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août 15, 2018

Les Nuits Photographiques d’Essaouira de retour pour une 3ème édition

CASABLANCA
Les Nuits Photographiques d’Essaouira de retour pour une 3ème édition
Par Olivier Delagarde | Publié le 15/08/2018 à 13:43 | Mis à jour le 15/08/2018 à 13:52
Photo : Du 4 au 7 octobre 2018 à ESSAOUIRA
Les Nuits Photographiques d’Essaouira de retour pour une 3ème édition
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Créée sur le modèle des « Nuits Photographiques de Pierrevert » (France) par Stéphane Kossmann, cette 3ème édition du Festival international des Nuits Photographiques d’Essaouira à pour philosophie principale le partage d’expériences à travers des rencontres de différentes formes : expositions d’œuvres, conférences, lectures de portfolio, conversations, qui sont principalement dirigées vers les photographes.

Mais pas que et loin d’être élitiste, les Nuits photographiques d’Essaouira sont aussi l’occasion d’une rencontre merveilleuse avec les photographes, s’accompagnant de projections en plein air sur la muraille de la place El Menzah, destinées au grand public.

Comme chaque année, le Festival s’appuiera sur trois lieux : l’Institut Français, Dar Souiri dédié́ au parrain ou à la marraine Marocaine et le Bastion, où la dizaine de photographes sélectionnés pourront s’exposer.

Le festival OFF, organisé par Stéphane Louesdon dans différents lieux d’Essaouira sera reconduit cette année, de même que les ateliers animés par Brahim à l’Institut Français, car ce festival est avant tout celui des marocains.

« L’ensemble de ces événements doit sa réussite grâce à l’enthousiasme que le projet suscite, tant par l’engagement de l’équipe organisatrice, le soutien de Monsieur André Azoulay, les acteurs culturels de la ville d’Essaouira tel que Dar Souiri, l’Institut français d’Essaouira, que par la présence d’un public toujours plus enthousiaste », précise Didier KESLER, Secrétaire général du festival.

Un invité d’honneur prestigieux, Jean-Daniel Lorieux

Jean-Daniel Lorieux fait partie des plus célèbres photographes de mode français. Après le Studio Harcourt, il collabore avec Vogue & L’Officiel et réalise d’importantes campagnes publicitaires pour de grandes griffes telles que Dior, Céline, Elie Saab, Azzaro… avec les plus grands Top Models : Stéphanie Seymour, Karen Mulder, Claudia Schiffer, Eva Herzigova, Mila Jovovitch ainsi que de nombreuses personnalités influentes aussi bien politiques que dans le domaine des Arts : campagne présidentielle de Jacques Chirac, Sharon Stone, Salma Hayek…

Il sillonne le monde à la poursuite du soleil, marquant son style par des clichés couleurs très contrastés, avec une construction graphique unique où la mode explose sur des femmes ou des hommes hors du commun, faisant souvent ressortir un érotisme distingué.

Ayant en parallèle été́ initié à la peinture par Andy Warhol à New-York, il s’affirme par la suite comme le portraitiste pop Art des plus grandes personnalités. Photographe glamour et homme d’élégance, beaucoup de grands de ce monde passent devant son objectif.

Il a su s’affirmer dans le monde de l’Art avec une cote de ses images qui ne cesse de progresser et vient d’intégrer le patrimoine français, par l’acquisition de certaines de ses photographies par la Maison Européenne.

Un parrain 2018 atypique très proche du Maroc, Joseph Marando

Joseph Marando est photographe quasiment depuis toujours. Dès l’adolescence il se passionne pour l’image, et par l’expression humaniste des maîtres en photographie des années 60/70 et actuels.

