernés ont convenu de la nécessité de travailler davantage sur le digital et sur les nouvelles technologies d’information et de communication pour une meilleure promotion de la ville rouge.
Marrakech a tous les atouts pour ensorceler les visiteurs : hospitalité des habitants, gastronomie labellisée, patrimoine culturel, artistique et architectural préservé, des endroits pleins de charme, artisanat, offre étendue de greens faisant de la cité ocre une destination golfique et un arrière-pays envoûtant.
La cité ocre est aussi une destination touristique qui est à la portée de toutes les bourses et de toutes les classes sociales.
(MAP)