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Aïd al-Adha

Aïd al-Adha
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admin
avril 16, 2024
L'Aïd al-Adha (en arabe : عيد الأضحى, ʿĪd al-ʾAḍḥā, « fête du sacrifice ») ou Aïd el-Kebir (عيد الكبير, ʿĪd al-Kabīr, « grande fête », par opposition à l'Aïd el-Fitr appelée Aïd as-Seghir, ou « petite fête »), est la plus importante des fêtes musulmanes. Elle est appelée Tabaski dans les pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale (Tchad, Cameroun) et Ghorban (du mot arabe قربان - qurbān - signifiant littéralement « sacrifice ») en Iran et en Afghanistan. Elle a lieu le 10 du mois de dhou al-hijja, le dernier mois du calendrier musulman, après waqfat Arafa, ou station sur le mont Arafat et marque chaque année la fin du hajj.
Aïd al-Adha / Aïd el-Kebir
Nom officiel arabe : عيد الأضحى (ʿĪd al-ʾAḍḥā, Fête du sacrifice)
Autre(s) nom(s) Aïd el-Kebir (La Grande Fête)
Observé par Les musulmans (sunnisme et chiisme)
Type Coranique et tradition islamique (historique/religieux)
Signification Marque la fin du hajj et commémore la volonté d’Ibrahim (Abraham) de sacrifier son fils, ainsi que l’acceptation par son fils de ce commandement divin.
Commence Le 10 dhou al-hijja
Finit Le 13 dhou al-hijja
Date 2024 17 juin 2024
Célébrations Une prière particulière a lieu le matin
Observances La prière, le sacrifice d’un animal, le plus souvent un mouton, dont un tiers doit être donné en charité à des nécessiteux
Lié à Hajj (pèlerinage à La Mecque)

L’Aïd al-Adha (en arabe : عيد الأضحى, ʿĪd al-ʾAḍḥā, « fête du sacrifice ») ou Aïd el-Kebir (عيد الكبير, ʿĪd al-Kabīr, « grande fête », par opposition à l’Aïd el-Fitr appelée Aïd as-Seghir, ou « petite fête »), est la plus importante des fêtes musulmanes. Elle est appelée Tabaski dans les pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale (TchadCameroun) et Ghorban (du mot arabe قربان – qurbān – signifiant littéralement « sacrifice ») en Iran et en Afghanistan. Elle a lieu le 10 du mois de dhou al-hijja, le dernier mois du calendrier musulman, après waqfat Arafa, ou station sur le mont Arafat et marque chaque année la fin du hajj.

Appellations

L’Aïd al-Adha porte différents noms, notamment le jour du sacrifice, ainsi que l’Aïd el-Kebir (« la grande fête ») par opposition à l’Aïd esseghir ou Aïd el-Fitr, « la petite fête ».

L’Aïd el-Kebir est nommé la Tabaski ou Tobaski (mot sérère, ancienne fête religieuse sérère) dans les pays d’Afrique de l’Ouest (SénégalGuinéeGambie et Côte d’Ivoire) et d’Afrique Centrale. En Afrique du Nord, il est appelé Tafaska chez les berbérophones. En Turquie, il est appelé Kurban Bayramı et dans les BalkansKurban Bajram. En Éthiopie, il est appelé Arefa. En Indonésie, on l’appelle Lebaran Haji, à Bahreïn Aïd hejaj, en Iran Aïd qurban, et en Inde “Bakrid” ou “Bakreed”.

En France, il est parfois désigné par l’expression « fête du mouton ».

Rites et traditions musulmans

Tabaski à Kounkané (Sénégal)

Cette fête commémore la force de la foi d’Ibrahim (Abraham dans la tradition judéo-chrétienne) à son Dieu, symbolisée par l’épisode où il accepte de sacrifier, sur l’ordre de Dieu, son fils Ismaël, quoique le Coran ne précise pas s’il s’agit d’Isaac ou d’Ismaël. Dans la tradition judéo-chrétienne, cet épisode est appelé ligature d’Isaac, car le fils à sacrifier s’appelle Isaac.