Issu de l’immigration, d’origine Italo/marocaine, il choisi de devenir français, et s’imprègne pour se fondre totalement dans la culture qu’il revendique de son pays d’accueil. Ce qui ne l’a jamais empêché de retourner vers ses origines en Italie dans un premier temps, en réalisant des reportages de commande pour le compte d’organismes de L’ONU, et d’autres … Et par la suite son terrain photographique de prédilection restera jusqu’à ce jour le pays maternel, le Maroc, ou il s’investit dès les années 90 en ayant obtenu le prix Léonard de Vinci du Ministère des Affaires Etrangères française en une résidence artistique de 6 mois à travers le pays. A la suite de ce séjour, capté par le Maroc, il animera des ateliers de pratique photographique dans plusieurs facultés, (Ben M’Sik à Casablanca, à Mohamedia et encore aujourd’hui à Agadir).

Il sera invité aux manifestations (expositions et album collectif) de l’année du Maroc en France en 1998, puis à celle de l’année du Maroc en Espagne en 2004. Parfois en résidence artistique, il expose aussi dans les instituts français du Maroc, Tanger, Tétouan, Rabat, Fès, Meknès, Casablanca, Agadir, Marrakech.

Fès, la ville de son grand-père, restera depuis le début de sa présence au Maroc la ville qu’il privilégie et qui l’inspire. Deux ou trois fois par an il parcoure la médina et réalise un travail suivi !

Aujourd’hui tout en continuant son travail professionnel de reporter-photographe pour l’organisme des Activités Sociales des Industries Electrique et Gazière (CCAS), il mène, de front son activité de photographe auteur, et de réalisateur de films documentaires, en utilisant ses propres archives photographiques. Il prépare actuellement un film documentaire sur la Médina de Fès, avec ses images collectées depuis les années 90.

Infos :

Du 4 au 7 octobre 2018 à ESSAOUIRA

https://essaouiranuitsphotographiques.com/

olivier delagarde lepetitjournal.com casablanca rabat
Olivier Delagarde
Journaliste – Rédacteur en chef des sites lepetitjournal.com Casablanca et Rabat

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août 14, 2018

Une destination pas chère et dés plus dépaysante à faire en septembre

Une destination pas chère à faire en septembre et la plus dépaysante 

Vous êtes plutôt septembriste ? Vous avez bien raison : les touristes rentrés à la maison, les prix baissent de manière significative. À vous les vacances bien méritées ! Mais où partir à moindre coût ? On vous propose la destination la moins chères en septembre. 

Pour cette sélection de vacances peu onéreuses, et très dépaysante, nous nous sommes basés sur le prix du billet d’avion ainsi que du logement sur place sur la période du 8 au 15 septembre 2018.

LE MAROC
C’est un pays d’Afrique du Nord qui possède une côte méditerranéenne et une côte atlantique. C’est également, et surtout ! un pays de montagnes puisque 25% du territoire se trouve à plus de 1000m d’altitude et abrite environ 15% de la population.

Les montagnes marocaines se découpent en plusieurs massifs

– Le Moyen Atlas : majoritairement calcaire, ce massif présente des paysages verdoyants, il part de Beni Mellal et s’étire sur 300 km vers le Nord-Est. Il est appelé « la Suisse Marocaine ». Le point culminant est le Djebel BouNasser, 3340m.

– L’Anti-Atlas : il est constitué de roches très anciennes, surtout du granit vers Tafraout ; ou présente des pitons rocheux d’origine volcanique, comme on en trouve dans le Siroua (3305m) ou encore le Saghro (2592m), nommé « le Hoggar Marocain ».

– Le Haut-Atlas : ce massif  forme une barrière naturelle coupant le Maroc du Sud-Ouest ou Nord-Est, sur 500 km, d’Agadir à Midelt.Le Nord du pays profite alors de l’humidité drainée par l’océan et est très vert ; quant au Sud, il subit l’aridité du sahara. Le Haut Atlas est un véritable château d’eau d’où partent de nombreuses rivières.

Le Maroc possède une dizaine de  sommets à plus de 4000m, dont le Toubkal (4167m), point culminant de l’Afrique du Nord, et le M’Goun (4068m). Le territoire compte également plusieurs centaines de 3000m sur l’ensemble des massifs.

