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septembre 4, 2018

Prendre des vacances pourrait prolonger votre durée de vie

Selon une étude menée durant 40 ans en Finlande, le manque de vacances serait associé à un risque accru de mort prématurée et aurait pour effet de contrebalancer tous les efforts menés pour avoir un mode de vie plus sain. 

L’heure de la rentrée a sonné et vous n’avez quasiment pas pris de vacances pendant l’été ? Mauvaise nouvelle. Cette fâcheuse habitude pourrait impacter votre espérance de vie. C’est du moins ce que suggère une étude finlandaise présentée au Congrès de la Société européenne de cardiologie tenu le 28 août à Munich et acceptée pour publication dans la revue The Journal of Nutrition, Health & Aging. 

D’après ces travaux, le manque de vacances serait en effet associé à un risque accru de mort et ce, même lorsque les personnes tentent d’adopter des habitudes plus saines pour rester en forme. “Ne pensez pas qu’avoir un mode de vie sain va compenser le fait de trop travailler et de ne pas prendre de vacances”, explique le professeur Timo Strandberg, de l’Université d’Helsinki en Finlande. “Les vacances sont un moyen de soulager le stress”. 

Plus d’un millier d’hommes suivies pendant 40 ans 

Ces conclusions résultent de travaux d’une longueur inédite. L’étude a inclus pas moins de 1.222 hommes d’âge moyen suivis durant 40 ans à partir de 1974/1975. Tous étaient nés entre 1919 et 1934 et présentaient au moins un facteur de risque cardiovasculaire tel que du tabagisme, de l’hypertension, un taux de cholestérol ou de triglycérides élevé, du surpoids ou encore une intolérance au glucose.

Durant cinq ans, ces sujets ont été divisés en deux groupes : un groupe contrôle composé de 610 hommes et un un groupe dit d’intervention incluant 612 hommes. Tandis que le groupe contrôle pouvait garder ses habitudes, le second s’est vu, tous les quatre mois, prodiguer des conseils écrits et oraux pour avoir une activité physique régulière, manger sainement, garder son poids de forme et arrêter de fumer. Lorsque ses conseils étaient inefficaces, certains se sont vus prescrire des médicaments pour réduire l’hypertension ou le cholestérol.

A l’issue de l’étude, les chercheurs ont constaté, sans surprise, que le risque cardiovasculaire avait diminué de 46% dans le groupe d’intervention comparé au groupe contrôle. Toutefois, en 1989, après 15 ans de suivi supplémentaire, le groupe d’intervention a montré davantage de décès que les 610 hommes du groupe contrôle. Les scientifiques ne se sont cependant pas arrêtés à cette première conclusion. 

Les vacances associées à une plus grande longévité

Ils ont étendu l’analyse sur 40 ans, jusqu’en 2014 et ont examiné une base de données jusqu’ici inexploitée portant sur les habitudes de travail, de sommeil et de vacances des sujets. Résultats : ils ont mis en évidence un lien entre le manque de vacances et le risque de mort. Dans le groupe d’intervention jusqu’en 2004, les vacances plus courtes sont ainsi apparues associées à une mortalité accrue. 

Dans ce groupe, “les hommes qui prenaient trois semaines ou moins de vacances par an ont montré un risque 37% plus élevé de mourir entre 1974 et 2004 que ceux qui prenaient plus de trois semaines”, expliquent les chercheurs dans un communiqué. En revanche, la durée des vacances n’a semblé avoir aucun impact sur le risque de mort du groupe contrôle. 

Le stress mis en cause 

Si les mécanismes cachés derrière cette association restent flous, les chercheurs ont évoqué le stress lié au travail et notre vie quotidienne. Un facteur dont les méfaits sur la santé ne sont plus à démontrer. “Le mal causé par un rythme de vie intense était concentré dans le sous-groupe des hommes qui prenaient peu de vacances. Dans notre étude, ces hommes travaillaient plus et dormaient moins que ceux qui prenaient de plus longues vacances”, décrypte le Pr Strandberg.  

“Ce mode de vie stressant pourrait avoir éliminé tous les bienfaits de l’intervention [menée pour avoir des habitudes plus saines] Nous pensons que l’intervention elle-même pourrait aussi avoir eu un effet psychologique négatif sur ces hommes en rajoutant du stress à leurs vies”, poursuit-il, notant que la gestion du stress ne faisait pas partie des méthodes de médecine préventive dans les années 1970. 

En clair, prendre des vacances permettrait de lever le pied et donc de réduire le stress associé à notre mode de vie parfois effréné. Un remède qu’il ne faut plus sous-estimer, affirment les auteurs de l’étude. “Nos résultats suggèrent que la réduction du stress représente une partie essentielle des programmes visant à réduire le risque de maladies cardiovasculaires”, conclut le Pr Strandberg. Alors si vous n’avez pas pris de réelles vacances cet été, c’est le moment d’y penser ! 

