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Mois : août 2018

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août 13, 2018

La vallée de l’Ourika

La vallée de l’Ourika : toutes les infos pratiques à connaître avant de prendre la route
Par: Camille CHATAIGNIER Le 13 août 2018.

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DECOUVERTE Au départ de Marrakech, la vallée de l’Ourika est l’une des excursions les plus prisées non seulement par les touristes mais aussi par les locaux qui veulent changer d’air, le temps d’une journée et admirer les splendides paysages du Haut-Atlas. Pour vous guider dans votre expédition ou votre balade, Made in Marrakech vous dit tout ce que vous devez savoir avant de prendre la route.

Où ?

À 60 km au Sud-est de Marrakech, en direction des montagnes de l’Atlas bien sûr.
Comment y aller ?
Il vous faudra compter environ une heure au départ de Marrakech
– En voiture : suivre la route de l’Ourika
– En grand taxi : compter de 300 à 400 Dh par trajet
– En réservant une excursion organisée comprenant le taxi et le guide (tarif selon agences)
Que voir ?
– Au km 34, n’hésitez pas à vous arrêter au Douar Tnine Ourika. Cette bourgade centrale de la région, accueille tous les lundis, un grand souk où les habitants des hameaux voisins viennent négocier leurs récoltes et acheter les produits du quotidien. L’ambiance folklorique et authentique vous mettra tout de suite dans le bain.
– Sur la route, vous suivrez les rives de l’oued et ses prairies ombragées. La verdure avoisinante et l’ocre de la terre forment des paysages étonnants dans lesquels on peut apercevoir de petites maisons à flanc de montagnes et collines.

– Les cascades de Setti-Fatma : au départ du petit village, vous trouverez facilement la première chute d’eau où il y a bien évidemment beaucoup de personnes. Pour les suivantes, il vous faudra un peu plus vous aventurer. Vous pourrez tout de même faire des arrêts baignade dans l’eau très fraîche de la rivière.

Quand y aller ?
– Saisonnalité : toute l’année. L’été pour trouver de la fraîcheur, en automne pour profiter du soleil rasant et des couleurs flamboyantes, en hiver pour pouvoir faire de grandes marches seuls, ou au printemps pour voir les champs en fleur, les villageois sur leurs terres et les blés prêts à être coupés.
– Horaires : mieux vaut partir le matin de bonne heure pour profiter de toute la journée. Surtout si vous souhaitez faire une randonnée à votre rythme.

Faut-il prendre un guide ?
Tout dépend de ce que vous voulez faire et de votre souhait. Le guide n’est pas obligatoire mais pourra cependant vous éclairer selon vos qualités de marcheur, vos envies …
– Tarif : compter 300 Dh pour la journée.

Vous pouvez également faire appel à une agence pour vous organiser la journée avec transport, guide et déjeuner chez l’habitant.

Qu’emporter avec soi ?
Mieux vaut prévoir de bonnes chaussures de marche, un chapeau pour couper le soleil, une bouteille d’eau par personne, son maillot de bain et son appareil photo bien sûr !
Où déjeuner ?
Il est possible de choisir selon les goûts de chacun. De nombreux restaurants pieds dans l’eau proposent tajines et autres grillades. Vous pouvez également vous prévoir un pique-nique ou voir avec votre guide pour déjeuner chez l’habitant.
Et pour les enfants ?
Eux aussi peuvent venir avec vous. Ils peuvent se baigner dans la rivière ou même vous suivre en randonnée grâce aux muletiers qui vous proposent leur service. Une balade à dos d’âne dans l’Atlas, la découverte des campagnes marrakchies et un déjeuner chez l’habitant, ils ne sont pas prêts d’oublier ce moment !

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août 13, 2018

Avez-vous déjà vu un héron surfer sur le dos d’un hippopotame ?