Outre les montagnes, le Maroc présente une autre particularité environnementale : le désert. Celui-ci se montre sous plusieurs formes. En effet, dans le Sud du pays,  il est possible de trouver de grands Regs, parsemés d’acacias, mais également plusieurs massifs de dunes, offrant des Ergs remarquables.

Climat

Avec ses caractéristiques géographiques, le Maroc présente un climat très contrasté. Une phrase le décrit parfaitement : « le Maroc est un pays froid où la soleil est chaud. »Il existe de grandes différences de températures entre l’été et l’hiver (20°C d’écart entre les moyennes hivernales et celles estivales), et l’amplitude thermique entre le jour et la nuit, les zones ensoleillées et les zones ombragées sont très importantes. Dans le désert notamment, il peut y avoir plus de 40°C d’écart entre le jour et la nuit !

Voilà quelques indications moyennes :

Entre mai et octobre : chaleur importante et des risques d’orages en montagne (août). Plus de 40°C à Marrakech ou Ouarzazate. Au-dessus de 1500m d’altitude, les températures sont tout à fait correctes.

De novembre à fin-mars : froid, voire très froid en montagne, surtout dans le Haut-Atlas, au-dessus de 2000m.

De fin-février à début-avril : l’enneigement peut être bon au-dessus de 2500m, pour une année moyenne. Le ski est donc tout à fait envisageable, par contre, pas de trekking avec bivouac dans le Haut-Atlas durant cette période.

Faune – Flore

La flore est assez variée au Maroc, du fait du climat très contrasté. Dans les forêts des plaines, plutôt au Nord, se trouvent des cyprès, des peupliers, des saules (près des rivières). Un peu plus haut, sur le versant ubac, poussent des thuyas, des genévriers, des chênes verts, des pins d’Alep et des cèdres. Au-dessus de 2200m, seuls quelques genévriers thurifères aux formes torturées parviennent à se faire une place. Après 2800m, les seuls végétaux trouvés sont des coussinets épineux, parfois fleuris, et quelques genêts. Dans le Sud, la végétation est autre : palmiers, lauriers, roses, figuiers et d’autres arbres fruitiers.

Du côté des bêtes, le Maroc est un parfait territoire d’observation pour les oiseaux. En effet, plusieurs espèces sont très visibles, même en montagne : aigles, buse, faucon ; ou dans le désert : isabelle court-vite, sirli… Concernant les mammifères, plusieurs peuvent être croisés : renards, chacals, lynx, sangliers, lièvres, écureuils, magots de berbèrie… Malheureusement, les gazelles et les mouflons ont quasiment disparu avec la chasse. D’autres animaux pourront se trouver sur votre chemin : lézards, couleuvres, vipères, scorpions, selon les régions et les périodes. Les rivières de montagnes sont, quant à elles, encore peuplées de truites.

Histoire

 

Il y a quelque 10000 ans avant JC, le Sahara était vert et « habité ». Puis, il a été asséché et a provoqué une migration de sa population vers le Nord, comme en témoignent certaines gravures rupestres visibles aujourd’hui encore dans le Haut-Atlas.

Plusieurs milliers d’années plus tard, le territoire a été colonisé par les Romains avant l’arrivée de l’Islam par les Arabes, après l’an 681. Ces derniers ont très fortement marqué la culture marocaine, et l’influence religieuse est encore très présente aujourd’hui.

Le XXe siècle est marqué par l’arrivée des Français, qui font du Maroc un protectorat avec le traité de Fès, le 30 mars 1912. Ce régime politique dure jusqu’en 1956, année où le Maroc gagne son Indépendance.

Depuis lors, le Maroc est un Royaume. Le Souverain actuel est le roi Mohammed VI.