Après qu’Abraham ait accepté l’ordre divin, Dieu envoie l’archange Gabriel (Jibrīl) qui, au dernier moment, substitue à l’enfant un mouton qui servira d’offrande sacrificielle. En souvenir de cette dévotion d’Ibrahim à son Dieu, les familles musulmanes sacrifient un animal (le mouton qui a six mois ou la chèvre qui a deux ans ou le bovin qui a deux ans et qui est entré dans la troisième année lunaire ou le chameau qui a complété cinq ans) selon les règles en vigueur. Notamment, le musulman doit se comporter au mieux avec l’animal, Mahomet ayant dit : « Certes Allah a prescrit l’excellence dans toute chose. Ainsi lorsque vous tuez, tuez de manière parfaite et si vous égorgez, égorgez de manière parfaite. Que l’un de vous aiguise son couteau et qu’il apaise la bête qu’il égorge» .

Le jour de Aïd el-Kebir constitue un jour de célébration dans la tradition prophétique musulmane. En effet, dès l’annonce de la vision de la nouvelle lune, les musulmans glorifient la grandeur de Dieu par le takbir. Il est également fortement recommandé de multiplier les aumônes et les cadeaux ce jour-là.

Selon l’orientaliste Eugen Mittwoch, cette fête est une récupération d’une tradition préislamique de sacrifice dans la vallée de Mina.

Dans la tradition musulmane, comme pour Ramadan, la générosité et la solidarité avec les personnes les plus démunies est mise à l’honneur pendant l’Aïd Al Adha. Un dicton musulman rappelle d’ailleurs que « De toute cette viande de mouton, il n’y a que ce que l’on donne qui profite : ce que l’on a mangé est avalé, ce que l’on a donné est profitable. » Traditionnellement, il est d’ailleurs recommandé de partager la viande en trois : une part pour la famille ayant effectué le sacrifice, une part pour les voisins et les amis, et une part à offrir aux pauvres.

Dates dans le calendrier grégorien

Mosquée Royale, Pakistan
Dacca, Bangladesh

Les dates du calendrier musulman varient en fonction des phases de la lune observées localement ; le jour de la célébration de l’Aïd el-Kebir varie donc géographiquement en fonction du moment où la nouvelle lune est observée.

Aïd Al Adha sera, de ce fait, célébré le lundi 17 juin 2024

Aspects éthiques et socioculturels

La pratique de ce sacrifice à domicile est controversée dans certains pays occidentaux. Cependant, certains pays européens (Belgique, France…) essaient d’organiser des abattages dans des abattoirs ou des abattoirs mobiles afin d’assurer les meilleures conditions sanitaires d’abattage.

Certains groupes de défense des droits des animaux et des vétérinaires considèrent au contraire que cette méthode d’abattage entraîne des « souffrances graves aux animaux » en comparaison de la technique d’abattage avec étourdissement préalable, une pratique relativement récente. Bien que nombre d’États n’y aient pas adhéré, la Déclaration universelle des droits de l’animal dispose notamment que « si la mise à mort d’un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d’angoisse. ».

En Belgique, durant 2007, l’agence Bruxelles-Propreté a ainsi édité un fascicule distribué dans les communes et les mosquées de la région bruxelloise. Publié en quatre langues (français, arabe, turc et néerlandais), il indique les coordonnées de quatre abattoirs communaux et quatre abattoirs privés de la région de Bruxelles. La France publie chaque année une liste des sites autorisés disponibles via les services des directions départementales de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) et des préfectures.

Au Royaume-Uni, l’organisme indépendant Farm Animal Welfare Council (FAWC), a recommandé l’interdiction du dhabiha et de la shehita au gouvernement. La porte-parole, la vétérinaire Judy MacArthur Clark a affirmé : « c’est une incision majeure faite à l’animal et d’affirmer que cela n’entraîne pas de souffrance est ridicule ». Le président de l’Association des vétérinaires britanniques, Peter Jinman, a soutenu que l’organisme recherchait une méthode « morale et éthique ». Selon le même organisme, la méthode employée pour la viande kasher et halal entraîne de graves souffrances et deux minutes peuvent s’écouler entre les incisions et la mort de l’animal. Compassion in World Farming soutient cette recommandation et a déclaré « nous croyons que la loi doit être changée pour obliger l’étourdissement des animaux avant l’abattage. ». Diverses publications de recherche sur l’abattage récoltées par Compassion In World Farming démontrent entre autres que l’occlusion des vaisseaux est fréquente et que ce phénomène s’est produit dans 62,5 % dans un groupe entraînant des ballonnements importants qui ralentissent la mort des animaux.

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