Avez-vous déjà vu un héron surfer sur le dos d’un hippopotame ?
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L’hippopotame n’est pas l’animal le plus sympathique du monde. On peut penser qu’il s’agit d’une créature inoffensive, il en a bien le physique avec sa petite bouille et ses minuscules oreilles. En réalité, il s’agit de l’animal le plus dangereux d’Afrique pour l’homme : il fait bien plus de victimes que les lions ou les crocodiles. Pour preuve, regardez comme il a détruit cette voiture ! Pourtant, il y a quelques animaux qui trouvent grâce à ses yeux. Dans ces bons jours, il leur permet même de se déplacer sur son dos. Avez-vous déjà vu un héron surfer sur le dos d’un hippopotame ?

Regardez ce héro surfer sur le dos d’un hippopotame !
En Afrique du Sud, dans le parc national Kruger de Sunset Dam, un touriste a vu quelque chose d’assez surprenant. En observant la faune, il aperçoit un héron en train de marcher sur l’eau. En réalité, ce héron utilise un moyen de locomotion invisible aux yeux du touriste et peu commun : avez-vous déjà vu un héron surfer sur le dos d’un hippopotame ? C’est bien ce qu’est en train de faire cet oiseau.

Les hippopotames tolèrent les oiseaux
En vérité, ce n’est pas si rare. Bien que très agressifs avec certains animaux et avec l’homme, l’hippopotame laisse volontiers les oiseaux, dont les hérons, faire de son dos un perchoir. Ce n’est pas par amitié que ces deux espèces sont régulièrement vues ensembles. Bien souvent, ce sont les piques bœufs qui grimpent sur le dos des hippopotames. Les piques bœufs ainsi que de nombreuses variétés d’oiseaux voient en l’hippopotame un perchoir idéal. Ces derniers trouvent aussi leur intérêt en laissant les oiseaux monter sur leur dos : ceux-ci les débarrassent des parasites comme les tiques et autres indésirables venant les importuner. C’est un échange de bons procédés qui satisfait les deux espèces !

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août 13, 2018

Circuits écotouristiques

Circuits écotouristiques : Un safari pour découvrir la faune et la flore du parc du Souss-Massa
Publié par Mohamed LaabidDate :août 13, 2018dans:Société, UneLaisser un commentaire
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Circuits écotouristiques : Un safari pour découvrir la faune et la flore du parc du Souss-Massa
Ce projet s’étale sur une superficie de 30 ha avec un circuit pédestre aménagé pour accueillir le public avec une signalétique adaptée, et qui permettra aux touristes d’avoir accès à une aire protégée avec la possibilité d’observation de la faune sauvage en toute sécurité.

Les circuits écotouristiques du Parc national Souss-Massa (PNSM) représentent un produit touristique susceptible de contribuer à la diversification et l’enrichissement de l’offre touristique de la destination Agadir, tout en réconciliant l’homme et la nature.

Le PNSM, créé en 1991 dans la région située entre Agadir et Tiznit, représente un patrimoine national qui témoigne de la richesse et la diversité biologique en espèces rares et endémiques, ainsi qu’en écosystèmes naturels et paysages.

Ce parc à moins de dix minuites à vol d’oiseau d’Agadir donnera à la destination la possibilité d’avoir des produits touristiques de qualité liés au milieu naturel pour s’ouvrir sur les activités écotouristiques et de récréation tout en restant dans un cadre naturel de conservation des ressources naturelles.

Dans la perspective de partager les richesses de ce territoire avec les visiteurs d’Agadir et pouvoir en faire le fer de lance des produits du tourisme durable de la région du Souss-Massa, un nouveau circuit pédestre sera ouvert aux visiteurs dans les prochaines semaines. Ce projet s’étale sur une superficie de 30 ha avec un circuit pédestre aménagé pour accueillir le public avec une signalétique adaptée, et qui permettra aux touristes d’avoir accès à une aire protégée avec la possibilité d’observation de la faune sauvage en toute sécurité. Le coût global de ce projet est de trois millions DH financé par le Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification.