Tradition

Le Maroc connait une organisation sociale encore très traditionnelle. La population est répartie pour, environ 50% en ville et 50% hors des villes. La population rurale se décompose encore en deux catégories : à l’Ouest, les sédentaires, agriculteurs, les Tachelhaït ; à l’Est, les semi-nomades, éleveurs, les Tamazirt. Ces personnes parlent davantage berbère qu’arabe, qui est pourtant la langue officielle du pays.

Voyager

Au Maroc, le touriste français s’entendra dire « En France, vous avez les montres, nous, on a le temps ». Voilà une phrase qu’il faut garder en tête dans bien des situations. Le réseau routier se développe de plus en plus, mais, les distances restent toujours bien longues à parcourir : 60 km de routes de montagnes peuvent facilement demander 2 heures de conduites. Il est donc important d’anticiper les temps de transfert.

Le Maroc, encore une fois, est Terre de contrastes. Il est possible de trouver toutes les gammes d’agrément en termes d’hébergement. Durant votre séjour vous pourrez goûter au luxe des riads ou de certaines maisons d’hôtes, au confort des hôtels, à la simplicité des gîtes, à l’authenticité de l’accueil chez l’habitant ou encore à la beauté des bivouacs.

Pratiquer la randonnée au Maroc garantie le dépaysement, l’émerveillement et la rencontre. Pour être sûr que cette aventure reste un souvenir agréable, il est recommandé de faire appel à un guide diplômé. Il est possible de se promener seul, cependant, il faut bien avoir en tête que le balisage des sentiers est inexistant et qu’une personne locale peut vous emmener découvrir le petit coin de paradis caché au détour du chemin ! La plupart des séjours proposés par les guides se fait avec l’assistance de mules (ou dromadaires) pour le portage des bagages. Lorsque vous souhaitez partir avec un guide, vérifier qu’il est bien diplômé. En effet, de nombreux faux-guides exercent sans aucune couverture et sans pouvoir vous garantir un service de qualité.

Deux coutumes embarrassent bien souvent le français en vacances. Il s’agit du marchandage et des pourboires. N’ayant aucun repères, puisque très rares en France, le voyageur ne sait jamais ce qu’il peut/doit faire. Il n’y a pas de règles immuables, si ce n’est de faire en sorte que tout le monde ressorte content de l’affaire !

Le Maroc est un pays magnifique, qui connait un essor formidable avec le développement du tourisme. Il est important de participer à cette croissance en veillant cependant à préserver l’authenticité et la beauté des lieux traversés. C’est pourquoi, il faut éviter de véhiculer une image erronée du « touriste riche qui donne avec abondance », pour ne pas encourager la mendicité, notamment des enfants. Il est également souhaitable de vérifier qu’aucun déchet n’est laissé sur place, particulièrement face à la course effrénée du sac plastique qui prolifère ! Soyons par notre attitude un voyageur responsable

✈ Vol direct A/R à MARRAKECH dès 87€ au départ de Paris Charles de Gaulle  avec easyjet*

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* Les prix des vols et des logements peuvent avoir changé depuis la date à laquelle ce papier a été écrit. 

* Pour les vols, nous avons utilisé le comparateur Skyscanner et pour le logement, le site d’hébergements Booking.

Journaliste passionnée ; rencontrer, partager et raconter. 🙂

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août 13, 2018

La Douane de Melilia fermée

FLASH
La Douane de Melilia fermée
Par L’Economiste| Le 13/08/2018 – 12:10 | Partager
La Douane de Melilia fermée
Le Maroc a décidé de fermer le passage en douane de Melilia pour déplacer les services de dédouanement au port de Beni Ensar à Nador. D’après la presse ibérique, depuis quelques jours, les conteneurs sont donc déchargés directement au port de Beni Ensar, et ce, pour relancer l’activité commerciale dudit port. La décision vise aussi à lutter contre l’économie informelle, la contrebande et l’évasion fiscale. L’objectif est également de stimuler l’économie de toute la région et créer des emplois.

