Riad Dar Khmissa Marrakech
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Histoire du Maroc : La marche Verte

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admin
novembre 6, 2015

La commémoration de l’anniversaire de la Marche Verte nous replonge dans le souvenir  de cette journée capitale qui  scella  l’engagement sans faille du Trône envers une nation attachée à son unité. Une unité constructive faisant fi des slogans fallacieux émanant d’une minorité de traitres.

Cette marche du 6 novembre 1975, journée historique s’il en est, fut  d’une importance majeure dans  l’histoire du Maroc, en permettant  aux marocains de libérer leur Sahara avec pour seules armes le livre sacré du Coran, la foi et le drapeau national.

La jouissance du  Sahara ne peut se concevoir hors du cadre de la souveraineté marocaine, de même que le Maroc ne peut s’envisager privé du  Sahara. Une réalité fondée sur la solidité d’une constance forgée entre le Roi et son peuple.

La Marche Verte fut un événement historique unique en son genre et d’une grande philosophie. Un moyen de libération, d’unité et une référence en matière de lutte pacifique des nations et des peuples pour le recouvrement de leurs droits spoliés. Cette œuvre originale a abouti grâce à l’ingéniosité de son initiateur : Feu SM Hassan II, et au talent d’un peuple, qui a marqué ce rendez-vous historique par une adhésion spontanée à un processus libérateur dicté par une volonté d’unir les fils d’une même nation.

Le Maroc est toujours attaché à la paix et au dialogue afin de mettre un terme à un conflit artificiel monté de toutes pièces par ses ennemis, dans le but d’entraver le développement de la région et créer un foyer de tension.

Le Sahara est un territoire marocain et le monde entier devra accepter cette vérité ; les archives de l’histoire le prouvent, et un droit reste un droit même si l’injustice tente de le piétiner. En particulier, en ce qui concerne le Polisario qui n’a aucune légitimité.

Le Sahara est une terre marocaine depuis des générations, de père en fils et personne ne peux nier ce que l’histoire a confirmé, car le Sahara fait partie du cœur du Maroc.

Citation Feu Hassan II

“Il ne faut pas perdre son temps à avancer des arguments de bonne foi face à des gens de mauvaise foi.”

la marche verte jean marc henry maroc
 Selon Wikipédia:

La Marche verte (en arabe : المسيرة الخضراء) est une grande marche pacifique, partie du Maroc le 6 novembre 1975 vers le territoire duSahara occidental et lancée par le roi marocain Hassan II dans le but de récupérer — point de vue du Maroc et de ses partisans — ou d’annexer — point de vue de leurs opposants — ce territoire jusque-là sous domination espagnole (faisant de nos jours partie desprovinces du Sud sur le plan de l’administration réelle du Maroc ou de sa conception, plus large, de son organisation territoriale ; par ailleurs contrôlé à environ 20 % par le Front Polisario, qui le revendique également dans sa totalité).

Le Maroc, suite à l’avis consultatif — à la demande initiée par Hassan II — de la Cour internationale de justice (reconnaissant les liens d’allégeances qu’il avait évoqués, mais aussi le droit à l’auto-détermination des peuples1 ; dans le cadre d’une décolonisation « onusienne » basée sur les délimitations de territoires issues de la colonisation occidentale), a considéré cette marche comme une récupération de certains de ses territoires historiques. Les Forces armées royales marocaines, peu avant, étaient intervenues dans l’Est du territoire pour occuper plusieurs points stratégiques et, le moment venu, ont été présentes autour de volontaires marocains.

Le 6 novembre est devenu le jour d’une fête nationale au Maroc.

Contexte

Le Maroc revendique le territoire du Sahara occidental depuis son retour à l’indépendance en 1956. En août 1974, l’Espagne, qui souhaite se retirer, annonce l’organisation d’un référendum d’autodétermination pour 1975. Le Maroc s’oppose à tout référendum qui pourrait conduire à l’indépendance du territoire et demande à la Cour internationale de justice de statuer sur sa revendication. Une mission des Nations unies visite le territoire en mai-juin 1975 et publie un rapport le 15 octobre qui constate un « consensus écrasant » de la population sahraouie en faveur de l’indépendance. Le lendemain, la Cour internationale de Justice rend son avis : elle reconnaît que le territoire du Sahara occidental n’était pas terra nullius avant la colonisation par l’Espagne et qu’il avait des liens juridiques d’allégeance avec le Maroc et l’ensemble mauritanien. Cependant, elle ne constate aucun lien de souveraineté territoriale. Elle conclut que ces liens ne sont pas de nature à entraver « l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire »1.

La Marche verte est un « coup de poker » d’Hassan II pour rétablir ou établir — selon les points de vue — la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, dans un contexte de plus en plus défavorable. Dans les heures qui suivent la publication de l’avis de la CIJ, il annonce aux Marocains que celle-ci a conclu en faveur du Maroc, et qu’il est temps de prendre possession du territoire en y marchant pacifiquement. En montrant à l’Espagne que son pays est déterminé à reprendre les « territoires du Sud », il veut contraindre celle-ci à choisir entre des négociations directes de cession ou une confrontation avec des civils sans armes, ce qui déclencherait une guerre pour un territoire dont elle ne veut plus. En occupant physiquement le terrain, il cherche également à contrer le Front Polisario sur place et à dissuader l’Algérie d’intervenir.

L’intervention militaire marocaine.

Selon Jacob Mundy, dans Le Monde diplomatique, quelques jours avant la Marche, le 31 octobre 1975, un détachement des Forces armées marocaines (FAR) commandé par Ahmed Dlimi s’infiltre dans l’extrême Nord-Est du territoire, afin de déjouer une contre-offensive possible de l’Algérie2. Il occupe les localités de Farsia, Haousa et Jdiriya. D’après l’hebdomadaire marocain Telquel, les FAR étaient bel et bien présentes dès le 31 octobre 1975 pour sécuriser et occuper « plusieurs points stratégiques », et les FAR ont été aussi là « pour mater les guérilleros du tout jeune Front Polisario »3.

Déroulement

Hassan II sollicite le départ de 350 000 volontaires civils marocains en direction du Sahara occidental, duquel l’Espagne ne s’était pas encore, au moins officiellement, retirée. Devant l’afflux des volontaires, une loterie est organisée pour désigner les participants.

Les volontaires, désarmés et portant chacun un Coran et un drapeau national, entourés par 20 000 soldats des Forces armées royales, pénètrent dans le Sahara occidental à Tah le 6 novembre. Trois jours après, Hassan II les appelle à revenir, « ses objectifs politiques et symboliques [étant] atteints ».

Conséquences

Devant le fait accompli, l’Espagne négocie alors avec le Maroc et la Mauritanie, et les trois pays signent les accords de Madrid prévoyant le transfert de la souveraineté des deux tiers septentrionaux du territoire (Seguia el-Hamra) au Maroc et le tiers sud restant (Oued ed-Dahab) à la Mauritanie.

Pour commémorer cet événement, le 6 novembre est devenu le jour d’une fête nationale au Maroc.

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