«Plusieurs initiatives seront menées pour faire connaître ce nouveau circuit avec tout un programme de signalétiques qui sera déposé sur les axes routiers, des rencontres BtoB pour expliquer aux différents partenaires le travail accompli. Des actions sont également en cours avec le CRT d’Agadir et le Conseil régional pour installer des panneaux sur la balade côtière d’Agadir, en vue de donner l’information touristique en mesure d’attirer les touristes vers cet espace», explique Mohammed El Bekkay, directeur du PNSM.

Et de poursuivre que «pour les familles marocaines ce sont seulement les adultes qui vont payer 45 DH par personne pour y accéder. Alors qu’un programme parallèle est lancé pour former des guides locaux afin d’assurer le rôle d’interprétation du milieu naturel».

Ce nouveau circuit s’ajoute à ceux déjà commercialisés par le PNSM, en l’occurrence le Circuit de découverte de la nature et qui est matérialisé sur une longueur de 5 km. Ce dernier présente une vue panoramique sur l’Oued Massa, offre une balade à dos d’âne avec des accompagnateurs locaux équipés et formés par la direction du parc, et permet d’apprécier la beauté et la nature de la réserve.

Le Circuit ornithologique s’étale sur 3 km, est aménagé le long du même Oued et permet d’observer des oiseaux d’eau. Des guides ont été formés et équipés en matériels optiques et ornithologiques pour accompagner et interpréter le circuit de la visite.

Quant au Circuit sentier de randonnée en pleine nature, il permet de voir de près une faune saharienne, l’autruche d’Afrique du nord, l’addax, l’oryx, en plus d’un habitat dunaire riche en oiseaux.

Ces circuits constituent un véritable atout susceptible de diversifier l’offre touristique de la destination Agadir. Dans ce sens, le PNSM dispose de nombreuses potentialités naturelles et d’une richesse culturelle à même d’en faire une grande destination écotouristique du Royaume en mesure de séduire des milliers de touristes et visiteurs.

Ce dernier présente un paysage dunaire façonné par l’érosion éolienne. Il se distingue par une végétation diversifiée composée de 300 espèces de mammifères, 35 espèces de reptiles et 250 espèces d’oiseaux qui ont trouvé refuge dans cette zone laquelle abrite la plus importante population sauvage d’ibis chauve dans le monde. Le parc sert également de lieu pour la réhabilitation d’une faune saharienne aujourd’hui disparue du grand sud marocain.

Ainsi différents écosystèmes sont représentés dans le PNSM : des steppes, des falaises, des dunes littorales, et des zones humides de grande importance pour l’hivernage d’un grand nombre d’oiseaux migrateurs du paléarctique occidental. La région du PNSM est considérée comme le premier noyau de protection au sein de la Réserve de la biosphère d’arganeraie (RBA). Le secteur de Rokein avec 250 ha d’arganiers et les secteurs d’Arouiss d’Ouled Noume avec quelques arbres épars sont aujourd’hui les seuls endroits où cet arbre endémique existe encore dans le parc.

Le PNSM présente la particularité d’englober des zones avec des entités écologiques spécifiques qui se distinguent par une grande diversité faunistique et floristique. D’une grande valeur botanique, les peuplements d’euphorbes sont utilisés par la population locale pour la production du miel d’euphorbes très appréciées pour leurs qualités nutritives et pharmaceutiques.

Faisant partie des zones de conservation des ressources naturelles, les deux réserves de faune du PNSM sont destinées à l’acclimatation et le développement d’une faune saharienne aujourd’hui disparue du sud marocain. Elles se distinguent par une végétation naturelle adaptée aux milieux dunaires.Depuis plusieurs années, le parc a vu l’introduction de l’oryx algazelle, l’addax, et l’autruche d’Afrique au nord. Cette opération s’inscrit dans le cadre du programme de réhabilitation de la faune saharienne au Maroc et vise à constituer un troupeau de base pour repeupler les aires protégées des régions sahariennes, augmenter les attraits touristiques du PNSM, et préserver un patrimoine génétique pour le maintien de la diversité biologique du Sud marocain. Ce parc abrite l’un des oiseaux les plus rares au monde, en l’occurrence l’ibis chauve, avec une population qui compte 116 couples nicheurs et près de 580 individus, cet oiseau est l’élément le plus remarquable au sein de l’avifaune de la région du Souss-Massa.