Dans une circulaire, l’Administration des douanes et des impôts indirects (ADII) a d’ailleurs appelé les importateurs à prendre leurs dispositions pour réaliser leurs opérations de dédouanement directement via le port de Beni Ensar.

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août 10, 2018

Fête du mouton

ECONOMIE
Fête du mouton: Comment s’organisent les communes
Par L’Economiste | Edition N°:5333 Le 10/08/2018 | Partager
Le dispositif par ville
Plus de 26.000 tonnes de déchets à Casablanca rien que pour l’aïd!
5 fois plus d’un seul coup par rapport à une journée normale
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L’année dernière, les équipes de Sita ont commencé, dès l’après-midi d’El Aïd, à faire la tournée des rues afin de ramasser les ordures et éteindre les feux improvisés par les jeunes pour griller les têtes de moutons (Ph. L’Economiste)

Ce n’est pas encore bien ancré dans les habitudes des Marocains, mais l’idée fait peu à peu son chemin. Les abattoirs municipaux proposent depuis quelques années un service d’abattage du mouton de l’Aïd Al Adha pour ceux qui le souhaitent.

Une pratique peu répandue pour le moment, puisque la tradition veut que le sang du mouton coule dans le foyer (le rituel est censé favoriser la baraka, dit-on).

Pour la grande majorité des foyers, le sacrifice du mouton est un must à l’occasion de cette fête. Commémorant la foi et la miséricorde, cette fête est l’un des rituels les plus importants de l’Islam et offre l’occasion pour consolider les liens familiaux et revigorer les coutumes et les traditions ancestrales.

En 2017, à peine une centaine de ménages casablancais ont eu recours aux services des abattoirs municipaux de la ville. Cette année, le service proposé comprend outre l’abattage (240 DH), l’hébergement (24 DH/nuitée en all inclusive) ainsi que le contrôle vétérinaire pré et post abattage. La capacité d’accueil des abattoirs municipaux est de 200 à 300 places avec une dizaine de bouchers en moyenne par 100 têtes. Un numéro d’ordre est attribué à chaque mouton.

«En général, les bêtes arrivent 2 jours à l’avance et les abattages commencent juste après la prière d’Al Aïd», assure une source auprès de la SDL Casa-Prestation, qui gère les abattoirs.

La présence des vétérinaires devra rassurer ceux qui redoutent de se retrouver avec de la viande putréfiée, un problème qui a défrayé la chronique l’année dernière.

D’ailleurs, Casa-Prestation propose aux Casablancais un numéro (0520 22 23 92/93) à contacter en cas de soupçons de contamination (ce même numéro sert aussi pour réserver des places d’abattage). «Les citoyens peuvent ramener la carcasse pour examen sur place», poursuit la même source.

Cette année, plus de 1 million de têtes sont immatriculés dans la région Casablanca-Settat (sur un total de plus de 6 millions sur l’ensemble du Maroc), selon une source à l’ONSSA. Chaque année près de 800.000 bêtes sont sacrifiées en moyenne à Casablanca.
Les préparatifs de la fête passent aussi par l’organisation de la collecte des déchets.

Des records de production sont enregistrés chaque année à Casablanca. En une journée, les déchets sont pratiquement multipliés par 5, avec en moyenne une augmentation de 3% chaque année. En 2017, 26.000 tonnes d’ordures ont été collectées en 3 jours! Pour comparaison, la ville produit en moyenne 3.400 tonnes/ jour.

Pour pouvoir gérer cette augmentation exponentielle de production, Casa-Prestation a prévu une organisation spéciale. Une plateforme de vidange dédiée est ainsi prévue à la décharge de Médiouna avec la préparation des pistes d’accès (par le nouveau gestionnaire SOS NDD). De même un centre de transfert (ou point de regroupement) est mis en place durant 4 jours afin d’assurer le maximum de rotations. Des véhicules de location (semi-remorques, bennes de chantier …) renforceront les équipements. Les ressources humaines seront également mobilisées et les effectifs doublés, est-il expliqué.