Le 4 septembre 2018 à 18:09 • Émeline Ferard

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août 2, 2018

Les tribulations du conjoint d’expat

MA VIE D’EXPAT
SÉRIE – Les tribulations du conjoint d’expat
Par Adrien Filoche | Publié le 02/08/2018 à 18:00 | Mis à jour le 02/08/2018 à 18:00
Français, expatrié, profil
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Gardons un petit peu de l’optimisme de l’épisode précédent avant de s’attaquer à notre cinquième profil type : le ou la conjoint(e) d’expatrié. Car dans cette typologie, la vie n’est pas toujours rose…

À la différence du Français « romantique » qui lui s’expatrie par ‘’amour’’, l’étude InterNations définit le conjoint d’expatrié comme celui qui quitte la France pour le « travail ou l’éducation de son ou sa partenaire ». Bon, il peut y avoir quand même une petite touche d’amour dans la raison d’expatriation des conjoints d’expat !

Dans le monde de l’expatriation, 9 % des Français se caractérisent comme des conjoints d’expat. Un monde où il est bien souvent difficile de se défaire des clichés. Alors que le rapport homme/femme est assez équilibré parmi les autres types d’expatriés français, près de neuf conjoints d’expatriés sur dix sont des femmes.

C’est dans la tranche des 40/45 ans que l’on recense le moins d’hommes accompagnateurs. La raison souvent évoquée : l’âge d’or pour la carrière de Monsieur. Et comme le révèlent de nombreuses études, dans l’immense majorité des cas, c’est bien la carrière de l’homme qui est à l’origine de la mobilité du couple. C’est de notoriété publique que les femmes sont plus conciliantes que les hommes, tandis que certains ne sont pas toujours prêts à faire les mêmes sacrifices que les autres.

Une vie professionnelle en demi-teinte
Assez logiquement, moins de la moitié des conjoints d’expatriés français sont satisfaits de leurs perspectives de carrière (49%), malgré des diplômes et des compétences souvent consistants. C’est tout de même au-dessus de la moyenne des conjoints expatriés internationaux (39 %), preuve que l’optimisme est une vertu bien française ! « J’aime les défis et les opportunités qui s’offrent à moi dans mon domaine professionnel », raconte une conjointe d’expatrié française au Nigeria. Dur retour à la réalité, seulement 41 % des conjoints d’expatriés français sont satisfaits de la sécurité de leur emploi… si emploi il y a !

En plus de leurs sentiments mitigés à l’égard de leur vie professionnelle, les conjoints d’expatriés français luttent pour s’intégrer à l’étranger : plus d’un sur trois (36%) trouve qu’il est difficile de se faire de nouveaux amis à l’étranger. D’un autre côté, environ un conjoint d’expatrié sur trois pense qu’il ne se sentira jamais chez lui à l’étranger. C’est la proportion la plus importante parmi l’ensemble des types d’expatriés français.

Finissons tout de même sur une bonne note, les choses allant dans le bon sens. Certes trop lentement, mais de plus en plus de femmes font le choix de s’expatrier pour leur propre carrière. Et pour les hommes accompagnateurs, terminées les excuses classiques de la garde des enfants ou des tâches ménagères ! Qui a dit qu’un homme ne pouvait pas changer une couche ou bien passer le balai ? Allez, et plus vite que ça !

À suivre, les expatriés étudiants

Dans notre prochain et dernier épisode, découvrez l’ultime profil, et non des moindres, vous l’attendez tous… (roulement de tambour) c’est bien évidemment l’expatrié étudiant !

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Adrien Filoche
Étudiant en Mastère de Journalisme spécialisation Internationale à Nice, je suis depuis janvier 2018 au sein de la rédaction de Paris du petitjournal.com

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décembre 9, 2017

Voici pourquoi la mort de Johnny Hallyday et des stars nous touchent autant

“C’est comme si un membre de notre famille éloignée nous quittait.”

PASCAL LE SEGRETAIN VIA GETTY IMAGES
Des fans de Johnny Hallyday à Marne-La-Coquette.
 
PSYCHOLOGIE – La mort d’une star peut provoquer un choc inattendu et la France expérimente ce réveil douloureux après l’annonce de la disparition de Johnny Hallyday ce mercredi 6 décembre. Tandis que certains se laissent aller à leur chagrin, d’autres s’étonnent d’éprouver des sentiments aussi forts. “Je ne la connaissais pas”, se disent-ils. “Pourquoi est-ce que ça me touche autant?”