Tags:flashReportage

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août 13, 2018

La date exacte de Aïd Al Adha est connue !

Officiel : La date exacte de Aïd Al Adha est connue !
Officiel : La date exacte de Aïd Al Adha est connue !
Source : LesInfos.ma 13/08/2018 10:00

Le ministère des Habous et des Affaires islamiques a annoncé la date correspondante au 1er Dou Al Hijja de l’année 1439 et a pu déterminer ainsi la date de l’Aid El Kebir.
Selon un communiqué du ministère des Habous et des Affaires islamiques, le 1er Dou Al Hijja de l’année 1439 de l’Hégire correspond au lundi 13 août 2018. Aïd Al Adha sera donc célébré le mercredi 22 août.
Dans ce communiqué, le ministère indique que le croissant lunaire annonçant le mois de Dou Al Hijja de l’an 1439 de l’Hégire a été observé dimanche soir (12 août) et par conséquent l’Aïd Al Adha sera célébré le 10 Dou Al Hijja 1439 correspondant au 22 août 2018.

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août 10, 2018

Fête du mouton

ECONOMIE
Fête du mouton: Comment s’organisent les communes
Par L’Economiste | Edition N°:5333 Le 10/08/2018 | Partager
Le dispositif par ville
Plus de 26.000 tonnes de déchets à Casablanca rien que pour l’aïd!
5 fois plus d’un seul coup par rapport à une journée normale
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L’année dernière, les équipes de Sita ont commencé, dès l’après-midi d’El Aïd, à faire la tournée des rues afin de ramasser les ordures et éteindre les feux improvisés par les jeunes pour griller les têtes de moutons (Ph. L’Economiste)

Ce n’est pas encore bien ancré dans les habitudes des Marocains, mais l’idée fait peu à peu son chemin. Les abattoirs municipaux proposent depuis quelques années un service d’abattage du mouton de l’Aïd Al Adha pour ceux qui le souhaitent.

Une pratique peu répandue pour le moment, puisque la tradition veut que le sang du mouton coule dans le foyer (le rituel est censé favoriser la baraka, dit-on).

Pour la grande majorité des foyers, le sacrifice du mouton est un must à l’occasion de cette fête. Commémorant la foi et la miséricorde, cette fête est l’un des rituels les plus importants de l’Islam et offre l’occasion pour consolider les liens familiaux et revigorer les coutumes et les traditions ancestrales.

En 2017, à peine une centaine de ménages casablancais ont eu recours aux services des abattoirs municipaux de la ville. Cette année, le service proposé comprend outre l’abattage (240 DH), l’hébergement (24 DH/nuitée en all inclusive) ainsi que le contrôle vétérinaire pré et post abattage. La capacité d’accueil des abattoirs municipaux est de 200 à 300 places avec une dizaine de bouchers en moyenne par 100 têtes. Un numéro d’ordre est attribué à chaque mouton.

«En général, les bêtes arrivent 2 jours à l’avance et les abattages commencent juste après la prière d’Al Aïd», assure une source auprès de la SDL Casa-Prestation, qui gère les abattoirs.

La présence des vétérinaires devra rassurer ceux qui redoutent de se retrouver avec de la viande putréfiée, un problème qui a défrayé la chronique l’année dernière.

D’ailleurs, Casa-Prestation propose aux Casablancais un numéro (0520 22 23 92/93) à contacter en cas de soupçons de contamination (ce même numéro sert aussi pour réserver des places d’abattage). «Les citoyens peuvent ramener la carcasse pour examen sur place», poursuit la même source.