Parallèlement, une campagne de sensibilisation des Casablancais est au programme. Elle prévoit la distribution gratuite de 80.000 tonnes de sacs en plastique (1 kg = 10 sacs). «Cette opération, qui se déroulera du 14 au 21 août, mobilisera 2 équipes et 20 animateurs qui feront la tournée des arrondissements avec affiches, stickers, sacs à dos, éco-gestes … », est-il précisé auprès de la SDL. Chaque arrondissement aura droit à une dotation de 3,5 tonnes de sacs/jour.

■ Marrakech muscle son dispositif pour l’Aïd
Bonne nouvelle pour les marrakchis. La commune urbaine a pris la décision d’ouvrir les abattoirs de la ville le jour de l’Aïd pour ceux qui souhaitent effectuer le rituel du sacrifice dans ces locaux. L’opération d’abattage pour ceux qui le veulent se déroulera en présence d’un vétérinaire de la commune et de 15 bouchers qui devront être mis à la disposition de la ville par l’association professionnelle des bouchers. Si l’accès à l’abattoir est gratuit, le prix de l’abattage sera défini par l’association. Du côté de l’ONSSA, Marrakech, 3 vétérinaires seront de permanence en cas de problème. Côté propreté, la commune de Marrakech prévoit un dispositif exceptionnel pour encadrer la fête du mouton. Au cœur de ce dernier, le ramassage et le nettoyage des quartiers et avenues de la ville afin de garder cette image de ville propre. Ainsi, à J-5, la campagne de sensibilisation démarre au sein des quartiers avec la distribution de sacs poubelles. Les gestionnaires des services de propreté sont aussi sommés de prévoir deux passages pour le ramassage d’ordures ainsi qu’un renforcement des équipes pour les deux jours. B.B.

■ A Fès, le tarif d’abattage varie selon les quartiers
Toujours pas de grande affluence pour les moutons, à Fès. En effet, les marchés de la ville sont peu animés à 15 jours de la fête du sacrifice. Côté prix, ils varient entre 1.200 et 4.000 DH. Au kilo, les tarifs proposés dépendent des races: 35 à 40DH/kg pour le Bargui et le Timahdite et 45DH/kg pour le Sardi. Pour acheter, nombreux sont les clients qui s’orientent vers les fermes. Là, la vente se fait en présence d’un vétérinaire. D’autres se dirigent vers les grandes surfaces pour acheter le mouton au kilogramme. Ici, les prix sont fixés cette année à 42 DH/Kg. Mais les clients sont plutôt satisfaits d’avoir un grand choix. Une fois acheté, le mouton est hébergé entre 5 à 10DH/jour. Certaines fermes offrent «le séjour gratuit». D’autres ne manquent pas de facturer le service d’hôtellerie et la livraison à domicile (50 à 100DH). S’agissant du service d’abattage, aucune tarification n’est affichée. En fait, des bouchers sillonnent les différents quartiers de la ville le jour de l’aid. Ils réclament entre 100 et 200DH pour chaque abattage, selon les quartiers. Ce service est payé à 60DH au niveau de l’abattoir municipal. Notons enfin que l’effectif total produit par la région de Fès-Meknès dépasse les 400.000 têtes de moutons. Et le bétail est en bonne forme, rassure la Direction régionale d’agriculture. Rappelons que les mesures de surveillance du cheptel ont été permanentes durant toute l’année et aucune anomalie n’a été remarquée. La DRA a renforcé ses mesures d’hygiène avec l’approche de l’Aïd. Y.S.A.