 
David Kaplan, directeur de l’American Counseling Association, explique que le deuil n’obéit à aucune règle. L’émotion est si grande et envahissante qu’il est difficile de savoir pourquoi elle se manifeste ainsi. Mais si nous ne pouvons pas l’expliquer, nous ne pouvons pas non plus faire comme si elle n’existait pas, ajoute-t-il, en particulier lorsqu’il s’agit de personnes célèbres.

 
“Nous grandissons à leurs côtés. Nous voyons leurs films, écoutons leur musique régulièrement et finissons par les connaître. Dans un sens, elles font partie de la famille, surtout celles que nous aimons vraiment. Lorsqu’elles meurent, c’est comme si un membre de notre famille éloignée nous quittait. C’est quelqu’un que nous avions l’impression de connaître.”

 
“Ces décès nous touchent personnellement parce qu’ils trouvent en nous un écho profond. Peut-être rêvions-nous de suivre la même trajectoire, ou bien nous ramènent-ils à notre propre mortalité”, souligne-t-il.

 
Les réseaux sociaux exacerbent le sentiment de perte

Ce sentiment de perte –puis de guérison– est accentué par le déversement de nouvelles informations, l’actualisation permanente des médias sociaux, la publication d’essais et d’articles à une vitesse stupéfiante. “Nous sommes des êtres sociaux. Nous avons besoin des autres face à l’adversité et cela se traduit de manière différente selon les générations. Etre avec les autres physiquement (…) ou bien en ligne. Que des centaines de personnes disent comprendre ce que l’on ressent contribue à notre guérison.”

Samantha Jeffries, coach d’affaires et blogueuse pour le HuffPost, écrit que le déluge de tweets et de statuts Facebook exacerbe le sentiment de perte mais aide aussi à surmonter cette épreuve. “La capacité d’échanger autour de la mort et du deuil sur les réseaux sociaux génère le besoin de se sentir concerné”, théorise-t-elle. “Publier ce que l’on ressent sur les réseaux sociaux fait naître un sentiment de communauté. En offrant nos pensées et nos expériences au regard des autres, c’est presque comme si nous vivions ce deuil ensemble.”

Selon David Kaplan, le décès d’un personnage public crée une connexion universelle entre les êtres humains. “Quand on y réfléchit, la plupart d’entre nous se rappellent exactement où ils étaient en apprenant la mort de Whitney Houston, par exemple”, explique-t-il.

“Nous avons besoin de savoir que nous ne sommes pas seuls. Lorsque la mort d’une star nous rend tristes, nous voulons donc nous assurer que d’autres le sont aussi. C’est quelque chose de très utile.”

Voici quelques conseils à ceux qui sont ou pourraient se retrouver dans une telle situation:

Tout deuil est respectable

“Que la mort d’une star vous bouleverse n’atténue pas l’importance de votre peine”, dit David Kaplan. “Vous pouvez avoir plus d’affinités avec certaines personnes qu’avec d’autres, que ce soit vos parents, un ami, un animal de compagnie ou un personnage public. La douleur est vécue différemment selon les individus. Nous avons tendance à la compartimenter et décider qu’il faudrait être plus ou moins triste en fonction des situations. Mais la douleur est la douleur et chacun réagit de manière très personnelle.”

Faites-vous aider si la douleur devient intolérable

Il souligne l’importance de recourir à un professionnel vous vous sentez accablé. “Avoir de la peine est quelque chose de normal et de naturel, mais si elle commence à perturber votre vie, il faut agir”, dit-il.

Explorez différentes pistes pour parler de votre deuil

“Entretenir des liens avec les autres, qu’il s’agisse de personnes que vous connaissez ou par le biais des réseaux sociaux, joue un rôle déterminant dans le processus de guérison. Ce qui n’empêche pas de faire appel aux services d’un professionnel. Cela n’engage à rien. Si vous avez besoin de parler, vous pouvez vous adresser à un conseiller, un psychologue, un psychiatre, même par téléphone ou en ligne.”

Faites attention aux mots que vous employez

“Un manque d’énergie et de volonté pour accomplir ses tâches quotidiennes, comme travailler ou tout simplement profiter de la vie, sont symptomatiques de la dépression. Si chacun vit son deuil à sa façon, il est important de savoir la diagnostiquer. Cela peut favoriser le processus de guérison. De nos jours, le mot dépression est utilisé à tort et à travers. C’est un terme médical, or les gens disent souvent qu’ils sont déprimés pour dire qu’ils sont tristes. Les mots que nous utilisons sont très puissants ; il faut les employer à bon escient.”

Une version précédente de cet article a été publiée en août 2014. Cet article, publié à l’origine sur le HuffPost américain, a été traduit par Sandrine Merle pour Fast For Word.

Lindsay Holmes Journaliste santé, The Huffington Post

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