Cette année, plus de 1 million de têtes sont immatriculés dans la région Casablanca-Settat (sur un total de plus de 6 millions sur l’ensemble du Maroc), selon une source à l’ONSSA. Chaque année près de 800.000 bêtes sont sacrifiées en moyenne à Casablanca.
Les préparatifs de la fête passent aussi par l’organisation de la collecte des déchets.

Des records de production sont enregistrés chaque année à Casablanca. En une journée, les déchets sont pratiquement multipliés par 5, avec en moyenne une augmentation de 3% chaque année. En 2017, 26.000 tonnes d’ordures ont été collectées en 3 jours! Pour comparaison, la ville produit en moyenne 3.400 tonnes/ jour.

Pour pouvoir gérer cette augmentation exponentielle de production, Casa-Prestation a prévu une organisation spéciale. Une plateforme de vidange dédiée est ainsi prévue à la décharge de Médiouna avec la préparation des pistes d’accès (par le nouveau gestionnaire SOS NDD). De même un centre de transfert (ou point de regroupement) est mis en place durant 4 jours afin d’assurer le maximum de rotations. Des véhicules de location (semi-remorques, bennes de chantier …) renforceront les équipements. Les ressources humaines seront également mobilisées et les effectifs doublés, est-il expliqué.

Parallèlement, une campagne de sensibilisation des Casablancais est au programme. Elle prévoit la distribution gratuite de 80.000 tonnes de sacs en plastique (1 kg = 10 sacs). «Cette opération, qui se déroulera du 14 au 21 août, mobilisera 2 équipes et 20 animateurs qui feront la tournée des arrondissements avec affiches, stickers, sacs à dos, éco-gestes … », est-il précisé auprès de la SDL. Chaque arrondissement aura droit à une dotation de 3,5 tonnes de sacs/jour.

■ Marrakech muscle son dispositif pour l’Aïd
Bonne nouvelle pour les marrakchis. La commune urbaine a pris la décision d’ouvrir les abattoirs de la ville le jour de l’Aïd pour ceux qui souhaitent effectuer le rituel du sacrifice dans ces locaux. L’opération d’abattage pour ceux qui le veulent se déroulera en présence d’un vétérinaire de la commune et de 15 bouchers qui devront être mis à la disposition de la ville par l’association professionnelle des bouchers. Si l’accès à l’abattoir est gratuit, le prix de l’abattage sera défini par l’association. Du côté de l’ONSSA, Marrakech, 3 vétérinaires seront de permanence en cas de problème. Côté propreté, la commune de Marrakech prévoit un dispositif exceptionnel pour encadrer la fête du mouton. Au cœur de ce dernier, le ramassage et le nettoyage des quartiers et avenues de la ville afin de garder cette image de ville propre. Ainsi, à J-5, la campagne de sensibilisation démarre au sein des quartiers avec la distribution de sacs poubelles. Les gestionnaires des services de propreté sont aussi sommés de prévoir deux passages pour le ramassage d’ordures ainsi qu’un renforcement des équipes pour les deux jours. B.B.

■ A Fès, le tarif d’abattage varie selon les quartiers
Toujours pas de grande affluence pour les moutons, à Fès. En effet, les marchés de la ville sont peu animés à 15 jours de la fête du sacrifice. Côté prix, ils varient entre 1.200 et 4.000 DH. Au kilo, les tarifs proposés dépendent des races: 35 à 40DH/kg pour le Bargui et le Timahdite et 45DH/kg pour le Sardi. Pour acheter, nombreux sont les clients qui s’orientent vers les fermes. Là, la vente se fait en présence d’un vétérinaire. D’autres se dirigent vers les grandes surfaces pour acheter le mouton au kilogramme. Ici, les prix sont fixés cette année à 42 DH/Kg. Mais les clients sont plutôt satisfaits d’avoir un grand choix. Une fois acheté, le mouton est hébergé entre 5 à 10DH/jour. Certaines fermes offrent «le séjour gratuit». D’autres ne manquent pas de facturer le service d’hôtellerie et la livraison à domicile (50 à 100DH). S’agissant du service d’abattage, aucune tarification n’est affichée. En fait, des bouchers sillonnent les différents quartiers de la ville le jour de l’aid. Ils réclament entre 100 et 200DH pour chaque abattage, selon les quartiers. Ce service est payé à 60DH au niveau de l’abattoir municipal. Notons enfin que l’effectif total produit par la région de Fès-Meknès dépasse les 400.000 têtes de moutons. Et le bétail est en bonne forme, rassure la Direction régionale d’agriculture. Rappelons que les mesures de surveillance du cheptel ont été permanentes durant toute l’année et aucune anomalie n’a été remarquée. La DRA a renforcé ses mesures d’hygiène avec l’approche de l’Aïd. Y.S.A.