■ Rabat: 150 DH par mouton
L’abattoir de la ville de Rabat sera ouvert la journée de l’Aïd Al Adha aux familles souhaitant y sacrifier leur mouton. Près d’une dizaine de bouchers seront mobilisés pour l’accomplissement de cette opération qui va commencer après la prière d’Al Aïd jusqu’à 14h, indique une source de l’abattoir. Le tarif est d’environ 150 DH par tête et passe à 500 DH pour les bovins, précise-t-elle. Ces montants sont destinés à payer le service du boucher, alors que l’abattoir a mis ses locaux et ses équipements gratuitement à la disposition des citoyens, tient à rappeler notre source. Cette dernière signale qu’une permanence des services vétérinaires sera assurée les deux jours d’Al Aid. Il s’agit d’une initiative lancée depuis près de 5 ans dont l’objectif est d’accomplir ce rituel religieux dans de bonnes conditions sanitaires et hygiéniques, particulièrement pour les familles qui manquent d’espace chez eux. D’ailleurs, une grande partie des familles optant pour l’abattoir viennent des quartiers Hay Ryad et Agdal, indique notre source. L’année dernière, on a enregistré l’arrivée d’une centaine de bêtes, conclut-elle.

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Beaucoup préfèrent faire le sacrifice du mouton chez eux. En 2017, à peine une centaine de ménages casablancais ont eu recours aux services des abattoirs municipaux à Casablanca (Ph. L’Economiste)

■ Agadir: La Municipalité ouvre ses abattoirs
La Commune urbaine d’Agadir met ses abattoirs au service des citoyens durant la période d’Aid. A partir du jour de la fête et sur une durée globale de trois jours, les services de la Commune veilleront sur place au bon déroulement des opérations. Le contrôle de l’état du bétail avant et après abattage sera quant à lui assuré par les vétérinaires de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Des prestations proposées pour la première fois et gratuitement, précise Mohamed Bakiri, Vice-président de la C.U d’Agadir. Cinq bouchers professionnels relevant d’une association locale assureront l’abattage, moyennant paiement. Sachant que chaque citoyen peut ramener son propre boucher et profiter des locaux. Le service d’hébergement du bétail ne sera toutefois pas assuré pour cette année. Par ailleurs, une aire de vente exemplaire sera mise en place par la Municipalité sis à Adrar, selon les indications de l’arrêté commun des ministères de l’Intérieur et de celui de l’Agriculture, nous indique-t-on. La zone sera donc clôturée et le bétail soumis à un contrôle préalable. La puce électronique que les moutons porteront à l’oreille est la garantie qu’ils n’ont pas subi de régime avec corticoïde ou autres anabolisants ou substances frauduleuses. F.N

■ A Tétouan, la municipalité mise sur une fête propre
A Tétouan, les responsables de la municipalité ont maintenu leurs engagements pour une fête du mouton «propre» et sans risques. La Mairie de la ville a encore une fois, ouvert les portes des abattoirs municipaux pour les citoyens. Ces installations accueilleront le jour de l’Aïd les habitants de la ville voulant égorger leurs moutons. L’opération est gratuite et vise ceux ne disposant pas d’espace où accomplir ce rituel ou ceux ne voulant pas le faire chez eux. La municipalité va plus loin en offrant une flexibilité maximale en permettant aux intéressés d’accomplir eux-mêmes l’abattage, de se faire accompagner par un boucher de leur choix ou même de confier la tâche aux chevillards des abattoirs. A l’heure où nous mettions sous presse, la municipalité de Tanger n’avait pas encore annoncé de mesures concernant la facilitation du rituel d’abattage. Mais tout porte à croire qu’à l’instar de l’année dernière, elle autorisera l’utilisation de l’enceinte des abattoirs municipaux aux citoyens voulant en profiter. A.A.

■ Oriental: 850.000 ovins immatriculés
Sur les 2,5 millions d’ovins et de caprins que compte l’Oriental, 850.000 sont immatriculés et portent des boucles de traçabilité. Un suivi-contrôle réalisé par la direction régionale de l’Office national de la sécurité sanitaire et alimentaire pour assurer la qualité du cheptel destiné à l’abattage à l’occasion de l’Aïd. Par souci d’hygiène et respect des normes, l’abattoir municipal d’Oujda sera ouvert les 10 et 11 de Dhou Al-hijja, (22 et 23 août) aux personnes désirant accomplir l’abattage dans un espace contrôlé. Le service sera gratuit et débutera juste après l’accomplissement de la prière de l’Aïd Al-Adha. C’est ce que précise un communiqué municipal rendu public ce jeudi 9 août. Ceux qui ne savent pas égorger leurs moutons et préfèrent accomplir le rituel du sacrifice chez eux paieront la prestation à 100 DH aux bouchers du quartier. Quant aux prix des moutons, ils connaissent une augmentation de 10% par rapport à l’année précédente et graviteront entre 1.500 et 2.800 DH grâce aux précipitations printanières tardives qui ont assuré un bon couvert végétal et permis aux éleveurs de garder leurs moutons au lieu de les commercialiser à n’importe quel prix.

■ Draa Tafilalet: mobilisation totale pour l’Aïd
Pas de phénomène d’hôtel de moutons ou de garages de vente dans les centres urbains de la région et seule la province de Ouarzazate ouvre ses abattoirs lors de l’Aïd. A ce jour, 8.278 éleveurs professionnels ont été identifiés au niveau de la région et sensibilisés aux normes en vigueur. Le contrôle des cheptels, produits d’alimentation ainsi que de l’eau de breuvage sont effectués pour s’assurer de l’absence de substances frauduleuses. Les bouchers qui seront mobilisés lors de la journée de l’Aid bénéficieront d’une formation aux bonnes pratiques pour éviter toute contamination lors de cette opération. «Un dispositif de permanence a été mis en place par la direction régionale de L’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) afin de suivre l’opération. Tous les services vétérinaires provinciaux de l’Office des cinq provinces (vétérinaires et adjoints techniques) seront sollicités durant la période allant du 20 jusqu’au 30 du mois d’août», assure Sidi Mohamed El Ansari, directeur régional de l’ONSSA Draa Tafilalet.

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août 10, 2018

Des nouveaux vols d’EasyJet vers le Maroc

Des nouveaux vols d’EasyJet vers le Maroc
10 août 2018 – 14h40 – Economie

Des nouveaux vols d’EasyJet vers le Maroc © Copyright : DR

Pour cet hiver, la compagnie aérienne EasyJet prévoit de lancer plusieurs nouveaux vols à destination du Maroc.

Trois liaisons sont ainsi prévues, rapporte le site spécialisé Airjournal :

Bordeaux – Essaouira, à raison de deux vols par semaine les mercredi et samedi.
Lyon – Agadir : deux vols par semaine également mercredi et samedi.
Toulouse – Marrakech : trois vols par semaine les lundi, mercredi et vendredi.
Pour la saison 2018-2019 EasyJet augmente ses capacités de près de 600.000 sièges pour un total de 6,8 millions, indique la compagnie dans un communiqué.

EasyJet Liaison aérienne Essaouira Agadir Marrakech

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août 6, 2018

Le charme de la ville de Dakhla vanté par la chaîne TF1 (reportage)

Le charme de la ville de Dakhla vanté par la chaîne TF1 (reportage)
6 août 2018 – 14h00 – Maroc

Le charme de la ville de Dakhla vanté par la chaîne TF1 (reportage) Dakhla, pardis du kitesurf

C’est un très beau reportage qu’a consacré la chaîne française TF1 à la perle du désert, la ville de Dakhla, dans le sud du Maroc.

Pour TF1, c’est un paradis pour les amoureux de kitesurf, au point de devenir l’une des étapes des championnats du monde de la discipline. « Encadré par les dunes au-delà du désert aux confins du Sahara, c’est l’endroit parfait pour la pratique de la discipline », écrit la chaîne.

« Paradis au paysage envoûtant », la ville de Dakhla est située à 1.400 km de la ville de Marrakech, autre ville très appréciée des touristes.

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