■ Rabat: 150 DH par mouton
L’abattoir de la ville de Rabat sera ouvert la journée de l’Aïd Al Adha aux familles souhaitant y sacrifier leur mouton. Près d’une dizaine de bouchers seront mobilisés pour l’accomplissement de cette opération qui va commencer après la prière d’Al Aïd jusqu’à 14h, indique une source de l’abattoir. Le tarif est d’environ 150 DH par tête et passe à 500 DH pour les bovins, précise-t-elle. Ces montants sont destinés à payer le service du boucher, alors que l’abattoir a mis ses locaux et ses équipements gratuitement à la disposition des citoyens, tient à rappeler notre source. Cette dernière signale qu’une permanence des services vétérinaires sera assurée les deux jours d’Al Aid. Il s’agit d’une initiative lancée depuis près de 5 ans dont l’objectif est d’accomplir ce rituel religieux dans de bonnes conditions sanitaires et hygiéniques, particulièrement pour les familles qui manquent d’espace chez eux. D’ailleurs, une grande partie des familles optant pour l’abattoir viennent des quartiers Hay Ryad et Agdal, indique notre source. L’année dernière, on a enregistré l’arrivée d’une centaine de bêtes, conclut-elle.

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Beaucoup préfèrent faire le sacrifice du mouton chez eux. En 2017, à peine une centaine de ménages casablancais ont eu recours aux services des abattoirs municipaux à Casablanca (Ph. L’Economiste)

■ Agadir: La Municipalité ouvre ses abattoirs
La Commune urbaine d’Agadir met ses abattoirs au service des citoyens durant la période d’Aid. A partir du jour de la fête et sur une durée globale de trois jours, les services de la Commune veilleront sur place au bon déroulement des opérations. Le contrôle de l’état du bétail avant et après abattage sera quant à lui assuré par les vétérinaires de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Des prestations proposées pour la première fois et gratuitement, précise Mohamed Bakiri, Vice-président de la C.U d’Agadir. Cinq bouchers professionnels relevant d’une association locale assureront l’abattage, moyennant paiement. Sachant que chaque citoyen peut ramener son propre boucher et profiter des locaux. Le service d’hébergement du bétail ne sera toutefois pas assuré pour cette année. Par ailleurs, une aire de vente exemplaire sera mise en place par la Municipalité sis à Adrar, selon les indications de l’arrêté commun des ministères de l’Intérieur et de celui de l’Agriculture, nous indique-t-on. La zone sera donc clôturée et le bétail soumis à un contrôle préalable. La puce électronique que les moutons porteront à l’oreille est la garantie qu’ils n’ont pas subi de régime avec corticoïde ou autres anabolisants ou substances frauduleuses. F.N

■ A Tétouan, la municipalité mise sur une fête propre
A Tétouan, les responsables de la municipalité ont maintenu leurs engagements pour une fête du mouton «propre» et sans risques. La Mairie de la ville a encore une fois, ouvert les portes des abattoirs municipaux pour les citoyens. Ces installations accueilleront le jour de l’Aïd les habitants de la ville voulant égorger leurs moutons. L’opération est gratuite et vise ceux ne disposant pas d’espace où accomplir ce rituel ou ceux ne voulant pas le faire chez eux. La municipalité va plus loin en offrant une flexibilité maximale en permettant aux intéressés d’accomplir eux-mêmes l’abattage, de se faire accompagner par un boucher de leur choix ou même de confier la tâche aux chevillards des abattoirs. A l’heure où nous mettions sous presse, la municipalité de Tanger n’avait pas encore annoncé de mesures concernant la facilitation du rituel d’abattage. Mais tout porte à croire qu’à l’instar de l’année dernière, elle autorisera l’utilisation de l’enceinte des abattoirs municipaux aux citoyens voulant en profiter. A.A.

■ Oriental: 850.000 ovins immatriculés
Sur les 2,5 millions d’ovins et de caprins que compte l’Oriental, 850.000 sont immatriculés et portent des boucles de traçabilité. Un suivi-contrôle réalisé par la direction régionale de l’Office national de la sécurité sanitaire et alimentaire pour assurer la qualité du cheptel destiné à l’abattage à l’occasion de l’Aïd. Par souci d’hygiène et respect des normes, l’abattoir municipal d’Oujda sera ouvert les 10 et 11 de Dhou Al-hijja, (22 et 23 août) aux personnes désirant accomplir l’abattage dans un espace contrôlé. Le service sera gratuit et débutera juste après l’accomplissement de la prière de l’Aïd Al-Adha. C’est ce que précise un communiqué municipal rendu public ce jeudi 9 août. Ceux qui ne savent pas égorger leurs moutons et préfèrent accomplir le rituel du sacrifice chez eux paieront la prestation à 100 DH aux bouchers du quartier. Quant aux prix des moutons, ils connaissent une augmentation de 10% par rapport à l’année précédente et graviteront entre 1.500 et 2.800 DH grâce aux précipitations printanières tardives qui ont assuré un bon couvert végétal et permis aux éleveurs de garder leurs moutons au lieu de les commercialiser à n’importe quel prix.

■ Draa Tafilalet: mobilisation totale pour l’Aïd
Pas de phénomène d’hôtel de moutons ou de garages de vente dans les centres urbains de la région et seule la province de Ouarzazate ouvre ses abattoirs lors de l’Aïd. A ce jour, 8.278 éleveurs professionnels ont été identifiés au niveau de la région et sensibilisés aux normes en vigueur. Le contrôle des cheptels, produits d’alimentation ainsi que de l’eau de breuvage sont effectués pour s’assurer de l’absence de substances frauduleuses. Les bouchers qui seront mobilisés lors de la journée de l’Aid bénéficieront d’une formation aux bonnes pratiques pour éviter toute contamination lors de cette opération. «Un dispositif de permanence a été mis en place par la direction régionale de L’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) afin de suivre l’opération. Tous les services vétérinaires provinciaux de l’Office des cinq provinces (vétérinaires et adjoints techniques) seront sollicités durant la période allant du 20 jusqu’au 30 du mois d’août», assure Sidi Mohamed El Ansari, directeur régional de l’ONSSA Draa Tafilalet.

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août 10, 2018

Des nouveaux vols d’EasyJet vers le Maroc

Des nouveaux vols d’EasyJet vers le Maroc
10 août 2018 – 14h40 – Economie

Des nouveaux vols d’EasyJet vers le Maroc © Copyright : DR

Pour cet hiver, la compagnie aérienne EasyJet prévoit de lancer plusieurs nouveaux vols à destination du Maroc.

Trois liaisons sont ainsi prévues, rapporte le site spécialisé Airjournal :

Bordeaux – Essaouira, à raison de deux vols par semaine les mercredi et samedi.
Lyon – Agadir : deux vols par semaine également mercredi et samedi.
Toulouse – Marrakech : trois vols par semaine les lundi, mercredi et vendredi.
Pour la saison 2018-2019 EasyJet augmente ses capacités de près de 600.000 sièges pour un total de 6,8 millions, indique la compagnie dans un communiqué.

EasyJet Liaison aérienne Essaouira Agadir Marrakech

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